Clara Ekeke

Je m’appelle Clara et j’ai immigré aux États-Unis avec ma famille il y a de cela plusieurs années. D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé et soutenu les arts. La raison d’être de House of Djeli part d’un constat simple et de mon expérience personnelle : bien que nos racines soient communes, nos expériences en tant que « Noirs » sont très différentes. La plupart d’entre nous vivent en groupes fermés, dans les limites de ce que nous connaissons, pensant la plupart du temps du mal de ceux qui n’ont pas notre couleur de peau. Cela crée un manque de communication et d’interaction qui creuse un fossé et favorise les malentendus.

Que nous soyons originaires d’Afrique, des Amériques ou des Caraïbes, nous ressentons le besoin de créer un pont qui nous permette d’apprendre les uns des autres en tant que frères et sÅ“urs. House of Djeli est ma contribution à la création d’un dialogue et à la promotion du panafricanisme culturel. Les arts et les cultures sont une force motrice pour le développement des pays du continent et d’ailleurs. Conscients que nous partageons cette planète avec d’autres cultures, nous utilisons ce « soft power » que sont les arts et les cultures pour atteindre les mêmes objectifs que ceux mentionnés ci-dessus. C’est important et c’est possible.

My name is Clara, and I immigrated to the United States with my family several years back. I have been a lover and supporter of the arts for as long as I can remember. The raison d’être of House of Djeli starts from a simple observation and from my personal experience: although our roots are common, our experiences as « Blacks » are very different. Most of us live in clusters, within the confines of what we know, assuming-most times-the worst about other skin folks. In addition to that, the lack of communication and interaction drives a bigger gap between us and fosters further misunderstandings.

Whether from Africa, the Americas, or the Caribbean, the need is felt to create a bridge that will allow us to learn from each other as brothers and sisters. House of Djeli is my contribution to create a dialogue and promote cultural pan-Africanism. It is a fact that the arts and cultures are a driving force for the development of countries on the continent and elsewhere. Aware that we share this planet with other cultures, we also use this soft « power, » that is the arts and cultures, in order to achieve the same objectives mentioned above. The vision is grand and possible.