Fiche Film
Cinéma/TV
© www.congopage.com
MOYEN Métrage | 2001
Tchicaya, la petite feuille qui chante son pays
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Pays concerné : République du Congo
Support : Vidéo
Durée : 52 minutes
Genre : portrait
Type : documentaire
Français
Ce documentaire est le récit d’une vie atypique, celle d’un des plus grands poètes de langue française de ce temps, Gérald-Félix Tchicaya dit Tchicaya U Tam’si.
Né en 1931 sur la plaine côtière de Pointe-Noire au Congo, il quitte son pays dès l’âge de 15 ans pour la France où son père, Jean Félix Tchicaya, est député. Celui-ci prédestine son fils au métier de magistrat mais l’enfant rebelle quitte l’école avant son baccalauréat pour exercer plusieurs petits métiers et se livrer à l’écriture. À 24 ans, il publie son premier recueil « Le Mauvais sang » et est unanimement considéré comme le poète africain le plus doué de sa génération. Sa voix, qui pourtant refuse de s’associer aux chantres de la négritude, demeure la plus importante qui se soit révélée depuis celle d’Aimé Césaire. En 1960, au moment des indépendances africaines, il met sa plume au service de Patrice Lumumba, mais celui-ci est assassiné.
Meurtri, il revient en France et s’occupe de l’éducation auprès de l’Unesco jusqu’en 1986, date à laquelle il prend une retraite anticipée pour se consacrer entièrement à l’écriture, jusqu’à sa mort en 1988.
Poète congolais, Tchicaya U’Tamsi de son nom de plume, a été marqué par des relations difficiles avec ses parents, avec les femmes et, plus largement, avec son pays, ses racines. Il fait partie de la génération des poètes qui ont suivi les traces des auteurs comme Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire ou Léon Damas. Mais sa poésie, qui ne reflète pas l’exotisme africain, fut mal comprise par ses premiers critiques européens.
Durée : 50’09 »
Type : documentaire
Thèmes : littérature, poésie, portait
Année : 2001
Réalisateur : Léandre-Alain BAKER
Image : François KUHNEL
Son : Christian CHARPAIL / Dieudonné TANTSIBA
Montage : Marie COLONNA
Musique originale : Franklin BOUKAKA
Assistant-réalisateur : Nicolas Bissi
Textes dits par Eduard Maunick et Matondo Kubu Turé.
Production
Play film (Paris)
Co-Production
Images Plus (Paris),
Médiafrique Communication (Dakar)
C.F.I. (Paris),
Canal+ Horizon (Paris)
Télévision Congolaise, Brazzaville
avec le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF, Paris)
avec la participation du ministère français des Affaires étrangères (Paris)
Diffusion :
Images Plus, C.F.I., Canal+ Horizon
Festivals :
Fespaco, Amiens.
Né en 1931 sur la plaine côtière de Pointe-Noire au Congo, il quitte son pays dès l’âge de 15 ans pour la France où son père, Jean Félix Tchicaya, est député. Celui-ci prédestine son fils au métier de magistrat mais l’enfant rebelle quitte l’école avant son baccalauréat pour exercer plusieurs petits métiers et se livrer à l’écriture. À 24 ans, il publie son premier recueil « Le Mauvais sang » et est unanimement considéré comme le poète africain le plus doué de sa génération. Sa voix, qui pourtant refuse de s’associer aux chantres de la négritude, demeure la plus importante qui se soit révélée depuis celle d’Aimé Césaire. En 1960, au moment des indépendances africaines, il met sa plume au service de Patrice Lumumba, mais celui-ci est assassiné.
Meurtri, il revient en France et s’occupe de l’éducation auprès de l’Unesco jusqu’en 1986, date à laquelle il prend une retraite anticipée pour se consacrer entièrement à l’écriture, jusqu’à sa mort en 1988.
Poète congolais, Tchicaya U’Tamsi de son nom de plume, a été marqué par des relations difficiles avec ses parents, avec les femmes et, plus largement, avec son pays, ses racines. Il fait partie de la génération des poètes qui ont suivi les traces des auteurs comme Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire ou Léon Damas. Mais sa poésie, qui ne reflète pas l’exotisme africain, fut mal comprise par ses premiers critiques européens.
Durée : 50’09 »
Type : documentaire
Thèmes : littérature, poésie, portait
Année : 2001
Réalisateur : Léandre-Alain BAKER
Image : François KUHNEL
Son : Christian CHARPAIL / Dieudonné TANTSIBA
Montage : Marie COLONNA
Musique originale : Franklin BOUKAKA
Assistant-réalisateur : Nicolas Bissi
Textes dits par Eduard Maunick et Matondo Kubu Turé.
Production
Play film (Paris)
Co-Production
Images Plus (Paris),
Médiafrique Communication (Dakar)
C.F.I. (Paris),
Canal+ Horizon (Paris)
Télévision Congolaise, Brazzaville
avec le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF, Paris)
avec la participation du ministère français des Affaires étrangères (Paris)
Diffusion :
Images Plus, C.F.I., Canal+ Horizon
Festivals :
Fespaco, Amiens.
English
This documentary tells the story of an unusual life – that of a great French-language writer, Gérald-Félix Tchicaya, who was born in 1931 on the Pointe Noire coastal plain. The film follows in Tchicaya’s footsteps, outlining his political quest and his meeting with Patrice Lumumba shortly after the Congo’s independence. It includes readings of poems and interviews with biographer Joël Planque, Robert Sabatier and Claude Wauthier who reminisce about the joyful personality of a friend who hid a profound sense of solitude.
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Este documental es el relato de una vida atípica, la de un gran escritor de lengua francesa, Gérald-Félix Tchicaya, nacido en 1931 en la llanura costanera de Pointe Noire. La película sigue los rastros de su itinerario – su iniciación política y su encuentro con Patrice Lumumba los días que siguieron a la independencia, acompañado por lecturas de poemas y las intervenciones de Joël Planque, biógrafo, y también de Robert Sabatier y Claude Wauthier quienes recuerdan el alegre carácter del amigo, máscara de una soledad profunda.
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Este documental es el relato de una vida atípica, la de un gran escritor de lengua francesa, Gérald-Félix Tchicaya, nacido en 1931 en la llanura costanera de Pointe Noire. La película sigue los rastros de su itinerario – su iniciación política y su encuentro con Patrice Lumumba los días que siguieron a la independencia, acompañado por lecturas de poemas y las intervenciones de Joël Planque, biógrafo, y también de Robert Sabatier y Claude Wauthier quienes recuerdan el alegre carácter del amigo, máscara de una soledad profunda.
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