Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 2005
Allez, Yallah !
Date de sortie en France : 22/11/2006
Pays concerné : France
Support : 35 mm
Durée : 116 minutes
Genre : société
Type : documentaire
Français
Un poème épique – une chanson de geste – à la gloire d’une caravane de femmes, se donnant la main des deux côtés de la méditerranée, pour combattre ce fléau de l’intégrisme religieux remettant en cause leurs droits universels à l’égalité.
À pieds, en bus, en taxis… sous des tentes berbères dressées chaque jour dans une localité différente, au coeur des douars et bidonvilles du Maroc comme des banlieues déglinguées de France, une poignée de caravanières – musulmanes et non musulmanes – réunissent les femmes dans l’espace public pour dire leurs droits, prendre conscience de leur force et danser leur soif de liberté.
Un pied de nez aux islamistes et machos de tous bords : des femmes qui dansent, c’est ce qu’ils ne veulent plus voir. Eh bien, justement, regardons-les ! Une approche nuancée et pleine d’humanité d’un sujet ô combien brûlant.
TEXTES DE SOUTIEN DE L’ACID (L’Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
Une constante, dans tous les films de Jean Pierre-Thorn, est la profonde empathie du réalisateur pour ses personnages, qui émeut d’emblée le spectateur. Ici, le réalisateur fait sien le combat des femmes (musulmanes et non musulmanes) face à la montée de l’intégrisme religieux qui remet en cause leurs droits fondamentaux. Ce film n’est pas seulement un exemple très abouti d’art utile et militant (Thorn accompagne et soutient cette caravane de femmes dans leur lutte au présent), c’est un documentaire rare, où on sent la présence généreuse du réalisateur dans chaque plan, où chaque témoignage est un jalon dans l’épopée, qui évite aussi de gommer l’ambiguïté de certains comportements (l’interview de cette énigmatique jeune lycéenne lyonnaise approuvant les violences faites aux femmes au nom d’une lecture rétrograde de l’Islam). Mais cet altruisme ne serait rien sans les exigences cinématographiques du film. Il y a dans cette œuvre indispensable, outre un remarquable travail d’étalonnage des couleurs et de la bande son qui donne au film sa fluidité, un élan et un souffle qui emportent le spectateur. Une œuvre généreuse et courageuse, réalisée par l’un des meilleurs documentaristes français.
Alain Mazars
Avec ce film, Jean-Pierre Thorn poursuit son travail de cinéaste de notre temps. C’est une danse d’espoir qu’il nous propose aujourd’hui en nous entraînant dans le sillage des caravanières. Exploitées parmi les exploités, les femmes du Maghreb sont au bout de la chaîne de l’oppression, qu’elles vivent en France ou au pays. À présent que l’islamisme se développe, déroutant le monde occidental, elles en sont les premières victimes.
Ici, l’islamisme n’est pas considéré comme un particularisme culturel, mais comme une tendance politique qui s’appuie sur la méconnaissance de l’islam. En mêlant religion et politique, sous prétexte de s’émanciper d’un occident colonialiste, les islamistes tiennent le peuple dans la crainte et les femmes dans la soumission. Peu de films traitent de cette question avec autant de précision et de bon sens.
Le talent de Jean-Pierre Thorn est de dénoncer ce danger à travers la lutte des caravanières, pleine de joie et de courage, et de faire de ce film une grande fête dont on sort un peu ivre, ému, amoureux. Il y célèbre tous les âges de la femme, son corps, ses yeux, ses sourires, dans une grande sensualité et sans jamais être vulgaire.
Il y célèbre la langue arabe dans tous ses aspects, du parler le plus populaire aux versets en arabe classique, avec respect et amour.
Il y célèbre la lutte, qui unit les âmes et les corps, la générosité et la solidarité qui sont le terreau du militantisme. Et comme tous ses films, il y célèbre la musique et la danse, centrales au cœur de l’espoir. Toutes les musiques de l’islam y sont unies, des chants arabo-andalous de Sapho au rap de Bam’s, comme sont unies toutes les femmes de ce film, quelles que soient leurs religions, leurs couleurs de peaux, ou leurs langues maternelles.
« Allez Yallah ! » est un formidable pied de nez aux islamistes : Vous ne voulez plus voir de femme qui danse ? Regardons comme elles sont belles !
Cécile Vargaftig
Réalisateur :
– Jean-Pierre Thorn
Scénariste :
– Jean-Pierre Thorn
Directeur de la photo :
– Jean-Pierre Thorn
– Aurélien Devaux
– Thomas Bataille
Ingénieur du son :
– Jean-Paul Bernard
Monteur :
– Sophie DERSEUZES
________________________________________
Production déléguée :
– Cargo Films
Distribution France :
– Cargo Films
Attaché de presse (film) :
– Jean-François Gaye
________________________________________
Long métrage, Documentaire
Langue(s) de tournage :
– Français
Nationalité :
– 100% français
Année de production :
– 2006
Sortie France :
– 22/11/2006
Durée :
– 116 mn
Agrément :
– Inconnu
Type de couleur :
– Couleur
Format de production :
– DV
Format de projection :
– 35 mm
Cadre :
– 2,35
Format de son :
– Stéréo
18/05/06
Avant-premières complètes et accueil exceptionnel du film à Lyon (13 mai, CNP Terreaux), Strasbourg (15 mai, L’Odyssée), Paris (16 mai, L’Arlequin – soirée organisée par la Région Ile-de-France et Cargo Films), La Courneuve (17 mai, L’Etoile).
CANNES 2006
ACID le 26 mai à 11h au Studio 13 – Cannes La Bocca et 20h au Cinéma les Arcades.
Clôture du Festival du film social « Visions Sociales » le 27 2006 mai à 16h.
À pieds, en bus, en taxis… sous des tentes berbères dressées chaque jour dans une localité différente, au coeur des douars et bidonvilles du Maroc comme des banlieues déglinguées de France, une poignée de caravanières – musulmanes et non musulmanes – réunissent les femmes dans l’espace public pour dire leurs droits, prendre conscience de leur force et danser leur soif de liberté.
Un pied de nez aux islamistes et machos de tous bords : des femmes qui dansent, c’est ce qu’ils ne veulent plus voir. Eh bien, justement, regardons-les ! Une approche nuancée et pleine d’humanité d’un sujet ô combien brûlant.
TEXTES DE SOUTIEN DE L’ACID (L’Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
Une constante, dans tous les films de Jean Pierre-Thorn, est la profonde empathie du réalisateur pour ses personnages, qui émeut d’emblée le spectateur. Ici, le réalisateur fait sien le combat des femmes (musulmanes et non musulmanes) face à la montée de l’intégrisme religieux qui remet en cause leurs droits fondamentaux. Ce film n’est pas seulement un exemple très abouti d’art utile et militant (Thorn accompagne et soutient cette caravane de femmes dans leur lutte au présent), c’est un documentaire rare, où on sent la présence généreuse du réalisateur dans chaque plan, où chaque témoignage est un jalon dans l’épopée, qui évite aussi de gommer l’ambiguïté de certains comportements (l’interview de cette énigmatique jeune lycéenne lyonnaise approuvant les violences faites aux femmes au nom d’une lecture rétrograde de l’Islam). Mais cet altruisme ne serait rien sans les exigences cinématographiques du film. Il y a dans cette œuvre indispensable, outre un remarquable travail d’étalonnage des couleurs et de la bande son qui donne au film sa fluidité, un élan et un souffle qui emportent le spectateur. Une œuvre généreuse et courageuse, réalisée par l’un des meilleurs documentaristes français.
Alain Mazars
Avec ce film, Jean-Pierre Thorn poursuit son travail de cinéaste de notre temps. C’est une danse d’espoir qu’il nous propose aujourd’hui en nous entraînant dans le sillage des caravanières. Exploitées parmi les exploités, les femmes du Maghreb sont au bout de la chaîne de l’oppression, qu’elles vivent en France ou au pays. À présent que l’islamisme se développe, déroutant le monde occidental, elles en sont les premières victimes.
Ici, l’islamisme n’est pas considéré comme un particularisme culturel, mais comme une tendance politique qui s’appuie sur la méconnaissance de l’islam. En mêlant religion et politique, sous prétexte de s’émanciper d’un occident colonialiste, les islamistes tiennent le peuple dans la crainte et les femmes dans la soumission. Peu de films traitent de cette question avec autant de précision et de bon sens.
Le talent de Jean-Pierre Thorn est de dénoncer ce danger à travers la lutte des caravanières, pleine de joie et de courage, et de faire de ce film une grande fête dont on sort un peu ivre, ému, amoureux. Il y célèbre tous les âges de la femme, son corps, ses yeux, ses sourires, dans une grande sensualité et sans jamais être vulgaire.
Il y célèbre la langue arabe dans tous ses aspects, du parler le plus populaire aux versets en arabe classique, avec respect et amour.
Il y célèbre la lutte, qui unit les âmes et les corps, la générosité et la solidarité qui sont le terreau du militantisme. Et comme tous ses films, il y célèbre la musique et la danse, centrales au cœur de l’espoir. Toutes les musiques de l’islam y sont unies, des chants arabo-andalous de Sapho au rap de Bam’s, comme sont unies toutes les femmes de ce film, quelles que soient leurs religions, leurs couleurs de peaux, ou leurs langues maternelles.
« Allez Yallah ! » est un formidable pied de nez aux islamistes : Vous ne voulez plus voir de femme qui danse ? Regardons comme elles sont belles !
Cécile Vargaftig
Réalisateur :
– Jean-Pierre Thorn
Scénariste :
– Jean-Pierre Thorn
Directeur de la photo :
– Jean-Pierre Thorn
– Aurélien Devaux
– Thomas Bataille
Ingénieur du son :
– Jean-Paul Bernard
Monteur :
– Sophie DERSEUZES
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Production déléguée :
– Cargo Films
Distribution France :
– Cargo Films
Attaché de presse (film) :
– Jean-François Gaye
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Long métrage, Documentaire
Langue(s) de tournage :
– Français
Nationalité :
– 100% français
Année de production :
– 2006
Sortie France :
– 22/11/2006
Durée :
– 116 mn
Agrément :
– Inconnu
Type de couleur :
– Couleur
Format de production :
– DV
Format de projection :
– 35 mm
Cadre :
– 2,35
Format de son :
– Stéréo
18/05/06
Avant-premières complètes et accueil exceptionnel du film à Lyon (13 mai, CNP Terreaux), Strasbourg (15 mai, L’Odyssée), Paris (16 mai, L’Arlequin – soirée organisée par la Région Ile-de-France et Cargo Films), La Courneuve (17 mai, L’Etoile).
CANNES 2006
ACID le 26 mai à 11h au Studio 13 – Cannes La Bocca et 20h au Cinéma les Arcades.
Clôture du Festival du film social « Visions Sociales » le 27 2006 mai à 16h.
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