Fiche Personne
Théâtre

Saïda Churchill

Dramaturge
Maroc

Français

Mon Curriculum Vitae
Je suis née dans le Rif, les montagnes du nord du Maroc. A moins d’un an, j’accompagne mes parents vers la France. Je suis la septième. Il naîtra encore deux garçons après moi.
Le hasard d’une promesse d’embauche chez Peugeot arrête mes parents à Mulhouse et nous loge dans une grande tour de banlieue : la Z.U.P !
Une enfance normale, une scolarité brillante, et, tombés d’on ne sait où, un tempérament d’artiste et une aversion totale pour le poste de télé, instrument de coupure.
Je m’empare de ce fameux « bac » et m’en vais exercer mes talents à Besançon, cette fois, dans une fac de lettres où, après une licence de « Français lettres modernes » et trois ans d’ennui, je débarque à Paris étudier les hauts et les bas d’une vie de bohème.
A vingt-cinq ans, je découvre le goût d’une drogue tenace : La Comédie.
Je traîne tout d’abord dans deux cours importants : ceux de Nils Arestrup et Maurice Bénichou, puis je m’inscris au cours Dullin où je réalise qu’il vaut mieux me comporter comme si je n’avais plus besoin de cours.
Ma rencontre avec Romain Bouteille me fait écrire; pour une littéraire de vocation, jusque-là, rien d’anormal. Là, commence une « carrière ».
En 1990, je démarre avec « Y’en a pas que des belles » chez Maurice Alezrah à la Vieille Grille. Ce qui m’a valu entre autre, une très élogieuse critique de Bernard Thomas dans « le Canard Enchaîné »! (Je m’voyais déjà, en haut de l’affi-cheu…)
Juste après, Romain Bouteille, m’embarque faire la première partie de son spectacle « Les femmes des gens  » dans une centaine de villes de France.
En 94, il écrit « Coupeurs de virages », un duo pour nous deux. Deux heures et demi d’un spectacle qui n’épargne rien, ni personne: deux sociologues extra-terrestres qui jugent les comportements humains. Très drôle ! Tournée dans toute la France et dans DIX-HUIT pays d’Afrique!!!
1996 : On se sépare dans « Votre Honneur », duo qui devient un solo pour Romain.
1997 : Paris, c’est fini ! ! On décide de s’installer à Marseille. Un petit garçon: Shams.
Je reprends « Y’en a pas que des belles » en changeant la mise en scène en Juillet 97 au festival d’Avignon sur la Péniche Dolphin Blues ; puis en tournée en France dans plusieurs cafés-théâtres.
Par la suite, je mets en place mon nouveau spectacle : « J’arrive » que je présente au festival d’Avignon, puis au Point-Virgule, ce qui signifie un retour à Paris !
Reprise de « J’arrive » au Théâtre de la Main d’Or: incompatibilité d’humeur avec Dieudonné (comme quoi on peut être pro-palestinien et ne pas être apprécié de cette personne!)
L’année suivante ne sera pas totalement « sabbatique » compte tenu de la création d’une espèce de troupe , « Les Autres » regroupant quelques individualistes au Sunset leur permettant d’être sur scène tous les dimanches. Rencontre avec Clair et Mamane.
Mais disons quand même que, durant un an, j’ai laissé passer un ou deux trains avant de replanter mon décor, Gare de Lyon, au « Taninna », puis à « l’Espace B Villette », en Juillet, au « Cinéma Utopia » pendant le Festival d’Avignon, entre octobre 2002 et Février 2003, au « Théâtre François Dyrek » (Joinville le Pont), au Cinéma « Le Clap » (Bollene), à Manosque , à « L’Anagramme » (Lyon), à La Rochelle avant de m’installer à Paris « Théâtre de la Providence », « Au Funambule » (4 octobre-29 décembre 2003), de repartir en tournée au Puy-en-Velay, à Saint-Etienne, à Chartres, à Manosque, à Saint-Dizier, à Lyon et dans la région parisienne et à Paris, au LUCERNAIRE, à partir du 16 juin au 5 septembre 2004. Le spectacle « J’arrive » a bénéficé d’un grand soutien des critiques de théâtre (Libération, le Figaro, Charlie Hebdo, le Canard Enchaîné, Télérama, Pariscope, Fluide Glacial, Le Nouvel Observateur,Zurban, Politis, l’Avant-Scène,Figaroscope, À Nous Paris, Jeune Afrique, Maroc Hebdo et le Matin du Sahara)… La télé en revanche semble ne pas s’intérésser à moi. Juste retour des choses.
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