Discours d’ouverture par Paul Blanc,

Président de l'Académie des Sciences d'Outremer

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L’Académie des Sciences d’Outremer a, comme chacun sait, vocation de s’intéresser à toutes les disciplines de l’esprit, quelles qu’elles soient, avec un seul critère, la notion d’Outremer. C’est sa caractéristique parmi les autres académies en France, la seule dans laquelle un médecin, un biologiste, un administrateur, un juge, se retrouvent ensemble parce qu’ils ont fait des travaux scientifiques relatifs à leur métier ou à leur discipline outremer. C’est donc naturellement que nous vous accueillons ici.
Et personnellement je suis content d’accueillir cet atelier sur la mémoire des indépendances africaines à travers les manuels scolaires. Je pensais, en me préparant à venir ici, que l’histoire faite par des professionnels est évidemment plus approfondie, plus précise, mais en fin de compte elle n’est lue que par une petite partie de la population. En revanche, ce sont les livres scolaires qui nous ont raconté pour notre vie entière notre histoire et les livres d’histoire scolaire touchent des millions de personnes. Ils formeront et ont déjà formé l’histoire des générations africaines à propos de leur propre accès à l’indépendance. A titre personnel j’ai joué un rôle modeste mais actif au cours des années 1856-1960 dans la préparation et l’évolution des indépendances. J’allais sur le terrain et à la direction politique du Ministère de la France d’Outremer. J’ai beaucoup travaillé en m’engageant totalement dans cette période passée de ma carrière.

Madame l’Ambassadeur, je vous donne donc la parole en vous disant toute la joie que j’ai de vous accueillir ici.

///Article N° : 10106

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