Alain Kamal Martial

Enfant de Mayotte, Alain Kamal s’adonne à l’écriture, un peu comme s’il était tombé dedans, inconsciemment. Après une jeunesse passée à nourrir son écriture, il s’inscrit à la Faculté de Lettres en métropole. Il y découvre Baudelaire et s’y retrouve : « Sa poésie m’inspirait vraiment, je me reconnaissais dans cette vie cassée. Comme si dans l’existence, il y avait un vide, une certaine monotonie dans laquelle je ne me retrouvais pas. J’avais instinctivement besoin de m’évader. L’influence de ma mère a été également essentielle : j’ai grandi dans les traditions orales, bercé par les contes et légendes. Et dans mon théâtre, il existe un retour à ce que j’appellerais « l’oraliture ». »
Rébellion, attachement au tellurique, à tout ce qui prend part à la vie humaine, Alain Kamal créé sa compagnie à Mayotte, « IstaMbul », et recrute les jeunes mahorais à qui il apprendra l’art et l’expression théâtrale.
En 2001, il emporte le 1er Prix Défi Jeunes avec sa première pièce de théâtre « La rupture de chaire ». En 2002, il gagne le 1er Prix du Grand Concours Littéraire de l’Océan Indien et le Prix du Théâtre de l’Océan Indien avec une pièce théâtrale sur fond historique « Zakia Madi ».
Bibliographie :
« La rupture de chaire » – éditions L’Harmattan
« Zakia Madi » – éditions L’Harmattan
« Papa m’a suicider »