Fiche Personne
BD
Khalid Gueddar
Illustrateur/trice, Bédéiste, Caricaturiste
Maroc

Français
Khalid Gueddar, né au Maroc en 1975, débute en 1998 sa carrière de caricaturiste dans le journal Al Asr. Cela lui vaudra ses premiers ennuis avec la censure gouvernementale de son pays.
En 2001, il rejoint l’équipe éditoriale du magazine Demain du célèbre Ali Lmrabet. Caricaturiste, infographiste et maquettiste du magazine, ses dessins satiriques provoquent l’interdiction de publication de Demain en mai 2003.
Khalid n’en poursuit pas moins sa carrière de dynamiteur des m?urs politiques marocains au Journal Hebdomadaire en 2003 où il subit une fois encore les foudres de la censure.
Il est expulsé du pays et, en mai 2006 à Paris, il propose ses planches et ses caricatures, toujours aussi féroces pour le régime de Mohamed VI, à Bakchich. Résultat : sa famille au Maroc est inquiétée par la police locale qui somme l’exilé d’interrompre ses activités dans Bakchich sous peine de représailles.
Il refuse de se soumettre à ce diktat, retourne au Maroc en 2008 et poursuit là-bas son travail de sape de la monarchie marocaine. Ce qui finit par lui valoir une nouvelle inculpation de la part du tribunal de première instance de Casablanca pour avoir caricaturé un cousin du roi, Moulay Ismaíl, dans le quotidien marocain Akhbar Al Yaoum. Gueddar et son directeur sont accusés » d’outrage au drapeau « . Ils viennent d’écoper d’une condamnation 3 ans de prison avec sursis et une amende de 50.000 dh chacun, pour » manque de respect dû au prince ».
Ils sont également condamnés à verser solidairement la somme de 3 millions de dinards en guise de dommage et intérêt et à publier, à leurs frais, le verdict dans deux journaux nationaux arabophones et deux francophones?
Style et thèmes :
Caricaturiste talentueux, doté d’un l’humour satirique particulièrement grinçant à l’égard de la monarchie marocaine, Khalid Gueddar n’a pas son pareil pour critiquer ou ridiculiser les abus d’un régime qui tente, par tous les moyens policiers dont il dispose, de museler la presse indépendante.
» Je crois en ce que je fais, en la liberté d’expression « ? » Nous vivons avec des lois du moyen âge « , a-t-il déclaré après sa dernière condamnation.
Alain Brezault
Exemples BD :
Voir sa série de planches en couleur : « Le roi qui ne voulait plus être roi «
Magazines :
« Al Asr »
« Demain »
« Journal Hebdomadaire »
« Bakchich.
« El Masae »
« Akhbar Al Yaoum »
En 2001, il rejoint l’équipe éditoriale du magazine Demain du célèbre Ali Lmrabet. Caricaturiste, infographiste et maquettiste du magazine, ses dessins satiriques provoquent l’interdiction de publication de Demain en mai 2003.
Khalid n’en poursuit pas moins sa carrière de dynamiteur des m?urs politiques marocains au Journal Hebdomadaire en 2003 où il subit une fois encore les foudres de la censure.
Il est expulsé du pays et, en mai 2006 à Paris, il propose ses planches et ses caricatures, toujours aussi féroces pour le régime de Mohamed VI, à Bakchich. Résultat : sa famille au Maroc est inquiétée par la police locale qui somme l’exilé d’interrompre ses activités dans Bakchich sous peine de représailles.
Il refuse de se soumettre à ce diktat, retourne au Maroc en 2008 et poursuit là-bas son travail de sape de la monarchie marocaine. Ce qui finit par lui valoir une nouvelle inculpation de la part du tribunal de première instance de Casablanca pour avoir caricaturé un cousin du roi, Moulay Ismaíl, dans le quotidien marocain Akhbar Al Yaoum. Gueddar et son directeur sont accusés » d’outrage au drapeau « . Ils viennent d’écoper d’une condamnation 3 ans de prison avec sursis et une amende de 50.000 dh chacun, pour » manque de respect dû au prince ».
Ils sont également condamnés à verser solidairement la somme de 3 millions de dinards en guise de dommage et intérêt et à publier, à leurs frais, le verdict dans deux journaux nationaux arabophones et deux francophones?
Style et thèmes :
Caricaturiste talentueux, doté d’un l’humour satirique particulièrement grinçant à l’égard de la monarchie marocaine, Khalid Gueddar n’a pas son pareil pour critiquer ou ridiculiser les abus d’un régime qui tente, par tous les moyens policiers dont il dispose, de museler la presse indépendante.
» Je crois en ce que je fais, en la liberté d’expression « ? » Nous vivons avec des lois du moyen âge « , a-t-il déclaré après sa dernière condamnation.
Alain Brezault
Exemples BD :
Voir sa série de planches en couleur : « Le roi qui ne voulait plus être roi «
Magazines :
« Al Asr »
« Demain »
« Journal Hebdomadaire »
« Bakchich.
« El Masae »
« Akhbar Al Yaoum »
Partager :