Deux mille- deux mille cinq. Cinq ans. Une traversée ! Une grande traversée où l’esprit de curiosité, la soif de la découverte et la passion des beaux textes ont fait des nuds nuptiaux pour montrer qu’en dépit de l’invasion de l’informatique, il est possible de bâtir autour du livre de nouveaux espaces d’interrogation et d’interpellation de la société. Jean François Manier n’écrivait-il pas que « lire, autant qu’écrire, est un acte de résistance, face au rouleau compresseur des images marchandes, face au prêt-à-rêver, face au prêt-à-vivre » ? Cinq ans pour mitonner un esprit. Un esprit d’ouverture et non d’enfermement, car, tout simplement, nous recherchons des écrivains qui posent la question du sens. Nous avons été très proches de non auteurs pour cheminer avec eux dans leur « tracé mental ». Pourtant, après cinq ans d’existence, nous n’avons pas dépassé les sensations de départ. L’émotion de toucher un papier au grain, de humer les senteurs célestes des feuilles et leurs frottements berçants, ainsi que la volupté de glisser d’un mot à l’autre, sont restées telles. La poésie a constitué le gros de nos livraisons, car, phénomène récent, la poésie sonore et les performances sortent peu à peu le poème du livre, lui donnant ainsi d’autres espaces de déploiement. Comment écrire, pour l’oreille, une poésie qui passe par la voix, les diverses suggestions graphiques, les ouvertures apportées par le numérique et la pluralité linguistique et culturelle ? Voilà désormais notre agenda. Cinq ans après, nous amorçons maintenant une ouverture vers les sciences humaines et politiques. Nous voulons faire du Cameroun un nouveau lieu d’interrogation du monde. Relevant maintenant vingt manuscrits par mois du Cameroun et de l’étranger, par poste et par courrier électronique, ce seul viatique nous semble importante, même si elle n’est pas encore suffisante pour tenir le cap. Toutefois, la recherche de partenariat d’éditorial ave d’autres lieux d’énonciation et de représentation de la société (secteur privé, universités, associations
) constitue une composante importante de notre politique éditoriale.
Joseph Fumtim, Directeur
Anne Cillon Perri, avec une préface de Pabe Mongo.
Sur les rues de ma mémoire invite au voyage dans les décombres de l’existence humaine. Le poète se saisit de la complexité et de l’incohérence de la nature humaine prise en sandwich dans l’oscillation manichéenne.
© Interlignes & Proximité, 60 pages, 2004-2000 Fcfa
Fernand Nathan Evina, avec une préface de E. Dassi
« Le poète, nostalgique d’un passé promoteur (dans le poème Le temps) qui contraste avec le présent décevant et absolument abject, refuse lé résignation et l’autodérision. Il trouve en la confiance en soi et en l’acceptation de soi-même (dans le poème Ce que j’aime) la principale d’autodétermination et de reconquête de l’auréole perdue. C’est ainsi qu’il fait véritablement preuve de son eccéité humanitaire. La véhémente élégie envahissante dans la quasi-totalité du recueil s’ouvre également sur la tolérance et l’acceptation de l’autre. C’est alors l’hymne à la différence, source de paix et de convivialité ». E. Dassi.
© Interlignes & Agbetsi, Collection Plumes sous le soleil, 40 pages, 2003-2000 Fcfa.
Jean Claude Awono (Une sélection de), avec une préface de Agathe Edjoa.
Comment former des enfants qu’on ne comprend pas et dont on ignore le moindre rêve ou la moindre déception ? Jean Calude Awono, poète et enseignant, a compris combien ce défi était nécessaire à affronter. Au bout du compte, une somme de poésie, faite de gazouillis, complaintes et de voix audacieuses.
© Interlignes et Agbétsi, Collection Plumes sous le soleil, 40 pages, 2002-2000 Fcfa.
Mawussi Koutodjo
(En se détournant des exigences de la poésie classique, Mawussi Koutodjo offre des écrits d’inspiration lyrique, non soumis aux règles de la versification. Loin de tout hermétisme, l’essentiel de sa prose poétique réside dans la force de l’image que portent les mots simples qu’il utilise pour le faire ».
Le Messager.
© Interlignes & Agbétsi, Collection Plumes sous le soleil, 40 pages, 2002-2000 Fcfa.
Ebénézer Talla, avec une préface de Jacques Rancourt
Pour Ebénézer T. Talla, la poésie est cette musique de l’âme qui fait de l’homme l’égal des dieux. C’est u jeu avec les mots qui devient un jeu avec les symboles. Un jeu avec le sens. Un jeu d’images plus éloquent que le jeu de mots.
© Interlignes & Agbétsi, Collection Plumes sous le soleil, 40 pages, 2003-2000 Fcfa.
Patrice Nganang
© Interlignes, Collection Les quatre vérités, 56 pages, 2005-2500 Fcfa
Ferdinand Tchindji Kouleu
© Interlignes, Collection Les quatre vérités, 130 pages, 2005-3500 Fcfa (à paraître)
Benoît Ondobo
© Interlignes, 150 pages, 2005 (à paraître).
Sacrilèges, Kouam Tawa
© Interlignes, 40 pages, 2005 (à paraître)
Dieudonné Niangouna
© Interlignes, 40 pages, 2005 (à paraître)
L’éducation à l’environnement au Cameroun : approches, outils, acteurs.
Collectif.
L’éducation en général et celle relative à l’environnement est aussi une éducation à la citoyenneté. C’est ce que tente de vérifier un groupe d’experts camerounais dans cet ouvrage-bilan.
© Interlignes, Collection Notre Terre est pour demain, 40 pages, 2001-2000 Fcfa.
Guide du droit d’auteur et des droits voisins en Afrique francophone
Guy-Marc Tony Mefe
© Interlignes, p@ges, Scène d’Ebène, 70 pages, 2005, 2500 Fcfa.
Trimestriel panafricain sur les dynamiques d’intégration régionale.
Intergr’Afrique est une publication qui a réuni jusqu’en 2003, des textes et entretiens majeurs de personnalités scientifiques et politiques sur les balises et les voies possibles de l’intégration africaine. Parrainée par quelques personnalités africaines au rang desquelles Elikia M’bokolo, John Igué, Ousmane Sy, cette publication a suivi, de près, les derniers jours de l’O.U.A (organisation de l’unité africaine) et accompagné l’opinion dans le nouveau tracé de l’U.A (Union africaine).
© Interlignes, trimestriel, 16 pages tabloïd, publié depuis l’année 2000. 500Fcfa.
Immeuble B&k Institute, B.P 30332, Tel (237) 221 46 11.
Yaoundé, République du Cameroun.
Mél : [email protected]
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