Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 2017
Koro du bakoro
Titre original : Koro du Bakoro, les naufragés du Faso (Le) | Koro du bakoro (Le) | L’aîné de la rue
Pays concerné : Burkina Faso
Support : HD
Durée : 90 minutes
Genre : portrait
Type : documentaire
Site web : www.quilombofilms.com/catalogue
Français
Polo est arrivé dans la rue à 12 ans, il en a maintenant 29. Aujourd’hui il est en quête d’un travail. Trouver le moindre travail nécessite d’avoir une pièce d’identité. Pour avoir une carte d’identité il faut un acte de naissance. Le sien est resté au village avec son oncle. Plusieurs années passées dans la rue sans aucune nouvelle de la famille. Plus que des souvenirs parfois vagues. Comment repartir chez soi et justifier tant d’années d’absence ? Envisager un nouveau départ… Les cicatrices demeurent, elles sont les marques présentes du passé.
On a coutume de parler « d’enfants de la rue » sans se demander ce que deviennent ces jeunes une fois adultes. Comme s’ils arrêtaient d’exister, ou d’intéresser les multiples ONG et associations dont l’objectif principal est de lutter contre le phénomène des « enfants des rues ».
On ne vit pas la même rue quand on a 7, 9, 11 ans que lorsqu’on en a 25 voire plus. Quand on est petit on peut mendier sans gêne dans les maisons, les marchés, les mosquées. Mais une fois adulte il est difficile de subir le regard de la société. La vie dans la rue, avec ses rires et ses souffrances, apporte chaque jour son lot d’histoires, de vols épiques, de rencontres incongrues, de fuites, d’embrouilles avec les habitants du quartier et les forces de l’ordre. Que de cicatrices !
Ce film veut raconter la rue de Ouagadougou, la donner à voir et à sentir à travers Polo un de ses ambassadeurs. Polo est arrivé dans la rue à 12 ans, il en a maintenant 29. Aujourd’hui il est en quête d’un travail. Trouver le moindre travail nécessite d’avoir une pièce d’identité. Pour avoir une carte d’identité il faut un acte de naissance. Le sien est resté au village avec son oncle. Plusieurs années passées dans la rue sans aucune nouvelle de la famille. Plus que des souvenirs parfois vagues. Comment repartir chez soi et justifier tant d’années d’absence ? Envisager un nouveau départ… Les cicatrices demeurent, elles sont les marques présentes du passé.
Un film de Simplice Ganou
Burkina Faso / France, 2017, Documentaire, 1h18′, Couleur, Moré / Dioula / Français, sous-titrés
Film issu des rencontres Tënk (St-Louis, Sénegal) organisées par l’association « Lumières du Monde »
Producteurs : Jéremie Reichenbach (Quilombo Films), Adonis Liranza (Quilombo Films), Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs)
Réalisateur : Simplice Ganou
Production : Tilé Fari Docs (Burkina Faso) / Quilombo Films (France)
Soutenu par le fonds d’aide aux cinémas du monde (CNC) et l’Organisation Internationale de la Francophonie
Ce projet a bénéficié d’une aide à la production du Fonds Image de la Francophonie d’un montant de 20 000 €, attribué en 2015.
Contact
Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs) / tilefaridocs(@)gmail.com
Adonis Liranza (Quilombo Films) / quilombofilms(@)hotmail.fr / Tél. +33674969940 / www.quilombofilms.com
Prix / Sélections
JCC 2017, Tunis, Tanit d’or
VdR 2017 (Visions du Réel, Suisse), Première Mondiale / World Premiere
On a coutume de parler « d’enfants de la rue » sans se demander ce que deviennent ces jeunes une fois adultes. Comme s’ils arrêtaient d’exister, ou d’intéresser les multiples ONG et associations dont l’objectif principal est de lutter contre le phénomène des « enfants des rues ».
On ne vit pas la même rue quand on a 7, 9, 11 ans que lorsqu’on en a 25 voire plus. Quand on est petit on peut mendier sans gêne dans les maisons, les marchés, les mosquées. Mais une fois adulte il est difficile de subir le regard de la société. La vie dans la rue, avec ses rires et ses souffrances, apporte chaque jour son lot d’histoires, de vols épiques, de rencontres incongrues, de fuites, d’embrouilles avec les habitants du quartier et les forces de l’ordre. Que de cicatrices !
Ce film veut raconter la rue de Ouagadougou, la donner à voir et à sentir à travers Polo un de ses ambassadeurs. Polo est arrivé dans la rue à 12 ans, il en a maintenant 29. Aujourd’hui il est en quête d’un travail. Trouver le moindre travail nécessite d’avoir une pièce d’identité. Pour avoir une carte d’identité il faut un acte de naissance. Le sien est resté au village avec son oncle. Plusieurs années passées dans la rue sans aucune nouvelle de la famille. Plus que des souvenirs parfois vagues. Comment repartir chez soi et justifier tant d’années d’absence ? Envisager un nouveau départ… Les cicatrices demeurent, elles sont les marques présentes du passé.
Un film de Simplice Ganou
Burkina Faso / France, 2017, Documentaire, 1h18′, Couleur, Moré / Dioula / Français, sous-titrés
Film issu des rencontres Tënk (St-Louis, Sénegal) organisées par l’association « Lumières du Monde »
Producteurs : Jéremie Reichenbach (Quilombo Films), Adonis Liranza (Quilombo Films), Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs)
Réalisateur : Simplice Ganou
Production : Tilé Fari Docs (Burkina Faso) / Quilombo Films (France)
Soutenu par le fonds d’aide aux cinémas du monde (CNC) et l’Organisation Internationale de la Francophonie
Ce projet a bénéficié d’une aide à la production du Fonds Image de la Francophonie d’un montant de 20 000 €, attribué en 2015.
Contact
Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs) / tilefaridocs(@)gmail.com
Adonis Liranza (Quilombo Films) / quilombofilms(@)hotmail.fr / Tél. +33674969940 / www.quilombofilms.com
Prix / Sélections
JCC 2017, Tunis, Tanit d’or
VdR 2017 (Visions du Réel, Suisse), Première Mondiale / World Premiere
English
Koro of Bakoro, the Survivors of Faso (The)
Polo has been roaming in the streets of Ougadougou since the age of 12. Today he is 29 and is desperately looking for a job. Any job requires having an ID. To have an identity card requires a birth certificate which was left behind with his uncle in the village.
A film by Simplice Herman GANOU
Burkina Faso / France, 2017, Documentary, 1h18′, Color, Moré / Dioula / French with Subs
NOTE BY THE PROGRAMMER
Polo has been roaming around Ouagadougou since childhood. He has grown up now. At 29, he is the eldest of a group who live from odd jobs and getting high. A harsh immersion in a reality as rough as the asphalt missing from the streets of Ouaga, The Koro of Bakoro, the Survivors of Faso is above all a view from the inside. Simplice Herman Ganou is as familiar as Polo and his gang with the streets where they live, trying to sell salvaged solar lamps that have been customised « with a flavour of Bakoro ». He had already trained his camera on this area, making Bakoroman (2012), a portrait of street teenagers. A few years have passed… And the subject now is no longer that of survival, but instead that of identity. In the street, you are nobody. « If I’d died in the uprisings of 2014, I’d have been put into a mass grave »; the quest that paces the film is thus one for identity. Polo heads to the village to search for his birth certificate, which perhaps serves as a metaphorical embodiment of a Burkina Faso orphaned since the death of Sankara and whose recent revolution leaves its children like castaways.
Madeline Robert (VdR 2017, Nyon)
Type: Feature documentary
Duration: 78 minutes
Country: France, Burkina Faso
Production year: 2017
Language(s): Moré, Dioula, French
Subtitles: English, French
Producers:
Jéremie Reichenbach (Quilombo Films),
Adonis Liranza (Quilombo Films)
Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs)
Director:
Simplice Ganou Herman
Script:
Simplice Herman Ganou
DOP:
Oumar Ba; SimpliceGanou
Editing:
Isabelle Feder
Production company:
Tilé Fari Docs Productions
Quilombo Films (France)
Production : Tilé Fari Docs (Burkina Faso) / Quilombo Films (France)
with the support of Fonds d’aide aux cinémas du monde (CNC) and Organisation Internationale de la Francophonie
Contact
Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs) / tilefaridocs(@)gmail.com
Adonis Liranza (Quilombo Films) / quilombofilms(@)hotmail.fr / Tél. +33674969940 / www.quilombofilms.com
2017 | Carthage Film Festival, Tunisia
* won the Golden Tanit / Tanit d’Or
www.jcctunisie.org/eng/filmsDetail.php?id_film=35
2017 | Festival Visions du Réel, NYON, Suisse
* Section: Regard Neuf
* Screening: Th 27 April, 21:00, Colombière Grande Salle. Followed by a discussion
* Screening: Fr 28 April, 16:30, Capitole Leone
* Première Mondiale / World Premiere
www.visionsdureel.ch/en/film/the-koro-of-bakoro-the-survivors-of-faso
_________
AR
يجوب بولو ذو التسعة و العشرين عاما شوارع واقادوقو منذ أن كان عمره اثني عشر عاما. وهو يبحث الآن عن عمل. وذلك يتطلب أن تكون له بطاقة هوية على أقل تقدير. و لاستخراج بطاقة الهوية يحتاج بولو إلى شهادة ميلاد
سمبليس قانو هرمان – بوركينافاسو
النوع : وثائقي طويل
المدة : 78 دقيقة
سنة الإنتاج : 2017
البلد : بوركينافاسو
المخرج : سمبليس قانو هرمان
Simplice Herman Ganou: السيناريو
Oumar Ba, Simplice Ganou: مدير التصوير
Isabelle Feder: تركيب
Tilé Fari Docs Productions – Quilombo films: شركة الإنتاج
[email protected] – [email protected]: البريد الالكتروني
JCC 2017
المسابقة الرسمية للأفلام الوثائقيّة الطويلة / Compétition Officielle Longs Métrages Documentaires / Official Feature Documentary Competition
www.jcctunisie.org/ar/filmsDetail.php?id_film=35
______
Polo streicht seit seiner Kindheit durch Ouagadougou. Jetzt ist er erwachsen. Mit 29 ist er der älteste der Gruppe junger Erwachsener, die ihre Zeit mit Gelegenheitsarbeit und Zudröhnen verbringen. The Koro of Bakoro, the Survivors of Faso, ein Tauchgang in eine Realität, die so steinig ist wie der spärliche Teer auf den Strassen von Ouaga, ist vor allem ein Blick aus dem Inneren des Geschehens. Simplice Herman Ganou kennt Polo und seine Clique so gut wie die Strassen, in denen sie leben und versuchen, Solarlampen zu verkaufen, die « auf Bakoro-Art » zurechtgebastelt wurden. Vor einigen Jahren war er schon einmal mit seiner Kamera in dieser Ecke der Stadt unterwegs und drehte Bakoroman (2012), ein Porträt von Jugendlichen, die auf der Strasse leben. Einige Jahre sind vergangen und nun stellt sich nicht mehr die Frage des Überlebens, sondern die der Identität. Auf der Strasse ist man niemand. « Wenn ich in den Aufständen 2014 ums Leben gekommen wäre, hätte man mich in ein Massengrab geworfen » – die Suche nach der Identität gibt den Rhythmus des Films vor. Polo macht sich auf den Weg in sein Dorf, um seine Geburtsurkunde zu holen – ein Akt, der vielleicht metaphorisch zu verstehen ist und ein Burkina Faso darstellt, das durch Sankaras Tod und die jüngste Revolution zum Waisen wurde.
Madeline Robert (Vdr 2017, Nyon)
Ein DokumentarFilm von Simplice Herman GANOU
Länge: 78′
Land: France, Burkina Faso
Jahr: 2017
Sprachen: Moré, Dioula, Französisch
Untertitel: Englisch, Französisch
Produktion
Jéremie Reichenbach (Quilombo Films)
Adonis Liranza (Quilombo Films)
Rasmata Kabore (Tilé Fari Docs)
Kontakte
Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs) / tilefaridocs(@)gmail.com
Adonis Liranza (Quilombo Films) / quilombofilms(@)hotmail.fr / Tél. +33674969940 / www.quilombofilms.com
VdR Premierenstatus: World Premiere
VdR Ausgabe: 2017
www.visionsdureel.ch/de/film/the-koro-of-bakoro-the-survivors-of-faso
A film by Simplice Herman GANOU
Burkina Faso / France, 2017, Documentary, 1h18′, Color, Moré / Dioula / French with Subs
NOTE BY THE PROGRAMMER
Polo has been roaming around Ouagadougou since childhood. He has grown up now. At 29, he is the eldest of a group who live from odd jobs and getting high. A harsh immersion in a reality as rough as the asphalt missing from the streets of Ouaga, The Koro of Bakoro, the Survivors of Faso is above all a view from the inside. Simplice Herman Ganou is as familiar as Polo and his gang with the streets where they live, trying to sell salvaged solar lamps that have been customised « with a flavour of Bakoro ». He had already trained his camera on this area, making Bakoroman (2012), a portrait of street teenagers. A few years have passed… And the subject now is no longer that of survival, but instead that of identity. In the street, you are nobody. « If I’d died in the uprisings of 2014, I’d have been put into a mass grave »; the quest that paces the film is thus one for identity. Polo heads to the village to search for his birth certificate, which perhaps serves as a metaphorical embodiment of a Burkina Faso orphaned since the death of Sankara and whose recent revolution leaves its children like castaways.
Madeline Robert (VdR 2017, Nyon)
Type: Feature documentary
Duration: 78 minutes
Country: France, Burkina Faso
Production year: 2017
Language(s): Moré, Dioula, French
Subtitles: English, French
Producers:
Jéremie Reichenbach (Quilombo Films),
Adonis Liranza (Quilombo Films)
Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs)
Director:
Simplice Ganou Herman
Script:
Simplice Herman Ganou
DOP:
Oumar Ba; SimpliceGanou
Editing:
Isabelle Feder
Production company:
Tilé Fari Docs Productions
Quilombo Films (France)
Production : Tilé Fari Docs (Burkina Faso) / Quilombo Films (France)
with the support of Fonds d’aide aux cinémas du monde (CNC) and Organisation Internationale de la Francophonie
Contact
Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs) / tilefaridocs(@)gmail.com
Adonis Liranza (Quilombo Films) / quilombofilms(@)hotmail.fr / Tél. +33674969940 / www.quilombofilms.com
2017 | Carthage Film Festival, Tunisia
* won the Golden Tanit / Tanit d’Or
www.jcctunisie.org/eng/filmsDetail.php?id_film=35
2017 | Festival Visions du Réel, NYON, Suisse
* Section: Regard Neuf
* Screening: Th 27 April, 21:00, Colombière Grande Salle. Followed by a discussion
* Screening: Fr 28 April, 16:30, Capitole Leone
* Première Mondiale / World Premiere
www.visionsdureel.ch/en/film/the-koro-of-bakoro-the-survivors-of-faso
_________
AR
يجوب بولو ذو التسعة و العشرين عاما شوارع واقادوقو منذ أن كان عمره اثني عشر عاما. وهو يبحث الآن عن عمل. وذلك يتطلب أن تكون له بطاقة هوية على أقل تقدير. و لاستخراج بطاقة الهوية يحتاج بولو إلى شهادة ميلاد
سمبليس قانو هرمان – بوركينافاسو
النوع : وثائقي طويل
المدة : 78 دقيقة
سنة الإنتاج : 2017
البلد : بوركينافاسو
المخرج : سمبليس قانو هرمان
Simplice Herman Ganou: السيناريو
Oumar Ba, Simplice Ganou: مدير التصوير
Isabelle Feder: تركيب
Tilé Fari Docs Productions – Quilombo films: شركة الإنتاج
[email protected] – [email protected]: البريد الالكتروني
JCC 2017
المسابقة الرسمية للأفلام الوثائقيّة الطويلة / Compétition Officielle Longs Métrages Documentaires / Official Feature Documentary Competition
www.jcctunisie.org/ar/filmsDetail.php?id_film=35
______
Polo streicht seit seiner Kindheit durch Ouagadougou. Jetzt ist er erwachsen. Mit 29 ist er der älteste der Gruppe junger Erwachsener, die ihre Zeit mit Gelegenheitsarbeit und Zudröhnen verbringen. The Koro of Bakoro, the Survivors of Faso, ein Tauchgang in eine Realität, die so steinig ist wie der spärliche Teer auf den Strassen von Ouaga, ist vor allem ein Blick aus dem Inneren des Geschehens. Simplice Herman Ganou kennt Polo und seine Clique so gut wie die Strassen, in denen sie leben und versuchen, Solarlampen zu verkaufen, die « auf Bakoro-Art » zurechtgebastelt wurden. Vor einigen Jahren war er schon einmal mit seiner Kamera in dieser Ecke der Stadt unterwegs und drehte Bakoroman (2012), ein Porträt von Jugendlichen, die auf der Strasse leben. Einige Jahre sind vergangen und nun stellt sich nicht mehr die Frage des Überlebens, sondern die der Identität. Auf der Strasse ist man niemand. « Wenn ich in den Aufständen 2014 ums Leben gekommen wäre, hätte man mich in ein Massengrab geworfen » – die Suche nach der Identität gibt den Rhythmus des Films vor. Polo macht sich auf den Weg in sein Dorf, um seine Geburtsurkunde zu holen – ein Akt, der vielleicht metaphorisch zu verstehen ist und ein Burkina Faso darstellt, das durch Sankaras Tod und die jüngste Revolution zum Waisen wurde.
Madeline Robert (Vdr 2017, Nyon)
Ein DokumentarFilm von Simplice Herman GANOU
Länge: 78′
Land: France, Burkina Faso
Jahr: 2017
Sprachen: Moré, Dioula, Französisch
Untertitel: Englisch, Französisch
Produktion
Jéremie Reichenbach (Quilombo Films)
Adonis Liranza (Quilombo Films)
Rasmata Kabore (Tilé Fari Docs)
Kontakte
Rasmata Kaboré (Tilé Fari Docs) / tilefaridocs(@)gmail.com
Adonis Liranza (Quilombo Films) / quilombofilms(@)hotmail.fr / Tél. +33674969940 / www.quilombofilms.com
VdR Premierenstatus: World Premiere
VdR Ausgabe: 2017
www.visionsdureel.ch/de/film/the-koro-of-bakoro-the-survivors-of-faso
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