Événements

L’Afrique du Sud à la cinémathèque de St Etienne
en trois films

Français

Afrique du Sud
avec l’association Regards sur les cultures d’Afrique

 Jeudi 14 mai 20h
Drum de Zola Maseko 1h44, 2004
en collaboration avec la cinémathèque Afrique
Drum est la vie portée à l’écran de Henry Nxumalo, journaliste d’investigation renommé dans les années cinquante à Sophiatown, quartier symbolique de la résistance culturelle à Johannesburg. Il travaille dans un magazine noir à la mode, Drum, véritable arme médiatique à l’époque. Durant cette période toute une génération d’auteurs, de critiques, de musiciens et de journalistes pointus sud africains ont émergé et se sont exprimés dans cette résistance. Henry Nxumalo a risqué sa vie en dénonçant les conditions de traitement des Noirs qui ont vécu et travaillé pendant ces années de ségrégation, malgré le harcèlement constant des autorités.

Etalon d’or du Fespaco, Burkina Faso en 2005
Semaine internationale de la critique Cannes 2005

Invité : Georges Lory
ancien directeur des Relations Internationales de Radio France Internationale,
ancien conseiller culturel à l’ambassade de France à Prétoria traducteur des livres de Breitenbach et André Brink notamment

 Vendredi 15 mai 14h30
Lettre d’amour Zoulou (Zulu Love Letter) de Ramadan Suleman, 1h35, 2004
Dans un Johannesburg euphorique deux ans après les premières élections démocratiques, Thandeka,une journaliste noire d’une trentaine d’années, vit dans la hantise du passé de son pays, au point de ne plus parvenir à travailler et d’aller d’échec en échec dans ses relations avec sa fille Mangi, une enfant de 13 ans sourde et muette.
Jusqu’au jour où une vieille femme, Me’Tau se présente au journal. Dix ans plus tôt, Thandeka a été témoin de l’assassinat de sa fille, Dinéo, par une équipe de la police secrète. Me’Tau veut que Thandeka l’aide à retrouver les coupables et à leur faire avouer où le corps fut enseveli, afin que les restes de Dinéo puissent être enterrés conformément à la tradition.
Ce que les deux femmes ignorent, c’est que les trois assassins rôdent autour d’elles. Ce que ne peut pas savoir Me’Tau c’est que Thandeka a déjà payé pour cette histoire, pour avoir osé affronter la machine blanche de l’apartheid.
Biennale de Venise,Italie 2004
Grand prix du festival de Mons, Belgique, 2005
Prix long métrage du jury au festival Cinéma d’Afrique d’Angers,2005
Prix de la meilleure interprétation féminine pour Pamela Nomvete, Fespaco,Burkina Faso, 2005


 Samedi 16 mai 14h30
La Commission de la vérité de André Van In, 2h 18, documentaire, 1999
Avant 1994, l’Afrique du Sud n’avait jamais connu la démocratie ; il lui a donc fallu inventer son propre modèle. Ce fut la tâche du nouveau gouvernement et celle de tous les Sud-Africains. Pour atteindre cet objectif, il fallait d’abord que les communautés du pays, profondément meurtries et divisées par l’apartheid, se réconcilient. Une des premières décisions de Nelson Mandela a été d’instituer la « Commission de la Vérité et de la Réconciliation », la réconciliation ne pouvant avoir lieu sans que le passé ait été jugé, « soigné », exorcisé. C’est l’évolution de cette commission, avec ses péripéties et sa dramaturgie propre, qui a sous-tendu tout le processus de tournage. Cette nouvelle phase de l’histoire contemporaine de l’Afrique du Sud est pleine d’enseignement pour l’avenir d’autres pays.

Prix des bibliothèques et Prix Louis Marcorelles, Cinéma du Réel 1999
Nominé pour le Prix Documentaire Européen 1999


Suivi d’un débat animé par l’association Regards sur les cultures d’Afrique
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