Événements

Cinéma de Nuit (8ème séance)
« Regards de cinéastes atypiques »

Français

Cinéma de Nuit
Samedi 20 Octobre 2007
A 22h30 précises
8eme Séance
« Regards de cinéastes atypiques »

à l’Institut Léopold Sédar Senghor (ex CCF de Dakar)
> Restaurant LE BIDEEW.

« Un Amour d’Enfant »
Fiction de 102 minutes
De Ben Diogaye BEYE
Avec : Anta Sylla, Mafall Thioune, Sega Beye, Habib Diara, Fatou Diouf, Mamadou Sane, Omar Seck
Omar, Yacine, Layti, Ngone et Demba, cinq copains et copines de Dakar.
Ils ont une dizaine d’années, l’âge des secrets échangés, de la parole donnée.
Enfances urbaines entre l’école et les jeux. Mais c’est aussi la découverte de nouveaux sentiments, premiers émois que l’on ne nomme pas encore amour, et de la réalité et l’injustice de la vie.


Précédé de
« Le Sifflet »
2004, 23 mns
Un film de As Thiam,
Avec : Mame Ndoumbé Diop, James Campbell

Un couple d’aveugles, Samba et sa femme Coumba, vit dans la mendicité. Malgré leur handicap, ils forment un couple heureux et plein d’humour. Chaque jour, l’un devant l’autre derrière, unis par la canne blanche et 35 ans de ménage, ils vont demander leur pitance au centre de la ville. Au milieu des fleurs, des couleurs, des chants d’oiseaux, ils imaginent le monde alentour, le décrivent chacun avec sa fantaisie et défendent avec passion leurs arguments. Samba ouvre la voie avec sa canne, ce qui lui confère une certaine autorité dans le couple, mais Coumba ne se laisse pas faire pour autant. Et soudain… dans une clairière, le merveilleux apparût, sous la forme d’un sifflet magique….


Samba and his wife Coumba are a blind couple. They have earned their living by singing in the streets of Dakar for 35 years. One day, a bus strike forces them to walk their way through the fields to get to the city. They sing, argue, and fight as all old couples do. In the quiet of a flourishing nature, they try to picture how the world looks like. Until they come across a magic whistle…

Tanit de Bronze – 20èmes Journées Cinématographiques de Carthage – Tunisie
Mention Spéciale – FESPACO – Ouagadougou – Burkina-Faso
Prix du Public – Festival Plein Sud de Cozes – France
Mention Spéciale Jury des Jeunes – Fest Int du Cinema Africain – Milan – Italie

Bronze Tanit – 20èmes Journées Cinématographiques de Carthage – Tunisia
Special Mention – FESPACO – Ouagadougou – Burkina-Faso
Public Award – Festival Plein Sud de Cozes – France
Special Mention – Youth Jury – Fest Int du Cinema Africain – Milan – Italy

As Thiam

Né au Sénégal, As Thiam est producteur, réalisateur et consultant en communication. Sa filmographie contient aussi bien des films institutionnels que des films et des documentaires programmés sur TV5, CFI et RFO. Il réalise une série documentaire TV en 1994 et 1995 « Jeux et jouets des enfants africains ». Suivent « L’édition en Afrique » en 1996, « Léopold Senghor, de la négritude à l’universel » en 1997, « Tranches de Ville » 1997-1998, « Lettre à Senghor » en 1998, « Rapper, c’est gagné » et « Quarante ans de cinéma africain » en 1999, « Les Femmes dans le cinéma africain » en 2000. Il a aussi réalisé une vingtaine de documentaires vidéo pour le magazine « Y a pas match », présenté ensuite sur TV5 Afrique.

Son dernier court métrage, « le Sifflet » a reçut le Prix du Public au Festival Plein Sud de Cozes, la Mention Spéciale Jury des Jeunes « Mondialita », au Festival International du Cinéma Africain et Latino Américain de Milan et le Tanit de bronze au Festival de Carthage 2004

« Le Sifflet »
EQUIPE
Réalisation : As Thiam
Avec : Mame Ndoumbe Diop, James Campbell
Scénario et dialogue : As Thiam
Images : : Michel Berck
Montage : Agnès Contensou
Musique : Wasis Diop, Seydina Insa Wade.
Fiction, 35mm, couleur, 26′
Production : Laterit productions, www.laterit-productions.com

Sources : Clap Noir et www.africine.org



LE REALISATEUR

Né en 1947 à Dakar, Ben Diogaye Béye a été journaliste et animateur radio. Dès 1974, il est assistant réalisateur sur les films de Djibril Diop Mambéty (Touki Bouki), Momar Thiam et Axel Lohman. Il réalise à Paris son premier court métrage « Les princes noirs de Saint-Germain-des-Prés  » puis en 1975  » Samba-Tali « , récompensé par le Tanit d’or au Festival de Carthage (1976).
Il signe son premier long métrage en 1980  » Sey Seyti « , regard critique sur la pratique de la polygamie au Sénégal ; ce film reçu le Prix de la Commune au Fespaco 1981.
Il participe à la réalisation de  » Hyènes  » de Djibril Diop Mambéty en 1990 et réalise le court métrage  » Moytuleen », premier prix du court-métrage du Festival International  » Prized Pieces  » à Colombus aux Etats-Unis.
 » Un amour d’enfant « , sélectionné aux festivals de Vues d’Afrique et de Khouribga 2004 est son dernier long métrage.

Synopsis
C’est une chronique des relations amicales de gamins âgés d’environ dix douze ans, Omar, Yacine, Layti et Ngoné, liés respectivement par une amitié toute particulière. Et puis il y a Demba.
Ces garçons et ces filles vont dans la même école. Hors de cette institution, ils se retrouvent également très souvent. Omar croît aimer Yacine d’amour mais n’est pas certain d’être aimé de la même façon. Pourtant, lorsqu’il écrit le prénom de Yacine sur une feuille de plante, dite de glace, celle-ci pousse des bourgeons blancs sur les côtés et selon la fantaisie des garçons, cela signifie indéniablement que Yacine l’aime de même.
Omar peut alors écrire une lettre d’amour à sa chère chérie, l’égare et, n’ayant pas inscrit le nom de Yacine sur l’enveloppe, le maître qui la ramasse les convoque et fait lire la lettre par Omar devant Yacine. La réaction de celle-ci est violente. Elle gifle Omar lorsque donnant les raisons qui l’ont poussé à écrire « ces choses » celui-ci répond « parce que je l’aime et qu’elle m’aime ».
C’est le premier drame. Les deux enfants ne se parlent plus pendant quelques temps. Par ailleurs, tout au long du film, une bande de jeunes mendiants croisent nos héros. Chaque fois, l’un d’eux et Layti s’observent curieusement mais chaque fois que ce dernier va lui parler, le jeune mendiant se dérobe et disparaît. Ce n’est que bien plus tard que l’on saura que le jeune mendiant et Layti ont fréquentés la même école coranique dans leur ville natale.
Les vacances arrivent qui vont séparer Omar et Yacine qui doit partir pour Saint-Louis, région dans laquelle son père est contraint d’accepter une mutation au risque de perdre son emploi. Mais alors qu’ils sont à des centaines de kilomètres l’un de l’autre, les deux enfants se parlent et s’amusent à travers la lune.

FICHE TECHNIQUE :
Réalisation: Ben Diogaye Beye
Avec : Anta Sylla, Mafall Thioune, Sega Beye, Habib Diara, Fatou Diouf, Mamadou Sane, Omar Seck, Fatou F
Scénario : Ben Diogaye Beye et Boubacar Boris Diop
Première assistante réalisatrice : Hélène Negroni
Script : Martine Dieuzaide
Directeur de la photo : Maurice Giraud
Directeur photo (équipe 2) : Francois Poirier
Chef opérateur son : Alioune Mbow
Chef décorateur : feu El Hadj Malick Sy
Monteur : Abdellatif Raiss
Monteur son : Ludovic Escallier
Mixage : Gildas Mercier
Musique originale : Wasis Diop et Musiques additionnelles : Youssou N’dour et le Super étoile
Costumes : Mame Faguéye Ba
Productions : les productions lion rouge (Sénégal), Centre Cinématographique marocain, Canal+ Horizons (France)
www.africine.org, www.clapnoir.org et Africultures
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