Africultures : Chloé Créoff, vous êtes chargée de mission éducation « Génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda (1994) » pour la Ligue de l’enseignement. En quoi consiste exactement votre travail au quotidien ?
Chloé Créoff (CC) : Depuis 2020, je suis mobilisée pour favoriser et faciliter l’enseignement du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda dans les établissements scolaires français et sur l’ensemble du territoire national, notamment à partir des témoignages de survivants en classe.
Une rencontre entre un rescapé du génocide et des élèves se révèle assez complexe à organiser car elle confronte les jeunes à l’indicible et remet les survivants face à l’horreur. Dans ce contexte, la réception d’un rescapé en classe ne s’improvise pas. Elle doit être pensée minutieusement afin de permettre échange et transmission.
Mon travail consiste précisément à penser la préparation, l’organisation et la réception d’un témoignage en classe en prenant appui sur une méthodologie d’accompagnement qui se déploie avant, pendant et après le témoignage. Mon rôle est de contribuer à la mise en place d’un cadre sécurisant et valorisant pour chacun des acteurs impliqués en soutenant les enseignants dans leur démarche pédagogique, les témoins-rescapés dans leur singularité, et les élèves dans leurs apprentissages critiques et raisonnés.
Quelles sont les modalités de ce cadre sécurisant et valorisant dont vous parlez ? Comment se passe la préparation de ces rencontres ?
CC : La préparation au témoignage se fait notamment grâce à un indispensable travail de contextualisation, idéalement pluridisciplinaire, sur l’histoire du génocide, qui vise à donner des clés de compréhension du témoignage aux élèves. Dans ce cadre, je suis amenée à accompagner les enseignants dans la création d’une séquence pédagogique en leur suggérant des ressources pertinentes et fiables en lien avec les programmes scolaires, ses différentes entrées thématiques et problématiques. Cette étape de préparation est également marquée par un temps d’échange réciproque, en amont du témoignage, entre l’équipe éducative et le rescapé, en ma présence. Il vise à créer du lien et un cadre sécurisant. C’est un espace de parole où peuvent se partager les motivations, les craintes et les suggestions vis-à-vis du témoignage dont les aspects logistiques sont pensés à cette occasion.
Le témoignage se passe ensuite selon les modalités définies lors du temps d’échange (nombre d’élèves, disposition de la salle, forme du témoignage, installation de matériel). Mon rôle est alors d’accompagner et soutenir le rescapé dans sa prise de parole. Dans ce cadre, je suis aussi parfois amené à jouer le rôle de médiatrice.
Enfin, j’accompagne la réception du témoignage en classe en invitant les élèves à réaliser une production artistique de leur choix visant à rendre compte à la fois de leurs ressentis et de leurs apprentissages vis-à-vis du parcours qu’ils achèvent. Une fois finalisée, cette réalisation peut possiblement être transmise au rescapé et permet aux élèves de lui témoigner une forme de considération et de reconnaissance pour cet acte de transmission. En définitive, ma mission est celle de répondre à une nécessité éducative inscrite dans les programmes scolaires : enseigner aux élèves ce qu’est un génocide en les aidant à comprendre les fondements de cette entreprise de destruction humaine à partir du témoignage des survivants.
« Une rencontre entre un rescapé du génocide et des élèves se révèle assez complexe à organiser car elle confronte les jeunes à l’indicible et remet les survivants face à l’horreur. Dans ce contexte, la réception d’un rescapé en classe ne s’improvise pas. Elle doit être pensée minutieusement afin de permettre échange et transmission. »
Vous avez coordonné la recherche-action : « Les rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en milieu scolaire : mémoire, histoire et transmission » en collaboration avec l’association Ibuka France, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est une recherche-action et quelles sont vos modalités de travail ?
CC : Avec l’inscription récente de l’enseignement du génocide contre les Tutsi au Rwanda dans les programmes scolaires, de plus en plus d’enseignants travaillent avec leurs élèves sur le génocide contre les Tutsi au Rwanda. Parallèlement, des rescapés ressentent le besoin de témoigner pour partager leur histoire avec la jeune génération et sensibiliser aux mécanismes qui ont rendu ce drame possible. Dans ce contexte, la Ligue de l’enseignement et Ibuka France ont en effet souhaité engager une recherche-action qui a permis de démontrer l’intérêt et les spécificités d’une mise en présence entre rescapé et élèves et d’en mesurer les effets.
Issu du domaine des sciences sociales, le terme de « recherche-action » est attribué à Kurt Lewin, un psychologue social germano-américain, qui avance l’idée qu’à travers la recherche-action, des avancées théoriques peuvent être réalisées en même temps que des changements sociaux. L’un des intérêts de la recherche-action réside dans sa dimension flexible qui ouvre des voies de réflexion et de pratiques variées et modulables au fur et à mesure de l’avancée du projet. Dans ce contexte, adopter une approche empirique et inductive a permis de développer ou de contredire des modalités d’action à partir de données de terrain issues de notre expérience commune.
À partir d’une enquête de terrain et de l’expérimentation d’un dispositif d’accompagnement original déployé à l’échelle nationale sur différents territoires (Paris, Asnières, Evreux, Lyon, Aiguillon, Sète), cette recherche-action entendait contribuer au processus de construction et d’évolution de l’action pédagogique autour du génocide contre les Tutsi en interrogeant les modalités d’organisation d’un témoignage en classe qui puisse susciter, chez chacun des acteurs, un intérêt, une adhésion et une volonté de s’engager dans cette démarche qui se veut à la fois utile et sécurisante.
La place donnée aux témoignages dans la construction de la mémoire et de l’enseignement du génocide apparait centrale. Le témoignage du rescapé est éminemment complémentaire du travail mené par l’enseignant sur l’histoire du génocide et sur les enjeux de citoyenneté qui lui sont associés.
Vous évoquez un dispositif national, combien d’établissements scolaires ont été concernés ?
CC : Au cours de l’année scolaire 2021-2022, un panel représentatif de 11 rescapés a bénéficié d’un accompagnement individualisé, assuré par une psychologue, autour de sa prise de parole auprès d’un public scolaire. Parallèlement, un suivi a été assuré auprès des 11 établissements de collège et de lycée afin de les accompagner dans la préparation et la réception d’un témoin-rescapé en classe.
Grâce à ce projet, 550 élèves, 24 enseignants, 4 psychologues et 11 témoins-rescapés ont été impliqués comme acteurs mais aussi comme prescripteurs. Cette expérience de terrain collective nous a permis de formuler des recommandations et de définir une méthodologie d’accompagnement désormais au cœur de notre action et qui tend à se déployer sur l’ensemble du territoire national.
Justement, que vous a enseigné cette recherche, pour le moment, qu’est-ce qui vous paraît le plus important lors de ces rencontres ?
CC : La mobilisation des rescapés constitue la grande richesse et l’originalité de notre action. La place donnée aux témoignages dans la construction de la mémoire et de l’enseignement du génocide apparait centrale. Le témoignage du rescapé est éminemment complémentaire du travail mené par l’enseignant sur l’histoire du génocide et sur les enjeux de citoyenneté qui lui sont associés. Notre action valorise l’apport du témoignage dans la compréhension de ce qui s’est passé au Rwanda en 1994. Dans le même temps, elle a pour but de rendre la rencontre des élèves et du rescapé la plus efficiente possible, dans le respect des programmes de l’Éducation nationale et de la protection psychologique des rescapés, des enseignants et des élèves.
Contrairement à un auditoire adulte, le jeune public est plus communément considéré par les rescapés comme un auditoire réceptif, attentif et bienveillant. L’invitation à participer à un projet éducatif apparait ainsi comme une opportunité salvatrice capable de rompre avec un sentiment d’isolement et de renforcer une estime personnelle mise à mal par le génocide. Aussi, pour certains rescapés devenus parents, parfois même grands-parents, le témoignage en classe semble offrir une opportunité de témoigner auprès d’un jeune public, laquelle peut se penser comme une expérience, utile à la transmission de leur histoire et à la libération de la parole au sein de leur propre famille.
Pour les élèves, le témoignage propose un récit de vie incarné auquel ils peuvent parfois s’identifier et qui mobilise l’état émotionnel de beaucoup d’entre eux. L’acquisition d’un savoir va alors possiblement passer par l’émotion qui marque durablement les élèves :
« Au début du témoignage, je notais tout, il y avait beaucoup d’informations. Puis j’ai arrêté de prendre des notes parce que les émotions ont pris le dessus sur mon attention. J’ai compris que mes sentiments pouvaient m’apprendre aussi des choses[1]»
Le génocide contre les Tutsis au Rwanda constitue une entrée thématique originale et méconnue des élèves qui permet de les sensibiliser efficacement au repérage et à la déconstruction des discours de haine. Les témoignages en classe permettent par ailleurs de les sensibiliser efficacement aux notions de justice et d’humanité tout en développant leur pensée critique. Ils vont également permettre de les amener à réfléchir sur l’après-génocide, les défis de la reconstruction et le vivre-ensemble autour duquel les rescapés livrent des messages puissants :
« Ce qui les marque aussi dans le témoignage, ce sont ces choses violentes mais aussi quelqu’un qui résiste. Cette espèce de résilience. Quelqu’un qui a traversé tout ça mais qui parle d’entraide, de solidarité, de force, de survie. Il faut voir le message derrière. Il y a des choses parfois qui sont dites, qui sont dures et point. Et on en ressort plombés. Là, c’est pas du tout le cas[2]. »
Vous parliez de « complémentarité » tout à l’heure, au sens où la parole du témoin ne venait pas se substituer à celle des enseignants, et d’« accompagnement » également des enseignants. À ce sujet, pouvez-vous nous parler de la plateforme « Enseigner – témoigner » ?
CC : Afin de répondre efficacement aux demandes et aux besoins des enseignants, permettre l’essaimage de notre méthodologie d’accompagnement et faciliter la prise de contact avec un rescapé du génocide, cette plateforme dédiée à la gestion pédagogique de la réception d’un témoin-rescapé en classe a été mise en ligne en octobre 2022. Elle présente les recommandations issues de la recherche-action à partir desquelles s’est construit un protocole de suivi et d’accompagnement qui prend la forme d’un parcours décliné en quatre étapes :
SE DOCUMENTER – La première étape consiste à s’informer et se documenter sur l’histoire du génocide pour mieux en saisir les enjeux en vue d’une rencontre avec un témoin-rescapé en classe. Dans cette perspective, les enseignants sont invités à consulter des textes de référence courts et synthétiques et une bibliographie qui sont disponibles sur la plateforme.
CONSTRUIRE UNE SÉQUENCE PÉDAGOGIQUE – Le témoignage doit nécessairement être contextualisé pour être compris par les élèves. Les enseignants sont invités à construire une séquence pédagogique qui devra fournir aux élèves des clés de compréhension du témoignage. Pour accompagner les enseignants dans la construction de leurs séquences pédagogiques, la plateforme suggère des ressources pluridisciplinaires sous différentes formes et sur différentes thématiques ainsi qu’un fonds documentaire. Parmi ces ressources, on compte un court film d’animation sur l’histoire du génocide contre les Tutsi produit par la Ligue de l’enseignement et Ibuka France consultable sur notre Page YouTube[3].
ACCUEILLIR UN TÉMOIGNAGE EN CLASSE – Pour préparer un témoignage en classe, le rapport entre le témoin-rescapé, les élèves et l’enseignant doit être réfléchi, élaboré, cadré pour permettre la réussite de la transmission, dans une perspective à la fois humaine et pédagogique et selon une progression décrite sur la plateforme.
PRODUIRE UNE RESTITUTION ARTISTIQUE – Pour clore le projet, les élèves participent à un temps de debriefing qui vise à recueillir leurs impressions sur l’expérience du témoignage en classe. Pour guider les enseignants dans l’animation de ce temps, un document de cadrage est mis à disposition sur la plateforme. Dans le prolongement de ce temps de dialogue, les élèves sont invités à réaliser une production artistique. Des exemples de production sont présentés sur la plateforme.
Ces étapes sont notamment illustrées par des capsules méthodologiques réalisées dans le cadre de la recherche-action. Elles sont disponibles sur notre Page Youtube « Enseigner Témoigner » et permettent d’illustrer la mise en place d’un tel projet.
Le génocide contre les Tutsis au Rwanda constitue une entrée thématique originale et méconnue des élèves qui permet de les sensibiliser efficacement au repérage et à la déconstruction des discours de haine.
Le 27 janvier est la journée dédiée à la mémoire des génocides et à la prévention des crimes contre l’humanité. Y a-t-il des actions que vous avez organisées dans ce cadre ?
CC : Oui. Le temps des commémorations du génocide qui se déroule autour du 7 avril, la semaine d’éducation à la lutte contre le racisme ou encore la journée dédiée à la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité sont en effet pensés comme des temps forts permettant de valoriser, notamment localement, les différents initiatives et productions des établissements scolaires sur le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda.
Cette année, dans le cadre de cette journée du 27 janvier dédiée à la mémoire des génocides, nous co-organisons une rencontre à la médiathèque d’Ivry-sur-Seine (94). Cette rencontre se fait notamment en présence de Jean-François Dupaquier (historien), Hélène Dumas, (historienne) et Beata Umubyeyi Mairesse, écrivaine franco-rwandaise, survivante du génocide contre les Tutsi. Au cours de cette rencontre, des comédiens liront des extraits des livres de ces invités. Le décor de cette rencontre est produit par les élèves de Troisième du collège Molière d’Ivry-sur-Seine et réalisé à la suite de la venue de plusieurs témoins-rescapés au sein de leur établissement.
Un tel évènement nous permet de rassembler et faire se rencontrer des acteurs variés et complémentaires : des scientifiques, des artistes, des témoins-rescapés, des enseignants, des élèves mais aussi le grand public autour de la mémoire de ce génocide et de la transmission. Il est pensé comme une façon de sensibiliser à cette mémoire et de valoriser à la fois les travaux des scientifiques, les performances des artistes, le travail pédagogique des enseignants, la prise de parole des rescapés et les réalisations artistiques des élèves.
Avez-vous d’autres projets dans le cadre de cette mission éducation ?
CC : Notre but est de toucher un public dont l’accès aux témoignages est rendu plus difficile pour diverses raisons.
Au lancement de la recherche-action, nous avons constaté que la plupart des rencontres entre rescapés et élèves étaient fréquemment organisées par des enseignants chevronnés qui exercent au sein d’établissements privilégiés. L’accompagnement de terrain assuré par la Ligue de l’enseignement et Ibuka France ainsi que les ressources proposées ont pour but d’inciter des professeurs moins expérimentés à s’engager. Notre souhait était également celui d’ouvrir ces témoignages pour qu’ils puissent davantage bénéficier aux élèves en éducation prioritaire et aux branches professionnelles en proposant différentes entrées possibles dans les programmes scolaires.
L’isolement et l’éloignement géographique entre le lieu de vie des rescapés et certains établissements scolaires peut par ailleurs constituer un frein fort. La plateforme en ligne proposera des ressources variées dont des témoignages filmés qui permettront un enseignant de travailler sur le témoignage même quand une rencontre physique avec un survivant est impossible.
Enfin, nous maintenons notre volonté d’accompagner, notamment d’un point de vue psychologique, la prise de parole des rescapés qui témoignent pour la première fois. Le dispositif apparait comme une opportunité de se lancer dans l’expérience du témoignage en classe dans un cadre sécurisant en bénéficiant de l’accompagnement d’une psychologue tel qu’expérimenté dans le cadre de la recherche-action.
La diffusion du protocole expérimenté, sa mise en œuvre et la réalisation de ces nouveaux objectifs sur l’ensemble du territoire national apparaissent tout à fait pertinents et nécessaires dans un contexte où l’intérêt et les demandes des enseignants sur le thème augmentent, notamment en vue des 30èmes commémorations du génocide qui auront lieu en 2024 et qui marqueront un moment important pour la mémoire du génocide contre les Tutsi au Rwanda.
Entretien avec Chloé Créoff, chargée de mission éducation « Génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda (1994) » pour la Ligue de l’enseignement, réalisé par Virginie Brinker pour Africultures.
[1] Extrait d’un entretien avec une élève de Seconde.
[2] Extrait d’un entretien avec une enseignante de Terminale
[3] « Enseigner le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda », page YouTube : Enseigner Témoigner
Un commentaire
« Chloé Créoff, vous êtes chargée de mission éducation « Génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda (1994) » pour la Ligue de l’enseignement. »
1/ Devant des millions de Rwandais, Kagame a dit ce qui suit. Au Rwanda, il n’existe de pas d’ethnies Hutu, Tutsi et Twa. Il n’existe que le Peuple Rwandais, un et indivisible et ce, pour l’éternité. Les ethnies Hutu, Tutsi et Twa est une pure invention des colonisateurs.
2/ Toute évocation des mots Tutsi, Hutu et Twa constitue une crime de divisionnisme lourdement puni.
Des centaines de Rwandais croupissent dans les geôles du régime pour avoir commis ce crimes c’est-à-dire pour avoir dénoncé l’apartheid dont les Hutu sont victimes au Rwanda. Il convient de préciser que l’article 50 de la constitution rwandaise en vigueur consacre l’apartheid contre les Hutu et les Twa et ce dans tous les domaines y compris l’habitant dans certains endroits du Rwanda. Cet élément est gommé par les prétendus experts du Rwanda.
3/ Le génocide dit des a été intégré dans les lois rwandaise en juin 2008. Avant cette date, il n’existait que lé génocide sans autre précision quant aux victimes entant membres d’une ethnie. La résolution 955 du Conseil de sécurité de l’ONU en date du 8 novembre sur les massacres qui ont été commis au Rwanda du 01/01/1994 au 31/12/1994 dit « génocide » sans autre précision quant quant aux victimes et leur ethnie.
Il s’ensuit que les Nations reconnaissent le génocide exclusivement des Rwandais. Nul peut faire dire à cette résolution ce qu’elle n’a pas dit et encore aux moins à l’ONU, le tout sous réserve de produire la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU qui consacre l’existence du génocide dit des Tutsi.
Dès lors que les maîtres du Rwanda au premier rang Kagame en personne affirment qu’il n’y a pas de Hutu, Tutsi et Twa au Rwanda et par conséquent interdisent strictement toute évocation orale ou expresse des mots Hutu, Tutsi et Twa, il est hasardeux pour les étrangers de soutenir qu’il y a des Hutu, Tutsi et Twa au Rwanda sachant que sous peine de subir les les effets de la loi pénale rwandaise, ils ne peuvent évoquer l’existence des Hutu, Hutu et Twa au Rwanda. Etant rappelé que les US ne reconnaissent que le seul génocide consacré par la résolution ci-dessus évoquée. Nul ne peut prétendre mieux connaître les causes des massacres qui ont été commis au Rwanda, leurs auteurs et leur qualification juridique. que les USA maîtres et sponsors du régime Kagame qui l’ont mis à la tête du Rwanda.
Il s’ensuit que le génocide exclusivement des Tutsi inventé par les maîtres du Rwanda en juin 2008 est destiné à la communication extérieure d’une part et à servir au titre d’outil de broyage des Rwandais qui tentent d’évoquer et de critiques les méfaits de Kagame, sa clique et son régime.
Madame Chloé Créoff, a reproduit machinalement la qualification juridique qui a été inventée par les maîtres du Rwanda, sans préalablement se donner la peine de lire la résolution 955 du Conseil de sécurité susévoquée et la constitution rwandaise de 2003 , préambule, point 1.
Aussi, cette même Chloé Créoff aurait dû lire l’article 211-1 du code pénal français qui définit limpidement le génocide et diverses publications sur les massacres qui ont été commis au Rwanda. Le fait que les maîtres du Rwanda affirment qu’il n’existe des Tutsi au Rwanda, se pose alors la question de savoir où et comment Chloé Créoff, a-t-elle trouvé l’ethnie tutsi et le génocide exclusif de ces mêmes Tutsi. Est-il possible de commettre un génocide contre les Tutsi inexistants au Rwanda?
Aucun Rwandais n’a nié l’existence des massacres au Rwanda. Ce que contestent des millions de Rwandais, c’est le refus de Kagame et les siens du débat sur les massacres qui ont été commis au Rwanda, l’invention d’un génocide exclusif des Tutsi et l’utilisation de celui-ci pour broyer les opposants politiques et les journalistes qui osent s’exprimer autrement sur ces crimes. Pa jeu de propagande à grande échelle qui a coûté et coute des millions de dollars US, les étrangers ont fini par retenir une ânerie pour vérité.
Aujourd’hui, alors que l’agression armée du Rwanda contre la RDC est un fait établi, les mêmes experts dans la fabrication des faits criminels colportent actuellement à grande échelle l’existence du génocide commis en République Démocratique du Congo (RDC) par les Congolais contre les Tutsi Congolais, soit plus de 450 ethnies. Ils ont inondé toutes les ambassades à Kigali et les sites internets. Il n’existe d’ethnie tutsi congolais. Il en est de même de l’ethnie Hutu Congolais. Les fables d’esprit et étrangers , voix du régime rwandais opérant en France en l’occurrence vont retenir qu’à l’instant des Hutu ( inexistants au Rwanda), rwandais, les Congolais commettent le génocide contre les Tutsi Congolais.
Chloé Créoff va alors ajouter au génocide des Tutsi rwandais le génocide des Tutsi Congolais et faire avaler aux élèves français les inepties caractérisées.
Ce qui est frappant, au Rwanda, il n’existe pas de Tutsi, de Hutu et de Twa mais il existe des Tutsi en RDC alors que dans les plus de 450 ethnie de la RDC, une ethnie tutsi est introuvée.
Les élèves et écoliers français sont robotisés. Leurs dirigeants leur font avaler les inepties qu’ils retiennent pour vérité.