Fiche Personne
Musique
Théâtre
Cinéma/TV
Youssou Ndour
Chanteur/euse, Musicien/ne, Auteur-compositeur/trice, Acteur/trice, Producteur/trice
Sénégal
© DR
Site web : www.fondation-youssou-ndour.org
Français
Interprète, Chanteur, Auteur Compositeur, musicien et Producteur sénégalais.
Parfois crédité sous le nom de
Youssou N’Dour
Youssou Madjiguène N’Dour
Il est né le 1er octobre 1959 à Dakar, Sénégal.
Date de naissance : 1/10/1959
Lieu de naissance : Dakar (Sénégal)
Nationalité : sénégalaise
Zone géographique : Afrique
Qualité : Auteur Chanteur Compositeur Producteur
Langue chantée : Wolof
Style musical : Mbalax
Parmi les stars mondiales de la musique africaine, ce qui singularise Youssou c’est d’avoir bâti sa carrière sur le sol de ses ancêtres. Il n’a jamais considéré qu’habiter Dakar serait un obstacle à sa conquête du monde. Dès 1984, il fait des tournées triomphales dans toute l’Europe et rencontre Peter Gabriel. Ils deviennent amis et en 1988, Youssou N’Dour participe à un périple mondial en compagnie de Sting, Peter Gabriel et Tracy Chapman au profit d’Amnesty International. Depuis, Youssou a sorti plus de dix albums. En 1994 il crée « Seven Seconds », chanté en duo avec Neneh Cherry et fait sa véritable entrée dans la variété internationale. Il chantera aussi avec Axelle Red et Pascal Obispo. En mai 2004, sort son album « Allah Egypte », enregistré avec un orchestre égyptien qui lui vaut le Grammy Award 2005.
Il sont à ce jour quatre à avoir réussi le cross-over de la musique africaine : Myriam Makeba, dans les années 60 ; Manu Dibango dans la décennie suivante; Mory Kanté dans les années 80; et Youssou N’dour dans la fin du siècle. Le compte est bon! Mais la grande différence de You par rapport à ses prédécesseurs, c’est d’avoir accompli sa performance sur le sol de ses ancêtres. Avec cette obstination tranquille qu’on lui connaît, il n’a jamais considéré qu’habiter Dakar serait un obstacle à sa conquête du monde. Bel exemple, et chapeau l’artiste !
Youssou N’dour est né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal. Son père Elimane est ouvrier. Sa mère Ndèye Sokhna Mboup est griotte. Dès son plus jeune âge, il préfère la musique à ses études. Mais ses parents sont intraitables et désirent le voir réussir. Pourtant à onze ans, il décide d’intégrer la troupe théâtrale Sine Dramatique. Remarqué par un musicien du Dounia Orchestra, Pacheco, celui-ci le recommande auprès du Diamono et particulièrement de Charlie Diop. Il entre au sein du groupe et attend patiemment son heure de gloire. Le véritable déclic se produit alors qu’il n’a que treize ans. A l’occasion de la mort de Papa Semba Diop dit Mba, leader du Star Band de Dakar, le Super Diamono compose un morceau que le jeune Youssou, de sa voix si particulière, doit interpréter lors d’un concert de soutien à sa famille à Saint-Louis. C’est un véritable succès.
Après ce premier essai, le Diamono est invité à se produire à Banjul en Gambie. Ne prévenant pas son entourage, Youssou est considéré comme fugueur. A son retour, son père le sermonne et une véritable explication a lieu. Finissant par convaincre son père de sa vocation, Youssou intègre l’Institut des Arts de Dakar. Il y apprend entre autres le solfège.
En 75, Youssou N’dour rejoint un nouvel orchestre nouvellement engagé par un club réputé de la capitale, le Miami. En raison de son jeune âge, c’est le père qui négocie son contrat avec le maître des lieux, Ibra Cassé.
L’Etoile
Il y reste jusqu’en 79, date à laquelle il monte avec un autre chanteur, El Hadj Faye le groupe l’Etoile de Dakar, la direction d’orchestre étant réservée à Badou Ndiaye. Il démarre en trombe avec le tube « Xalis » (l’argent). En 81, les deux chanteurs ne s’entendant plus très bien, Youssou quitte le groupe et en reforme un autre, le Super Etoile. Tout lui réussit. Il est l’incontestable n°1 des hit-parades dans le genre mbalax. Comme les griots dont il descend, il chante la vie quotidienne, l’amitié, ou les fêtes religieuses. Mais sa grande réussite semble être l’invention d’une nouvelle danse qui fait fureur dans les clubs de la capitale sénégalaise, le « ventilateur ». Le tout sur une musique mélangeant rythmes traditionnels et instruments modernes. Quelques tubes, « Wala walo », « Nadakaro » ou « Indépendance » sont la base de son succès. La production de ses albums (souvent distribués en cassette) se fait aux Editions Madingo.
Sa voix légèrement cassée, son autorité au sein de son groupe et son charisme grandissant font de Youssou, le nouvel ambassadeur de la musique sénégalaise. A l’âge de 24 ans, le jeune homme est déjà un homme d’affaire avisé, à la tête d’une véritable entreprise qui emploie musiciens, managers, secrétaires ? Il est aussi propriétaire du Thiossane, le club où le groupe se produit quand il n’est pas en tournée. Enfin, il soigne son image, celle d’un bon musulman qui ne boit pas ni ne fume. Fils exemplaire, il vit avec ses parents dans le quartier de la Médina à Dakar, qui l’a vu grandir.
Si les pays de l’Afrique de l’Ouest accueillent la nouvelle star sénégalaise comme un des leurs, la tournée européenne qui débute en mai 84 semble plus difficile. Elle débute à Paris par l’Africa Fête, festival culturel africain qui pour une soirée accueille les pionniers de l’afro-rock, Osibisa et Youssou N’dour. Le 18 mai 84, ce dernier fait donc un triomphe non seulement devant ses compatriotes immigrés (qui avaient eu l’occasion de le voir à Paris dans un club quelques mois auparavant) mais aussi devant le public parisien. L’événement se passe à l’Espace Ballard et dure trois heures. La tournée se poursuit en Allemagne, en Angleterre, en Suède, en Finlande, en Norvège et en Suisse. En France, il prend contact avec le label Celluloïd et lui confie ses intérêts.
Tam-Tam
Revenu en Afrique, Youssou N’dour entreprend avec le Super Etoile une nouvelle tournée africaine, de la Mauritanie à la Côte d’Ivoire. Artiste ambitieux, il désire faire écouter sa musique et ses chants en wolof au plus grand nombre. Il retourne en France pour le Festival du Printemps de Bourges en 85, joue en première partie du chanteur Jacques Higelin avec le guinéen Mory Kanté dans l’immense salle de Bercy du 12 septembre au 12 octobre à Paris et revient dans la capitale française en décembre pour une semaine de concerts en vedette au Théâtre de la Ville. A cela doit s’ajouter sa participation au disque « Tam Tam pour l’Ethiopie », à l’initiative de Manu Dibango, pour le soutien à la lutte contre la famine dans ce pays. Le voilà donc sur tous les fronts musicaux ce qui ne peut que contribuer au développement de sa carrière internationale.
Après une nouvelle série de concerts à Paris au Théâtre de la ville en mars 86, « You », idole au Sénégal devient un véritable ambassadeur de la musique africaine et va défendre ses couleurs jusque de l’autre côté de l’Atlantique, aux Etats-Unis et au Canada, trois semaines durant. Le succès est à nouveau au rendez-vous et des journaux comme le magasine américain Times ne tarissent pas d’éloge devant la performance musicale et scénique du « showman ».
Rencontré pour la première fois en 84, Peter Gabriel devient vite un ami de Youssou. Il l’embauche d’ailleurs pour faire la première partie de sa tournée américaine avec deux dates mémorables au Madison Square Garden de New York en 87. Sur la lancée, ils font le tour de l’Europe suivant le même principe.
C’est au cour d’un véritable périple mondial en 88 avec des stars comme Sting, Peter Gabriel, ou Tracy Chapman, que Youssou N’dour accède à la cour des grands. Les concerts sont donnés au profit d’Amnesty International. Cette aventure dans laquelle il s’est engagé sans vraiment se rendre compte de l’impact, a métamorphosé son image, de gloire nationale, il devient vedette planétaire.
Le lion
Toujours aussi apprécié dans son pays, il entreprend une tournée qui rassemble 4000 spectateurs à Rufisque, 3000 à Rosso, 4000 à Kaolack ou Zinguichor; et quelques milliers à Nouakchott en Mauritanie. L' »Enfant chéri de la Médina » réussit à cette occasion à réunir quelques quarante techniciens et musiciens, accompagnés d’énormes camions transportant le matériel (alors que les routes ne sont pas toujours praticables). Youssou N’dour semble déterminé à montrer son professionnalisme malgré les difficultés de logistique.
En 1989, sort son premier disque pour le marché international. Signé chez Virgin, « The lion » (« Gaiendé » en wolof) est un album dont les coûts de production sont très importants. Si le mbalax est toujours le moteur essentiel de sa musique, il est accommodé ici de nappes de synthés, et d’arrangements sophistiqués dignes de studios de haute technologie. Peter Gabriel est invité pour un duo « Shakin’ the tree », et joue les grands conseillers es-production. Si certains aficionados de « You », commencent à parler de dénaturation de sa musique, d’autres voient dans ce disque les débuts de la fusion africaine.
En même temps qu’une tournée européenne qui passe par Paris le 2 novembre 90 à l’Olympia, « Set » le deuxième album chez Virgin, sort en octobre (alors qu’il était sorti en décembre 89 sous forme de cassette au Sénégal). Si le Super Etoile de Dakar forme le noyau central des musiciens, quelques treize autres viennent s’y ajouter et introduisent ainsi des sonorités nouvelles (accordéon et violoncelle) même si l’instrument fétiche, le tama ou talking drum (petit tambour d’aisselles) reste la star des instruments. Sans changer d’optique par rapport au précédent album, Youssou donne là toute la mesure de son talent en révélant une richesse musicale considérable.
Si dans l’univers de la world music, les échos sont extrêmement favorables, les ventes de disques semblent insuffisantes pour le label Virgin qui en avril 91, décide de ne pas renouveler le contrat de Youssou N’dour.
Spike A l’occasion d’un show-hommage à Nelson Mandela à Dakar en 91, l’artiste invite Spike Lee, réalisateur noir-américain à venir y assister. Alors que Youssou est en rupture de maison de disques, ce dernier le contacte un peu après pour produire un nouvel album. C’est « Eyes Open » qui sort au printemps 92. Enregistrés à Dakar avec son groupe et Jean-Philippe Rykiel dans un studio très moderne qui appartient à Youssou, les quatorze titres sont chantés en anglais, wolof et français. Les sections de cuivres et le mixage se font à New York. « Africa remembers » dédiée à la diaspora noire est la chanson qui est choisie pour être le support du clip de lancement, réalisé évidemment par Spike Lee.
En juillet de la même année, il reprend une tournée en France qui passe par le Bataclan à Paris les 15 et 16 octobre. Mais c’est l’année suivante, qu’il marque un grand coup en montant un spectacle véritablement créatif : en effet, le 17 juillet, à l’occasion du Festival Paris Quartier d’été, l’Opéra de Paris (Garnier) ouvre ses portes à Youssou N’dour pour « Africa Opera » fresque autour de l’identité africaine avec la participation d’Angélique Kidjo, Aïcha Kone et Djanka Diabaté. Ce type de prestation est peu fréquent dans le temple de l’art lyrique et rend l’événement exceptionnel.
Neneh
De son propre aveu, Youssou estime que sa musique tarde à s’imposer à l’étranger. Pourtant avec le simple intitulé « Seven Seconds » chanté en duo avec Neneh Cherry mais sans consonance africaine, il se fait plus largement connaître du grand public, amateur généralement de musique anglo-saxonne. Véritable carton commercial à travers le monde (1.500.000 exemplaires vendus), le titre lui permet une percée dans le domaine de la variété internationale.
En 94, le nouvel album profite des retombées de « Seven seconds ». Intitulé « Wommat » (Le Guide), il est vite classé dans les charts européens, preuve que la star sénégalaise a enfin conquis les marchés extra africains. On trouve une reprise de Bob Dylan, « Chimes of Freedom » et « Undicided », le simple remixé par le duo français Deep Forest. Youssou se veut ici le guide musical de ses aficionados dont le nombre grandit au fur et à mesure des tournées qu’il effectue régulièrement en Europe et en Afrique de l’Ouest.
Toujours entreprenant, le « Prince du Mbalax » s’aventure dans le monde traditionnel des griots africains (dont il est un descendant) et leurs rend hommage en chantant avec Yandé Codou Sène, grande personnalité de la scène sénégalaise sur un album « Voices of the Heart of Africa ». Chansons traditionnelles et ballades sont au programme de ce disque magnifique, co-produit avec le label allemand, World Network en 96. Le 20 septembre, il décroche avec Papa Wemba, le prix du « meilleur artiste africain » des premiers Trophées de la musique africaine organisés en Afrique du Sud.
But !
En 97, les deux artistes s’associent pour le compte du Comité International de la Croix Rouge, avec d’autres musiciens africains pour une chanson « So why ? », composé par Wally Badarou et qui appelle à la réconciliation de l’Afrique.
Mais l’événement est sans conteste la participation artistique de Youssou N’dour à la Coupe du Monde 98 de football en France. Le titre « la Cour des grands » avec la chanteuse belge Axelle Red comme choriste exceptionnelle, est retenu comme hymne par Michel Platini, responsable de l’organisation de cette grande manifestation. Passionné de football et internationalement reconnu, Youssou N’dour élargit encore son image. Cette année-là, on l’entend également sur l’album d’Alan Stivell, « 1 Duar ». Mais si aucun nouvel album n’apparaît dans le paysage musical international, Youssou ne sort pas moins de quatre cassettes au cours de l’année 98.
Au printemps 99, il donne un concert exceptionnel sur la scène new-yorkaise du Hammerstein Ballroom au cours duquel Stevie Wonder fait une apparition mémorable.
Devenu star, chacun de ses disques est attendu avec beaucoup d’intérêt. C’est le cas de « Joko » (From Village to town) qui après de long mois de maturation voit enfin le jour en février 2000. Pour le marché international, Youssou déploie les grands moyens. Sur cet album, il y a Wyclef des Fugees qu’il a rencontré à Londres et qui a travaillé sur trois titres. Il y a aussi Peter Gabriel et Sting qui viennent apporter leur contribution en chantant sur un titre chacun. Finalement, la musique du chanteur sénégalais s’apparente à une pop de facture internationale, que celui-ci ne renie d’ailleurs pas du tout.
C’est cette double casquette de chanteur traditionnel et de chanteur international que Youssou N’Dour souhaite mettre en avant lors du Grand Bal qu’il donne à Paris Bercy le 21 octobre 2000. Il organise même la venue à Paris d’une partie de ses fans sénégalais. Composé de deux parties, le spectacle présente d’abord une série de duos de l’artiste avec des chanteurs aussi variés que Cesaria Evora, Zazie, Passi ou Peter Gabriel. Puis après une longue pause, c’est le moment du grand bal qui dure toute la nuit.
Le Grand Bal de Bercy devient alors un événement annuel que tous les fans’ club de Youssou ne ratent pour rien au monde.
Chanteur et musicien remarquable, homme d’affaire avisé, la star sénégalaise multiplie les activités et semble vouloir occuper tous les terrains de la création musicale. S’il produit d’autres artistes comme Cheikh Lô, Positive Black Soul, Pacotille c’est pour favoriser le mouvement artistique africain, pour les aider à se structurer et leur donner une chance de réussir le crossover. Vaste entreprise qui ne fait pas peur à l' »Enfant de la Médina » !
Twitter: @YoussouNdourSN
Parfois crédité sous le nom de
Youssou N’Dour
Youssou Madjiguène N’Dour
Il est né le 1er octobre 1959 à Dakar, Sénégal.
Date de naissance : 1/10/1959
Lieu de naissance : Dakar (Sénégal)
Nationalité : sénégalaise
Zone géographique : Afrique
Qualité : Auteur Chanteur Compositeur Producteur
Langue chantée : Wolof
Style musical : Mbalax
Parmi les stars mondiales de la musique africaine, ce qui singularise Youssou c’est d’avoir bâti sa carrière sur le sol de ses ancêtres. Il n’a jamais considéré qu’habiter Dakar serait un obstacle à sa conquête du monde. Dès 1984, il fait des tournées triomphales dans toute l’Europe et rencontre Peter Gabriel. Ils deviennent amis et en 1988, Youssou N’Dour participe à un périple mondial en compagnie de Sting, Peter Gabriel et Tracy Chapman au profit d’Amnesty International. Depuis, Youssou a sorti plus de dix albums. En 1994 il crée « Seven Seconds », chanté en duo avec Neneh Cherry et fait sa véritable entrée dans la variété internationale. Il chantera aussi avec Axelle Red et Pascal Obispo. En mai 2004, sort son album « Allah Egypte », enregistré avec un orchestre égyptien qui lui vaut le Grammy Award 2005.
Il sont à ce jour quatre à avoir réussi le cross-over de la musique africaine : Myriam Makeba, dans les années 60 ; Manu Dibango dans la décennie suivante; Mory Kanté dans les années 80; et Youssou N’dour dans la fin du siècle. Le compte est bon! Mais la grande différence de You par rapport à ses prédécesseurs, c’est d’avoir accompli sa performance sur le sol de ses ancêtres. Avec cette obstination tranquille qu’on lui connaît, il n’a jamais considéré qu’habiter Dakar serait un obstacle à sa conquête du monde. Bel exemple, et chapeau l’artiste !
Youssou N’dour est né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal. Son père Elimane est ouvrier. Sa mère Ndèye Sokhna Mboup est griotte. Dès son plus jeune âge, il préfère la musique à ses études. Mais ses parents sont intraitables et désirent le voir réussir. Pourtant à onze ans, il décide d’intégrer la troupe théâtrale Sine Dramatique. Remarqué par un musicien du Dounia Orchestra, Pacheco, celui-ci le recommande auprès du Diamono et particulièrement de Charlie Diop. Il entre au sein du groupe et attend patiemment son heure de gloire. Le véritable déclic se produit alors qu’il n’a que treize ans. A l’occasion de la mort de Papa Semba Diop dit Mba, leader du Star Band de Dakar, le Super Diamono compose un morceau que le jeune Youssou, de sa voix si particulière, doit interpréter lors d’un concert de soutien à sa famille à Saint-Louis. C’est un véritable succès.
Après ce premier essai, le Diamono est invité à se produire à Banjul en Gambie. Ne prévenant pas son entourage, Youssou est considéré comme fugueur. A son retour, son père le sermonne et une véritable explication a lieu. Finissant par convaincre son père de sa vocation, Youssou intègre l’Institut des Arts de Dakar. Il y apprend entre autres le solfège.
En 75, Youssou N’dour rejoint un nouvel orchestre nouvellement engagé par un club réputé de la capitale, le Miami. En raison de son jeune âge, c’est le père qui négocie son contrat avec le maître des lieux, Ibra Cassé.
L’Etoile
Il y reste jusqu’en 79, date à laquelle il monte avec un autre chanteur, El Hadj Faye le groupe l’Etoile de Dakar, la direction d’orchestre étant réservée à Badou Ndiaye. Il démarre en trombe avec le tube « Xalis » (l’argent). En 81, les deux chanteurs ne s’entendant plus très bien, Youssou quitte le groupe et en reforme un autre, le Super Etoile. Tout lui réussit. Il est l’incontestable n°1 des hit-parades dans le genre mbalax. Comme les griots dont il descend, il chante la vie quotidienne, l’amitié, ou les fêtes religieuses. Mais sa grande réussite semble être l’invention d’une nouvelle danse qui fait fureur dans les clubs de la capitale sénégalaise, le « ventilateur ». Le tout sur une musique mélangeant rythmes traditionnels et instruments modernes. Quelques tubes, « Wala walo », « Nadakaro » ou « Indépendance » sont la base de son succès. La production de ses albums (souvent distribués en cassette) se fait aux Editions Madingo.
Sa voix légèrement cassée, son autorité au sein de son groupe et son charisme grandissant font de Youssou, le nouvel ambassadeur de la musique sénégalaise. A l’âge de 24 ans, le jeune homme est déjà un homme d’affaire avisé, à la tête d’une véritable entreprise qui emploie musiciens, managers, secrétaires ? Il est aussi propriétaire du Thiossane, le club où le groupe se produit quand il n’est pas en tournée. Enfin, il soigne son image, celle d’un bon musulman qui ne boit pas ni ne fume. Fils exemplaire, il vit avec ses parents dans le quartier de la Médina à Dakar, qui l’a vu grandir.
Si les pays de l’Afrique de l’Ouest accueillent la nouvelle star sénégalaise comme un des leurs, la tournée européenne qui débute en mai 84 semble plus difficile. Elle débute à Paris par l’Africa Fête, festival culturel africain qui pour une soirée accueille les pionniers de l’afro-rock, Osibisa et Youssou N’dour. Le 18 mai 84, ce dernier fait donc un triomphe non seulement devant ses compatriotes immigrés (qui avaient eu l’occasion de le voir à Paris dans un club quelques mois auparavant) mais aussi devant le public parisien. L’événement se passe à l’Espace Ballard et dure trois heures. La tournée se poursuit en Allemagne, en Angleterre, en Suède, en Finlande, en Norvège et en Suisse. En France, il prend contact avec le label Celluloïd et lui confie ses intérêts.
Tam-Tam
Revenu en Afrique, Youssou N’dour entreprend avec le Super Etoile une nouvelle tournée africaine, de la Mauritanie à la Côte d’Ivoire. Artiste ambitieux, il désire faire écouter sa musique et ses chants en wolof au plus grand nombre. Il retourne en France pour le Festival du Printemps de Bourges en 85, joue en première partie du chanteur Jacques Higelin avec le guinéen Mory Kanté dans l’immense salle de Bercy du 12 septembre au 12 octobre à Paris et revient dans la capitale française en décembre pour une semaine de concerts en vedette au Théâtre de la Ville. A cela doit s’ajouter sa participation au disque « Tam Tam pour l’Ethiopie », à l’initiative de Manu Dibango, pour le soutien à la lutte contre la famine dans ce pays. Le voilà donc sur tous les fronts musicaux ce qui ne peut que contribuer au développement de sa carrière internationale.
Après une nouvelle série de concerts à Paris au Théâtre de la ville en mars 86, « You », idole au Sénégal devient un véritable ambassadeur de la musique africaine et va défendre ses couleurs jusque de l’autre côté de l’Atlantique, aux Etats-Unis et au Canada, trois semaines durant. Le succès est à nouveau au rendez-vous et des journaux comme le magasine américain Times ne tarissent pas d’éloge devant la performance musicale et scénique du « showman ».
Rencontré pour la première fois en 84, Peter Gabriel devient vite un ami de Youssou. Il l’embauche d’ailleurs pour faire la première partie de sa tournée américaine avec deux dates mémorables au Madison Square Garden de New York en 87. Sur la lancée, ils font le tour de l’Europe suivant le même principe.
C’est au cour d’un véritable périple mondial en 88 avec des stars comme Sting, Peter Gabriel, ou Tracy Chapman, que Youssou N’dour accède à la cour des grands. Les concerts sont donnés au profit d’Amnesty International. Cette aventure dans laquelle il s’est engagé sans vraiment se rendre compte de l’impact, a métamorphosé son image, de gloire nationale, il devient vedette planétaire.
Le lion
Toujours aussi apprécié dans son pays, il entreprend une tournée qui rassemble 4000 spectateurs à Rufisque, 3000 à Rosso, 4000 à Kaolack ou Zinguichor; et quelques milliers à Nouakchott en Mauritanie. L' »Enfant chéri de la Médina » réussit à cette occasion à réunir quelques quarante techniciens et musiciens, accompagnés d’énormes camions transportant le matériel (alors que les routes ne sont pas toujours praticables). Youssou N’dour semble déterminé à montrer son professionnalisme malgré les difficultés de logistique.
En 1989, sort son premier disque pour le marché international. Signé chez Virgin, « The lion » (« Gaiendé » en wolof) est un album dont les coûts de production sont très importants. Si le mbalax est toujours le moteur essentiel de sa musique, il est accommodé ici de nappes de synthés, et d’arrangements sophistiqués dignes de studios de haute technologie. Peter Gabriel est invité pour un duo « Shakin’ the tree », et joue les grands conseillers es-production. Si certains aficionados de « You », commencent à parler de dénaturation de sa musique, d’autres voient dans ce disque les débuts de la fusion africaine.
En même temps qu’une tournée européenne qui passe par Paris le 2 novembre 90 à l’Olympia, « Set » le deuxième album chez Virgin, sort en octobre (alors qu’il était sorti en décembre 89 sous forme de cassette au Sénégal). Si le Super Etoile de Dakar forme le noyau central des musiciens, quelques treize autres viennent s’y ajouter et introduisent ainsi des sonorités nouvelles (accordéon et violoncelle) même si l’instrument fétiche, le tama ou talking drum (petit tambour d’aisselles) reste la star des instruments. Sans changer d’optique par rapport au précédent album, Youssou donne là toute la mesure de son talent en révélant une richesse musicale considérable.
Si dans l’univers de la world music, les échos sont extrêmement favorables, les ventes de disques semblent insuffisantes pour le label Virgin qui en avril 91, décide de ne pas renouveler le contrat de Youssou N’dour.
Spike A l’occasion d’un show-hommage à Nelson Mandela à Dakar en 91, l’artiste invite Spike Lee, réalisateur noir-américain à venir y assister. Alors que Youssou est en rupture de maison de disques, ce dernier le contacte un peu après pour produire un nouvel album. C’est « Eyes Open » qui sort au printemps 92. Enregistrés à Dakar avec son groupe et Jean-Philippe Rykiel dans un studio très moderne qui appartient à Youssou, les quatorze titres sont chantés en anglais, wolof et français. Les sections de cuivres et le mixage se font à New York. « Africa remembers » dédiée à la diaspora noire est la chanson qui est choisie pour être le support du clip de lancement, réalisé évidemment par Spike Lee.
En juillet de la même année, il reprend une tournée en France qui passe par le Bataclan à Paris les 15 et 16 octobre. Mais c’est l’année suivante, qu’il marque un grand coup en montant un spectacle véritablement créatif : en effet, le 17 juillet, à l’occasion du Festival Paris Quartier d’été, l’Opéra de Paris (Garnier) ouvre ses portes à Youssou N’dour pour « Africa Opera » fresque autour de l’identité africaine avec la participation d’Angélique Kidjo, Aïcha Kone et Djanka Diabaté. Ce type de prestation est peu fréquent dans le temple de l’art lyrique et rend l’événement exceptionnel.
Neneh
De son propre aveu, Youssou estime que sa musique tarde à s’imposer à l’étranger. Pourtant avec le simple intitulé « Seven Seconds » chanté en duo avec Neneh Cherry mais sans consonance africaine, il se fait plus largement connaître du grand public, amateur généralement de musique anglo-saxonne. Véritable carton commercial à travers le monde (1.500.000 exemplaires vendus), le titre lui permet une percée dans le domaine de la variété internationale.
En 94, le nouvel album profite des retombées de « Seven seconds ». Intitulé « Wommat » (Le Guide), il est vite classé dans les charts européens, preuve que la star sénégalaise a enfin conquis les marchés extra africains. On trouve une reprise de Bob Dylan, « Chimes of Freedom » et « Undicided », le simple remixé par le duo français Deep Forest. Youssou se veut ici le guide musical de ses aficionados dont le nombre grandit au fur et à mesure des tournées qu’il effectue régulièrement en Europe et en Afrique de l’Ouest.
Toujours entreprenant, le « Prince du Mbalax » s’aventure dans le monde traditionnel des griots africains (dont il est un descendant) et leurs rend hommage en chantant avec Yandé Codou Sène, grande personnalité de la scène sénégalaise sur un album « Voices of the Heart of Africa ». Chansons traditionnelles et ballades sont au programme de ce disque magnifique, co-produit avec le label allemand, World Network en 96. Le 20 septembre, il décroche avec Papa Wemba, le prix du « meilleur artiste africain » des premiers Trophées de la musique africaine organisés en Afrique du Sud.
But !
En 97, les deux artistes s’associent pour le compte du Comité International de la Croix Rouge, avec d’autres musiciens africains pour une chanson « So why ? », composé par Wally Badarou et qui appelle à la réconciliation de l’Afrique.
Mais l’événement est sans conteste la participation artistique de Youssou N’dour à la Coupe du Monde 98 de football en France. Le titre « la Cour des grands » avec la chanteuse belge Axelle Red comme choriste exceptionnelle, est retenu comme hymne par Michel Platini, responsable de l’organisation de cette grande manifestation. Passionné de football et internationalement reconnu, Youssou N’dour élargit encore son image. Cette année-là, on l’entend également sur l’album d’Alan Stivell, « 1 Duar ». Mais si aucun nouvel album n’apparaît dans le paysage musical international, Youssou ne sort pas moins de quatre cassettes au cours de l’année 98.
Au printemps 99, il donne un concert exceptionnel sur la scène new-yorkaise du Hammerstein Ballroom au cours duquel Stevie Wonder fait une apparition mémorable.
Devenu star, chacun de ses disques est attendu avec beaucoup d’intérêt. C’est le cas de « Joko » (From Village to town) qui après de long mois de maturation voit enfin le jour en février 2000. Pour le marché international, Youssou déploie les grands moyens. Sur cet album, il y a Wyclef des Fugees qu’il a rencontré à Londres et qui a travaillé sur trois titres. Il y a aussi Peter Gabriel et Sting qui viennent apporter leur contribution en chantant sur un titre chacun. Finalement, la musique du chanteur sénégalais s’apparente à une pop de facture internationale, que celui-ci ne renie d’ailleurs pas du tout.
C’est cette double casquette de chanteur traditionnel et de chanteur international que Youssou N’Dour souhaite mettre en avant lors du Grand Bal qu’il donne à Paris Bercy le 21 octobre 2000. Il organise même la venue à Paris d’une partie de ses fans sénégalais. Composé de deux parties, le spectacle présente d’abord une série de duos de l’artiste avec des chanteurs aussi variés que Cesaria Evora, Zazie, Passi ou Peter Gabriel. Puis après une longue pause, c’est le moment du grand bal qui dure toute la nuit.
Le Grand Bal de Bercy devient alors un événement annuel que tous les fans’ club de Youssou ne ratent pour rien au monde.
Chanteur et musicien remarquable, homme d’affaire avisé, la star sénégalaise multiplie les activités et semble vouloir occuper tous les terrains de la création musicale. S’il produit d’autres artistes comme Cheikh Lô, Positive Black Soul, Pacotille c’est pour favoriser le mouvement artistique africain, pour les aider à se structurer et leur donner une chance de réussir le crossover. Vaste entreprise qui ne fait pas peur à l' »Enfant de la Médina » !
Twitter: @YoussouNdourSN
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From Senegal to the World: 80s Classics & RaritiesAlbum – 2012From Senegal To The World: 80s Classics & Rarities album by Youssou N’Dour was released Oct 02, 2012 on the Na…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Dakar – kingstonAlbum – 20101. Marley 2. Medina 3. Joker 4. Bololene 5. Bamba 6. Black Woman 7. Survie 8. Africa Dream Again 9. Di…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Alsaama dayAlbum – 2007Sorti le 10 avril 2007 au Sénégal, le nouvel album de Youssou Ndour comporte huit (8) titres tous inédits que …Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Blood diamondBande Originale du Film – 2007Bande Originale signée James Newton Howard aux saveurs exotiques pour grand orchestre et coeur. A noter la pré…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Desert Blues 1Compilation – 2006Etrange et très belle « compilation ». Non, ne soyez pas rebuté par un sous-titre en français (Ambiance du Sahar…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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No Child Soldiers (Mobilisation pour la demobilisation des enfants soldats)Compilation – 20061. United Artists « Bemamou – Enfants soldats » 4 : 09 avec Alpha Blondy, Ben Okafor, Angélique Kidjo, Mama Kei…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Sound of the worldCompilation – 2005« The Sound Of The World » is the consummate collection of what is happening now in World Music and what is abou…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Couleur CaféCompilation – 200475 minutes de musique ensoleillée pour 15 ans de Couleur Café ! Avec Sergent Garcia, Ska-P, Sizzla, Orishas, …Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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SantAlbum – 2003Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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20 years history / The very best of Syllart ProductionsCompilation – 2003Coffret 5 CdsYoussou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Desert Blues 2Compilation – 2002« Behr bela ma », mer sans eau, c’est ainsi que les chameliers arabes appelaient le Sahara, le plus grand désert…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Spirit of AfricaCompilation – 1999Lire l’article Africultures lié.Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Joko, from village to townAlbum – 2000Enfin le nouvel album du roi du Mbalax, Youssou N’dour ! Avec Joko, le Sénégalais nous transporte dans son uni…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
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Building BridgesCompilation – 2001C’est à la suite d’un concert donné à Genève pour le 50è anniversaire du Haut Commissariat des Nations Unies p…Youssou Ndour est lié(e) à ce Disque en tant que chanteur/euse
Films(s)
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Orchestra Baobab, une autre histoire du SénégalMoyen-métrage – 2021Plusieurs fois porté disparu, le grand Orchestra Baobab raconte son morceau « Utrus Horas », l’âge d’or d’un Dakar qui n’existe plus. L’histoire postindépendance du Sénégal est racontée à travers des images d’archives rar…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Cheval Blanc (Le)Long-métrage – 2015Comme la plupart des familles polygames en Afrique, Gorgui MBAYE, un homme rural typiquement sénégalais dans la quarantaine, possède trois femmes et neuf enfants. Il n’est pas seulement un père irresponsable mais il util…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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O Sembène – أ.سمبانMoyen-métrage – 2013Portrait du père du cinéma africain. Mali, 2012, Documentaire, 56′, Couleur Réalisation : Souleymane Cissé Image : Souleymane Cissé Musique : Youssou Ndour, musique traditionnelle de Tanzanie Montage : You…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que auteur-compositeur/trice
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KuumbaLong-métrage – 2009Inspiré d’un conte populaire du Sénégal, KUUMBA est un film long-métrage dans un style de narration action aventure tout public et qui s’adresse prioritairement à une cible universelle de 6-12 ans. La culture africain…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que compositeur
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Yandé Codou, la griotte de SenghorMoyen-métrage – 2008collection Lumière d’Afrique 01 (Africadoc) La cantatrice Yandé Codou Sène (80 ans environ) est un des derniers mohicans de la poésie polyphonique sérère. Ce film est un regard intime sur une diva qui a traversé l’his…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que compositeur
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Youssou Ndour: I Bring What I LoveLong-métrage – 2008Le film retrace l’enregistrement de l’album « Egypt », sorti en 2004 qui lui a valu le Grammy award (USA) en 2005 ainsi que la vie du lead vocal du Super étoile. La réalisatrice Chai Vasarhelyi (américaine de père brésili…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Amazing Grace (La Grâce du ciel), dir. AptedLong-métrage – 2007De 1789 à 1807, le député anglais William Wilberforce, ami du premier ministre William Pitt, va lutter avec passion pour faire adopter par le Parlement un projet de loi visant à abolir l’esclavage européen dans l’Empire …Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Retour à GoréeLong-métrage – 2007Retour à Gorée raconte le périple du chanteur sénégalais Youssou Ndour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu’ils ont inventée : le jazz. Son défi : rapporter en Afrique un répertoire de jazz et le chanter…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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De fil en aiguilleCourt-métrage – 2006Astou, couturière sénégalaise, vit à Paris depuis 10 ans. Maty et Moussa, ses deux plus grands enfants, vivent avec elle en France. Chérif, Ndéye et Moulaye, les plus jeunes, vivent encore au Sénégal. Astou, qui travail…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que auteur-compositeur/trice
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Un amour d’enfantLong-métrage – 2003Une chronique des amitiés et amours d’enfants d’une douzaine d’années, entre l’école, la rue et les séparations de la vie. C'est une chronique des relations amic…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que auteur-compositeur/trice
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Prix du pardon (Le) | NdeysaanLong-métrage – 2001Un épais brouillard tombe depuis plusieurs jours, sur un petit village de la côte sud du Sénégal, empêchant les pirogues de partir en mer. Le vieux marabout du village est mourant et ne p…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que auteur-compositeur/trice
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Youssou N’Dour : Le MessagerMoyen-métrage – 2001Quinze millions d’albums vendus dans le monde et un engagement humanitaire qui lui donne une place de choix auprès des organismes internationaux, le chanteur sénégalais Youssou N’Dour reste avant tout un messager entre l…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Spirit of AfricaMoyen-métrage – 2001Quelles sont les initiatives qui fonctionnent dans la lutte contre le sida ? La réponse dans ce film qui propose une plongée en apnée en Ouganda, ce pays africain frappé de plein fouet par le virus. La caméra suit les pa…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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SiguiMoyen-métrage – 1998Depuis les années 80, la plupart des musiciens africains quittent le continent. Les raisons avancées : pas de studio d'enregistrement, manque d'infrastructures de production et de distribution. L…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Kirikou et la sorcièreLong-métrage – 1998Le minuscule Kirikou naît dans un village d’Afrique sur lequel une sorcière, Karaba, a jeté un terrible sort : la source est asséchée, les villageois rançonnés, les hommes sont kidnappés et disparaissent mystérieusement….Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que chanteur/euse
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SikiLong-métrage – 1992Ce brillant documentaire raconte la vie de Louis Mbarick Fall, jeune Sénégalais mondialement connu entre la première et la seconde gerra mondiales sous le nom de « Battling Siki ». Ce champion de boxe – né à Saint-Louis (S…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que auteur-compositeur/trice
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Youssou N’DourMoyen-métrage – 1989Le chanteur sénégalais Youssou N’Dour a participé à la tournée mondiale du concert « Human Rights Now » de 1989, où il a interprété sa composition « Nelson Mandela ». Au cours de ce film-portrait, on assiste aux préparatifs …Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Xew XewLong-métrage – 1983Xady, est une jeune femme née à Dakar de la classe moyenne des fonctionnaires. Elle est étudiante en sociologie à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Attirée par la musiq…Youssou Ndour est lié(e) à ce film en tant que chanteur/euse
Livres(s)
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Sénégal, cuisine intime et gourmandeYoussou N’Dour chante l’atmosphère, le rythme et la saveur de son enfance à Dakar. Il raconte les ambiances du marché, les immuables rituels de la préparation du repas, entre femmes, la famille réunie autour du…Youssou Ndour est lié(e) à ce livre en tant que ecrivain/ne
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Youssou N’Dour, le griot planétaireBiographieParmi les rares musiciens africains qui ont émergé sur la scène internationale, le Sénégalais Youssou N’dour occupe une place à part. D’abord il est le seul qui a su devenir une star mondiale sans émigrer. « Yo…Youssou Ndour est lié(e) à ce livre en tant que chanteur/euse
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