Fiche Personne
Arts plastiques
Photo
Ambroise Ngaimoko
Photographe
République démocratique du Congo
Français
Né en 1949, Angola.
Vit à Kinshasa, République Démocratique du Congo.
En 1961, fuyant la guerre d'indépendance qui sévissait en Angola, Ambroise Nagaimoko arrive à l'âge de 12 ans à Kinshasa avec sa mère et ses soeurs. Seul homme de la famille, il travaille comme mécanicien puis opérateur dans des cinémas de plein-air. Il débute la photographie en 1968 grâce à son oncle Marques Ndodão, qui possédait deux studios et qui lui offrit son premier appareil: un Yashica 6×6.
Il s'installe en 1971 dans son studio 3Z de Kitambo, nom symbolisant les trois Zaïres: le pays, la monnaie et le fleuve.
Il connu la reconnaissance au cours des années 70 grâce à une technique innovatrice avec laquelle il développait deux portraits sur la même photo en réutilisant le même négatif à deux reprises.
Ce culte du clonage n'est pas sans rappeler les rites accomplis pour la disparition d'un jumeau.
En pleine vague de Zaïrianisation, il y eut une pénurie de film noir et blanc 6×6 et, avec l'arrivée de la pellicule couleur qui en résulta, Ngaimoko perdu sa clientèle.
Il se résigna à utilisé le format 24×36 pour faire son travail basé sur l'identité.
Les attitudes prises devant l'objectif laissent imaginer des scénarios où les dandies, souvent à la peau artificiellement blanchie, deviennent les héros d'une aventure.
En 1997, il renomme son studio 3C (pour les trois Congos).
Vit à Kinshasa, République Démocratique du Congo.
En 1961, fuyant la guerre d'indépendance qui sévissait en Angola, Ambroise Nagaimoko arrive à l'âge de 12 ans à Kinshasa avec sa mère et ses soeurs. Seul homme de la famille, il travaille comme mécanicien puis opérateur dans des cinémas de plein-air. Il débute la photographie en 1968 grâce à son oncle Marques Ndodão, qui possédait deux studios et qui lui offrit son premier appareil: un Yashica 6×6.
Il s'installe en 1971 dans son studio 3Z de Kitambo, nom symbolisant les trois Zaïres: le pays, la monnaie et le fleuve.
Il connu la reconnaissance au cours des années 70 grâce à une technique innovatrice avec laquelle il développait deux portraits sur la même photo en réutilisant le même négatif à deux reprises.
Ce culte du clonage n'est pas sans rappeler les rites accomplis pour la disparition d'un jumeau.
En pleine vague de Zaïrianisation, il y eut une pénurie de film noir et blanc 6×6 et, avec l'arrivée de la pellicule couleur qui en résulta, Ngaimoko perdu sa clientèle.
Il se résigna à utilisé le format 24×36 pour faire son travail basé sur l'identité.
Les attitudes prises devant l'objectif laissent imaginer des scénarios où les dandies, souvent à la peau artificiellement blanchie, deviennent les héros d'une aventure.
En 1997, il renomme son studio 3C (pour les trois Congos).
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