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Le 22 septembre, cinq jours après la création mondiale de Songook Yaakaar à la Biennale de la danse de Lyon, Germaine Acogny présente au Palais des Beaux-Arts son nouveau solo ainsi que Tchouraï, un film tiré du solo biographique que sa disciple Sophiatou Kossoko lui a consacré. Surnommée à juste titre « mère de la danse contemporaine africaine », Germaine Acogny a appris son métier à Bruxelles auprès de Maurice Béjart. Par la suite, elle est retournée à Dakar pour y fonder l’École de Sables, qui allait servir de modèle aux écoles de danse en Afrique. Elle y stimule tant la création contemporaine au plus haut niveau, que la pratique de la danse dans les villages. Plusieurs de ses élèves ont d’ailleurs trouvé leur voie dans des milieux artistiques hétéroclites. C’est le cas de Sophiatou Kossoko qui aujourd’hui honore l’invitation de Latifa Laâbissi pour le duo Loredreamsong, sorte de mises en jeu qui se jouent des clichés et stéréotypes, qui sera porté à la scène des Halles de Schaerbeek le 21 septembre. Germaine Acogny y animera d’ailleurs la rencontre qui suivra le spectacle.