Filmer à Tout Prix 2006
12e édition – plus de 100 documentaires, en compétition et hors compétitions. Avec une section consacrée à des projections et de rencontres autour du cinéma documentaire en Afrique francophone.
Festival
du 13 au 19 Novembre 2006
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Cinéma/TV
Botanique (Le) – rue Royale, 236, 1210 Bruxelles – Belgique
Français
Le premier temps, qui se déroulera le samedi 18 novembre à partir de 14h, sera consacré à « Africadoc ».
Amma, les aveugles de Dakar, Mamadou Sellou Diallo -2006 – France, Sénégal – 52′
Pourquoi ?, Sokhna Amar – 2004 – France, Sénégal – 8′
Les statues meurent aussi, Alain Resnais et Chris Marker – 1953 – France – 30′
Une fenêtre ouverte, Khady Sylla – 2006 – Sénégal – 52′
Rencontre avec Jean-Marie Barbe (fondateur des Etats Généraux du documentaire et d’AfricaDoc) et de jeunes cinéastes sénégalais autour de l’idée de l’enchantement documentaire. A cette occasion, plusieurs films africains, réalisés à partir des résidences d’écriture AfricaDoc, seront montrés.
Africadoc, une introduction
Dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest et Centrale, l’évolution de la presse écrite et des radios a joué un rôle extrêmement important dans le développement de la société civile et dans la naissance d’une véritable démocratie d’opinion. Aujourd’hui, consécutivement à cela, nous assistons à la revendication d’une identité nouvelle, en demande de nouvelles images.
Or, si une multitude d’images défilent quotidiennement sur les écrans africains, les représentations des cultures et des identités dont elles témoignent restent encore essentiellement le fait du monde extérieur.
Accompagner la création d’images documentaires neuves en termes de regards non spectaculaires et approfondis sur le présent, tout en s’appropriant de nouveaux outils numériques accessibles, favoriser l’émergence de cinéastes africains attachés à transmettre leurs visions du réel, tel est le pari d’Africadoc.
Né voici quatre ans des désirs partagés de trois structures, Ardèche Images (France), Lx Filmes (Portugal) et Dakar Images (Sénégal), ce projet vise à encourager le développement d’un véritable réseau d’auteurs et de producteurs indépendants en Afrique francophone et lusophone.
Africadoc est autant un espace de formation que de rencontres professionnelles. Aux résidences d’écriture et de production organisées, chaque année, dans divers pays d’Afrique, succèdent les Rencontres Tënk à l’occasion desquelles réalisateurs et producteurs en devenir viennent présenter à des diffuseurs leur projet de film, leur désir de cinéma, mais également créer des liens avec d’autres producteurs d’Afrique et d’ailleurs.
Pensé avant tout sous le signe de l’échange et du partage, imaginé à la manière d’un Work in progress, où le doute vaut autant que la certitude, Africadoc se dessine au fil des expériences comme une mise en écho à la pratique documentaire, condition sine qua non de son indépendance.
Plus d’une vingtaine de films ont déjà vu le jour, parfois fragiles, parfois magiques, et des noyaux de producteurs et réalisateurs se constituent un peu partout en Afrique – Sénégal, Cameroun, Guinée-Conakry, Mali, Togo, Congo-Brazzaville, Niger, Mozambique, Cap-Vert, Guinée Bissau, etc. – posant ainsi sans doute les premiers jalons à l’avènement d’un cinéma documentaire différent sur le continent africain.
Une seconde séance particulière consacrée à une autre forme d’atelier d’écriture et de réalisation documentaire mis en place par Filmer à Tout Prix et le Média Centre de Dakar aura lieu le dimanche 19 novembre à 18h. Quatre courts métrages à l’épreuve du réel, encore inédits et issus de cet atelier seront projetés en présence du responsable du Média Centre et de Aïcha Thiam, auteur de « Papa…. », l’un des quatre films sélectionnés.
(« Destins croisés » de Maïmouna Guèye, « Oumy et moi » de Adams Sie, « Papa… » de Aïcha Thiam, « Surtout, souriez » de Fatou Jupiter Touré)
Amma, les aveugles de Dakar, Mamadou Sellou Diallo -2006 – France, Sénégal – 52′
Pourquoi ?, Sokhna Amar – 2004 – France, Sénégal – 8′
Les statues meurent aussi, Alain Resnais et Chris Marker – 1953 – France – 30′
Une fenêtre ouverte, Khady Sylla – 2006 – Sénégal – 52′
Rencontre avec Jean-Marie Barbe (fondateur des Etats Généraux du documentaire et d’AfricaDoc) et de jeunes cinéastes sénégalais autour de l’idée de l’enchantement documentaire. A cette occasion, plusieurs films africains, réalisés à partir des résidences d’écriture AfricaDoc, seront montrés.
Africadoc, une introduction
Dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest et Centrale, l’évolution de la presse écrite et des radios a joué un rôle extrêmement important dans le développement de la société civile et dans la naissance d’une véritable démocratie d’opinion. Aujourd’hui, consécutivement à cela, nous assistons à la revendication d’une identité nouvelle, en demande de nouvelles images.
Or, si une multitude d’images défilent quotidiennement sur les écrans africains, les représentations des cultures et des identités dont elles témoignent restent encore essentiellement le fait du monde extérieur.
Accompagner la création d’images documentaires neuves en termes de regards non spectaculaires et approfondis sur le présent, tout en s’appropriant de nouveaux outils numériques accessibles, favoriser l’émergence de cinéastes africains attachés à transmettre leurs visions du réel, tel est le pari d’Africadoc.
Né voici quatre ans des désirs partagés de trois structures, Ardèche Images (France), Lx Filmes (Portugal) et Dakar Images (Sénégal), ce projet vise à encourager le développement d’un véritable réseau d’auteurs et de producteurs indépendants en Afrique francophone et lusophone.
Africadoc est autant un espace de formation que de rencontres professionnelles. Aux résidences d’écriture et de production organisées, chaque année, dans divers pays d’Afrique, succèdent les Rencontres Tënk à l’occasion desquelles réalisateurs et producteurs en devenir viennent présenter à des diffuseurs leur projet de film, leur désir de cinéma, mais également créer des liens avec d’autres producteurs d’Afrique et d’ailleurs.
Pensé avant tout sous le signe de l’échange et du partage, imaginé à la manière d’un Work in progress, où le doute vaut autant que la certitude, Africadoc se dessine au fil des expériences comme une mise en écho à la pratique documentaire, condition sine qua non de son indépendance.
Plus d’une vingtaine de films ont déjà vu le jour, parfois fragiles, parfois magiques, et des noyaux de producteurs et réalisateurs se constituent un peu partout en Afrique – Sénégal, Cameroun, Guinée-Conakry, Mali, Togo, Congo-Brazzaville, Niger, Mozambique, Cap-Vert, Guinée Bissau, etc. – posant ainsi sans doute les premiers jalons à l’avènement d’un cinéma documentaire différent sur le continent africain.
Une seconde séance particulière consacrée à une autre forme d’atelier d’écriture et de réalisation documentaire mis en place par Filmer à Tout Prix et le Média Centre de Dakar aura lieu le dimanche 19 novembre à 18h. Quatre courts métrages à l’épreuve du réel, encore inédits et issus de cet atelier seront projetés en présence du responsable du Média Centre et de Aïcha Thiam, auteur de « Papa…. », l’un des quatre films sélectionnés.
(« Destins croisés » de Maïmouna Guèye, « Oumy et moi » de Adams Sie, « Papa… » de Aïcha Thiam, « Surtout, souriez » de Fatou Jupiter Touré)
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