« Étranger à soi-même »

3 courts poèmes d'Umar Timol

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Étranger à soi-même /
et aux autres / de passage dans un corps /
dont on ne retient / que les rituels /

Jamais l’Obscur en soi ne fut si parfait/
car toutes les haines emmêlées/
à la liasse des remords/
ont saccagé les derniers relents de la lumière/

Aimer c’est disperser dans les veines de l’autre/
le savoir de ses vulnérabilités,/
et le rendre dépositaire – quand le mépris surgit -/
de la splendeur sanglante/
de ce verbe – d’une précision inouïe – qui toujours charcute et détruit/

///Article N° : 10011

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