Mettre en scène l’attirance pour la beauté noire sans la démystifier ne fait que consolider le cliché. Ritualiser la relation peut être une solution, à condition de ne pas tomber dans un esthétisme racoleur. Cette histoire de vengeance d’une vieille histoire coloniale à coup de séduction tombe ainsi dans la débauche d’effets visuels pour orchestrer un propos traversé par l’ambiguïté. Dénonciation du rapt colonial et revanche théâtralisée, « Le Diamant noir » met en scène le désir sans explorer la relation. Le rituel reste superficiel et le propos incohérent.
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