La Quarantaine – Chantier scénographique I (Récréâtrales 2009-2010)
40 jours d’expérimentation pour 8 auteurs et metteurs en scène, et de perfectionnement pour 40 jeunes artistes burkinabé.
Festival
du 28 Décembre au 05 Février 2010
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
Ouagadougou – Burkina Faso
Français
La Quarantaine se déroulera du 28 décembre 2009 au 5 février 2010 et réunira trois types d’équipes et de projets :
– Dix projets internationaux en phase probatoire déposés dans le cadre de l’appel à proposition international des Récréâtrales. Cette phase initiale conviera le metteur en scène et l’auteur à un travail conjoint, afin d’approfondir leur démarche commune et de créer une véritable synergie autour de leurs approches respectives. Dès ce stade la scénographie entrera en jeu et permettra d’envisager la démarche à trois et non plus à deux : auteur, metteur en scène et scénographe
– Une dizaine de projets « Côté Cour ». Il s’agira de permettre une meilleure intégration aux Récréâtrales de jeunes artistes burkinabè qui ont, depuis toujours, demandé à bénéficier plus largement de l’opportunité exceptionnelle que les Récréâtrales, se déroulant sous leurs yeux, offrent aux projets de création retenus. Leur sentiment d’être mis « en quarantaine » (selon leur propre expression), a conduit les organisateurs à mettre sur pied un atelier de création expérimental à leur endroit dès 2004, qui a constitué d’emblée un lieu de révélations et d’expérimentation artistique majeure. Rééditée en 2006 et 2008 l’expérience s’est révélée convaincante, suscitant le besoin de faire de ce « Côté Cour » non plus un espace parallèle pour artistes « juniors », mais un atelier à part entière, dévoilant toutes les potentialités des jeunes artistes et assurant une meilleur intégration des Burkinabè aux autres projets en création.
– Deux projets provenant de zones de solidarité artistique prioritaire. En 2006, a été initiée l’idée d’accueillir aux Récréâtrales des artistes issus de contextes difficiles pour lesquelles les « Résidences » peuvent aussi devenir « Résistances » d’écriture et de création. Cette option permet de convier à la Quarantaine des créateurs venant de pays fermés, démunis ou déstabilisés, afin de libérer des paroles prisonnières de situations politiques ou sociales difficiles et de leur fournir un espace d’expression et d’encouragement.
La Quarantaine se composera, selon le principe consacré des Récréâtrales, d’ateliers de formation, de chantiers de recherches et d’espaces de discussion et d’échange.
Pour cette édition :
– un atelier d’écriture accompagnera les projets des jeunes auteurs du « Côté Cour » et des zones de solidarité artistique prioritaire ;
– des résidences de connivence réuniront les auteurs et metteurs en scène des 10 projets professionnels présélectionnés organisés dans le cadre de chantiers de recherche encadrés (mise en scène et direction d’acteur) ;
– des lectures et des mises en espaces devenant des occasions de partage et de débat.
Innovation de cette édition, une première phase du chantier scénographique se déploiera, avec un double objectif : d’une part, accompagner dès le départ le processus créatif en prenant part au travail conjoint de l’auteur et du metteur en scène ; d’autre part, poursuivre et structurer la réflexion initiée en 2008 autour de la question générale de l’intégration du théâtre dans l’espace urbain et celle plus spécifique de l’inscription des Récréâtrales dans leur environnement géographique immédiat. Comment déplacer le théâtre dans l’espace public ? Comment l’amener dans la rue tout en garantissant une qualité de rencontre avec le public ? Comment inventer une esthétique de cette rencontre, de ce rendez vous avec le public ailleurs que dans la salle classique ? Telle est la problématique qui se prendra corps dans la recherche des artistes. Ils seront une vingtaine d’horizon professionnels et de nationalités différentes pour travailler sur cette question
A l’issue de la Quarantaine, cinq projets les plus prometteurs seront sélectionnés par un jury international pour prendre part à l’étape « production » des Récréâtrales. Les partenaires traditionnels et à venir des Récréâtrales, susceptibles de s’engager dans un processus de co-production, pourront prendre part à cette sélection et décider d’ores et déjà d’accompagner plus particulièrement un projet qui semble pouvoir s’inscrire dans la lignée de leurs priorités. Une série de partenaires (théâtres, festivals)[2] ont manifesté à plusieurs reprises leur intérêt pour les créations issues des Récréâtrales : afin que celles-ci aient d’emblée de meilleures perspectives de circulation, ces espaces de programmation doivent être plus intimement associés à la phase de sélection des projets. « Côté cour », deux ou trois projets seront retenus pour bénéficier d’un accompagnement lors de l’étape production des « Résidences »
Présentation de la Quarantaine par Luca Fusi :
Il cite Etienne Minoungou, montant sur scène il y a deux ans pour présenter les Récréâtrales, et disant : « Je ne dirai rien, parce qu’ici, c’est le théâtre qui a la parole ».
C’est exactement ça, la philosophie des Récréâtrales.
# Les Récréâtrales = Pays des Paradoxes.
– Nous cherchons la collaboration, mais nous vous offrons la compétition
– Les horaires sont fixés, mais vous pouvez les modifier.
– Si certains s’isolent, c’est très bien, leurs préoccupations deviennent les nôtres, même si c’est pour parler de la pluie et du beau temps : tout cela fait partie des Récréâtrales.
# La philosophie des Récréâtrales, c’est :
– Etre bien (bien logé, bien installé)
– Avoir de bonnes conditions de travail
# Cette année, la scénographie est au centre des préoccupations.
# La Quarantaine peut (et devrait ?) être considérée comme un espace de travail et de recherche en soi ; si on va à la Plateforme, tant mieux ; sinon, la Quarantaine, c’est déjà formidable, on s’est croisé, on s’est « frotté », on a travaillé.
# Le but de la Quarantaine, c’est : une présentation du travail devant un public (minimum 20 minutes, maximum 40 minutes), mais pas un spectacle.
Montrer une forme en devenir, les aspects du travail que l’on a privilégié, ce que l’on a cherché à faire – et comment on va éventuellement pouvoir résoudre ces questions plus tard.
– Dix projets internationaux en phase probatoire déposés dans le cadre de l’appel à proposition international des Récréâtrales. Cette phase initiale conviera le metteur en scène et l’auteur à un travail conjoint, afin d’approfondir leur démarche commune et de créer une véritable synergie autour de leurs approches respectives. Dès ce stade la scénographie entrera en jeu et permettra d’envisager la démarche à trois et non plus à deux : auteur, metteur en scène et scénographe
– Une dizaine de projets « Côté Cour ». Il s’agira de permettre une meilleure intégration aux Récréâtrales de jeunes artistes burkinabè qui ont, depuis toujours, demandé à bénéficier plus largement de l’opportunité exceptionnelle que les Récréâtrales, se déroulant sous leurs yeux, offrent aux projets de création retenus. Leur sentiment d’être mis « en quarantaine » (selon leur propre expression), a conduit les organisateurs à mettre sur pied un atelier de création expérimental à leur endroit dès 2004, qui a constitué d’emblée un lieu de révélations et d’expérimentation artistique majeure. Rééditée en 2006 et 2008 l’expérience s’est révélée convaincante, suscitant le besoin de faire de ce « Côté Cour » non plus un espace parallèle pour artistes « juniors », mais un atelier à part entière, dévoilant toutes les potentialités des jeunes artistes et assurant une meilleur intégration des Burkinabè aux autres projets en création.
– Deux projets provenant de zones de solidarité artistique prioritaire. En 2006, a été initiée l’idée d’accueillir aux Récréâtrales des artistes issus de contextes difficiles pour lesquelles les « Résidences » peuvent aussi devenir « Résistances » d’écriture et de création. Cette option permet de convier à la Quarantaine des créateurs venant de pays fermés, démunis ou déstabilisés, afin de libérer des paroles prisonnières de situations politiques ou sociales difficiles et de leur fournir un espace d’expression et d’encouragement.
La Quarantaine se composera, selon le principe consacré des Récréâtrales, d’ateliers de formation, de chantiers de recherches et d’espaces de discussion et d’échange.
Pour cette édition :
– un atelier d’écriture accompagnera les projets des jeunes auteurs du « Côté Cour » et des zones de solidarité artistique prioritaire ;
– des résidences de connivence réuniront les auteurs et metteurs en scène des 10 projets professionnels présélectionnés organisés dans le cadre de chantiers de recherche encadrés (mise en scène et direction d’acteur) ;
– des lectures et des mises en espaces devenant des occasions de partage et de débat.
Innovation de cette édition, une première phase du chantier scénographique se déploiera, avec un double objectif : d’une part, accompagner dès le départ le processus créatif en prenant part au travail conjoint de l’auteur et du metteur en scène ; d’autre part, poursuivre et structurer la réflexion initiée en 2008 autour de la question générale de l’intégration du théâtre dans l’espace urbain et celle plus spécifique de l’inscription des Récréâtrales dans leur environnement géographique immédiat. Comment déplacer le théâtre dans l’espace public ? Comment l’amener dans la rue tout en garantissant une qualité de rencontre avec le public ? Comment inventer une esthétique de cette rencontre, de ce rendez vous avec le public ailleurs que dans la salle classique ? Telle est la problématique qui se prendra corps dans la recherche des artistes. Ils seront une vingtaine d’horizon professionnels et de nationalités différentes pour travailler sur cette question
A l’issue de la Quarantaine, cinq projets les plus prometteurs seront sélectionnés par un jury international pour prendre part à l’étape « production » des Récréâtrales. Les partenaires traditionnels et à venir des Récréâtrales, susceptibles de s’engager dans un processus de co-production, pourront prendre part à cette sélection et décider d’ores et déjà d’accompagner plus particulièrement un projet qui semble pouvoir s’inscrire dans la lignée de leurs priorités. Une série de partenaires (théâtres, festivals)[2] ont manifesté à plusieurs reprises leur intérêt pour les créations issues des Récréâtrales : afin que celles-ci aient d’emblée de meilleures perspectives de circulation, ces espaces de programmation doivent être plus intimement associés à la phase de sélection des projets. « Côté cour », deux ou trois projets seront retenus pour bénéficier d’un accompagnement lors de l’étape production des « Résidences »
Présentation de la Quarantaine par Luca Fusi :
Il cite Etienne Minoungou, montant sur scène il y a deux ans pour présenter les Récréâtrales, et disant : « Je ne dirai rien, parce qu’ici, c’est le théâtre qui a la parole ».
C’est exactement ça, la philosophie des Récréâtrales.
# Les Récréâtrales = Pays des Paradoxes.
– Nous cherchons la collaboration, mais nous vous offrons la compétition
– Les horaires sont fixés, mais vous pouvez les modifier.
– Si certains s’isolent, c’est très bien, leurs préoccupations deviennent les nôtres, même si c’est pour parler de la pluie et du beau temps : tout cela fait partie des Récréâtrales.
# La philosophie des Récréâtrales, c’est :
– Etre bien (bien logé, bien installé)
– Avoir de bonnes conditions de travail
# Cette année, la scénographie est au centre des préoccupations.
# La Quarantaine peut (et devrait ?) être considérée comme un espace de travail et de recherche en soi ; si on va à la Plateforme, tant mieux ; sinon, la Quarantaine, c’est déjà formidable, on s’est croisé, on s’est « frotté », on a travaillé.
# Le but de la Quarantaine, c’est : une présentation du travail devant un public (minimum 20 minutes, maximum 40 minutes), mais pas un spectacle.
Montrer une forme en devenir, les aspects du travail que l’on a privilégié, ce que l’on a cherché à faire – et comment on va éventuellement pouvoir résoudre ces questions plus tard.
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