Fiche Structure
Cinéma/TV
Insas
INSAS – Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et des Techniques de Diffusion de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Statut : Administration publique
Genre : Production
Adresse : Rue Thérésienne, 8 1000 BRUXELLES
Pays concerné : Belgique
Téléphone(s) : +32 25 11 92 86 | +32 2 325 61 90, admissi
Fax : +32 2 511 02 79

Français

L’INSAS (Institut Supérieur des Arts) est une école supérieure des arts du spectacle et des techniques de diffusion et de communication de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique).

L’Ecole
Au cours de ses cinquante années d’existence, l’INSAS, Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et des Techniques de Diffusion, s’est forgé une réputation dans les domaines de l’audiovisuel et du théâtre tant en Belgique qu’à l’étranger, au prix d’une perpétuelle remise en question de son enseignement.

L’école veille à accueillir des étudiants venant de partout et de tous les milieux, s’ouvrant ainsi sur la diversité des cultures et des expériences humaines. Cette ouverture est le gage pour ses étudiants d’une confrontation aux réalités multiples du monde dans lequel ils devront œuvrer.

Dans l’univers des arts du spectacle contemporains se côtoient le meilleur et le pire. Former de jeunes professionnels capables de pratiquer leur métier avec l’intelligence d’un regard critique nous semble plus que jamais un défi essentiel que l’école prétend relever.


Evolutions récentes et projets

Depuis 2001, l’enseignement supérieur artistique de la Communauté Française de Belgique s’est profondément transformé notamment par son intégration dans le système dit de « Bologne ». Le premier cycle des études est maintenant organisé en trois années (Baccalauréat/Licence) et le deuxième en une ou deux années (Mastère, Mastère à finalités).

Cette évolution a conduit l’école à repenser les cursus qu’elle organise. Ce travail de refonte pédagogique n’est, à ce jour, pas entièrement achevé. Les grilles des cours publiées dans cette brochure sont dès lors indicatives et susceptibles de modifications.

Nous avons ouvert en 2007-2008 de nouvelles orientations en Mastère Cinéma : « Image », « Son », « Montage » en 60 crédits. Le mastère en « Réalisation » est maintenant organisé en 120 crédits.

Nous ouvrirons dès 2009-10 un mastère à finalité spécialisée en écriture théâtrale, cinématographique et radiophonique en 60 crédits. (Les grilles de cours ne sont pas encore établies).

La rentrée 2009 verra aussi la création de la plateforme ART.es, regroupant l’INSAS, L’ENSAV La Cambre et le Conservatoire Royal de Bruxelles, les 3 écoles supérieures artistiques de la Communauté française à Bruxelles. La plateforme regroupe tous les domaines de l’enseignement supérieur artistique : musique, théâtre et arts du spectacle, arts plastiques, visuels et de l’espace, cinéma, radio, télévision – ainsi que la danse dont l’enseignement au niveau supérieur devrait être organisé prochainement.

Sous le nom d’ART.es, Grande école des arts à Bruxelles, les écoles associées veulent avant tout :
-mettre sur pied de nouveaux enseignements artistiques communs
-développer des synergies pédagogiques entre les différents domaines artistiques,
-organiser des activités artistiques et culturelles communes (concerts, projections, représentations et performances, expositions, publications et éditions en général)
-mutualiser l’aménagement de nouveaux espaces et l’acquisition de certains équipements techniques et technologiques,
-améliorer les services aux étudiants (service social, mobilité, jobs étudiants, etc.)

L’école a aussi, au cours de ces dernières années, développé des partenariats en Belgique avec d’autres écoles artistiques (Sint-Lukas, RITS…) et des opérateurs culturels (Le Théâtre National, le théâtre Varia, le Musée du cinéma…) ainsi que des échanges internationaux (INIS du Québec, ISIS du Burkina Faso, Beijing Film Academy, SZFE de Budapest, La Manufacture de Lausanne…) et des collaborations pédagogiques (ESAVM de Marrakech, l’ISAMM de Tunis, l’ISIS de Ouagadougou, organisation de formations courtes en république démocratique du Congo…).

Ces divers partenariats permettent à nos étudiants et à l’école de s’ouvrir à d’autres cultures, à d’autres pratiques, à de nouvelles expériences qui enrichissent la formation organisée au sein de l’école.

Ce travail sur nous même, la direction et le Conseil de gestion pédagogique de l’école s’y sont attelés depuis plusieurs années. L’objectif est de préserver l’identité de l’école, sa spécificité, sa réputation tout en restant ouverts à la critique, et à l’écoute des pratiques émergentes.

Travail difficile…et passionnant.

Laurent Gross, directeur


Historique

En 1959, un groupe de jeunes animés par Raymond Ravar analysait Hiroshima, mon amour d’Alain Resnais, et engageait une réflexion sur les pratiques du cinéma et du théâtre à l’Institut de Sociologie de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). De fil en aiguille naquit le désir de créer une école des arts du spectacle.

Trois ans plus tard, en avril 1962, l’INSAS voyait le jour, avec l’idée qu’il fallait former des professionnels à tous les métiers, mais aussi que l’apprentissage des disciplines du spectacle reposait sur le principe de la complémentarité : un enseignement de la mise en scène ne pouvant se concevoir sans l’existence parallèle d’une formation d’acteurs; un enseignement du montage et du son s’appliquant nécessairement à un projet global de réalisation.

D’emblée, Raymond Ravar, avec André Delvaux, Jean-Claude Batz, Paul Anrieu, Jean Brismée, Paul Roland et bien d’autres encore s’attachèrent, pour chaque discipline, à rechercher les maîtres de haut niveau à l’étranger.

Des professionnels aussi prestigieux que Pierre Aymé Touchard pour le théâtre, Ghislain Cloquet pour l’image, Antoine Bonfanti pour le son et Suzanne Baron pour le montage vinrent renforcer l’équipe pédagogique naissante de l’école.

Ainsi, dès son origine, l’INSAS entendit élaborer son projet pédagogique en le nourrissant des meilleures traditions étrangères.

Cette approche originale des arts du spectacle et de son enseignement créa, en Belgique, des pistes de recherches et de pratiques entièrement nouvelles.

Il fallait en effet de l’audace pour affirmer, par exemple, dans le domaine théâtral, la nécessité de former des metteurs en scène, des artisans de théâtre et des techniciens de plateau.

L’école était aussi parvenue à briser les carcans entre la culture générale et la formation instrumentale, entre la théorie et la pratique, entre les créateurs et les techniciens.

Il est fondamental de réaffirmer aujourd’hui les principes qui ont présidé à la création de l’école : nous avons pour vocation de délivrer un enseignement professionnel de haut niveau, de former des artistes et artisans du cinéma, de la télévision et du théâtre, mais aussi, d’aiguiser l’esprit d’humanisme et de tolérance parmi nos étudiant.e.s.

De même, l’esprit d’ouverture sur le monde, le sens du travail d’équipe, le goût de l’exploration de modes d’expressions nouveaux, la pratique sans exclusive des différents genres des arts du spectacle sont autant de valeurs inculquées par les « anciens » dont l’école se sent pleinement la dépositaire.

Les enseignant.e.s viennent du monde professionnel du cinéma, de la télévision et du théâtre – de la Belgique autant que de l’étranger. Tou.te.s sont en prise directe avec un monde en pleine mutation et assurent une formation qui tient compte de ces changements.

L’ouverture internationale de l’école est notoire. On ne compte pas moins d’une vingtaine de nationalités parmi les étudiant.e.s. Incontestablement, ce brassage de cultures et de sensibilités donne naissance à un vivier d’où sont issues des personnalités aussi diverses que Jaco Van Dormael, Michel Khleifi, Chantal Akerman, Bruno Nuytten, Jean-Jacques Andrien, Isabelle Pousseur, Martine Wijckaert, Philippe Sireuil, Armel Roussel, Philippe Geluck, Charles Berling, Christian Hecq, Benoît Mariage, Danis Tanovic, Nelson Yu Lik-wai.

Les étudiant.e.s entrent à l’INSAS après une sélection rigoureuse sur la base d’épreuves auxquelles est convié.e chaque candidat.e, soit environ 600 chaque année.

L’INSAS est sans doute l’une des rares écoles qui, en regard d’un tel nombre, n’opère pas de sélection sur dossier mais rencontre l’ensemble des candidat.e.s à travers une série d’épreuves.


L’Insas est une petite école au regard de nombreuses autres écoles de cinéma et de théâtre. Le nombre d’étudiants est compris entre 10 et 15 par classe. De cette manière, l’enseignement dispensé permet un rapport direct, souvent individuel, entre le professeur et l’étudiant.

Les professeurs viennent du monde professionnel du cinéma, de la télévision et du théâtre – de la Belgique autant que de l’étranger. Ils sont en prise directe avec un monde en pleine mutation et assurent une formation qui tienne compte de ces changements.

Les étudiants entrent en première année après une sélection rigoureuse sur la base d’épreuves où sont conviés tous les candidats, soit environ 800 chaque année. L’Insas est sans doute d’ailleurs la seule école au monde qui, en regard d’un tel nombre de demandes, n’opère pas une sélection sur dossier, mais convoque l’ensemble des candidats à participer à une série d’épreuves.

Entrer à l’INSAS

Des épreuves d’admission intègrent un processus de sélection des candidats.
* Entrer en première année de bachelier /// Renseignements : +32 2 325 61 92 / [email protected]
* En cours de bachelier ou en master : +32 2 511 92 86 / [email protected] /
* Formations continuées : +32 2 325 61 95 / [email protected]
* Enseignement inclusif : Julie Ravets, Assistante sociale / [email protected]