Mathias Ndembet : le conte est bon

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Deuxième prix du contage aux jeux de la Francophonie de Madagascar en 1997, Mathias Ndembet continue son bonhomme de chemin. Il initie dans la modernité, avec le concours des médias, cet exercice culturel séculaire qui nous vient de notre oralité.
Exploitant le panel riche et diversifié de nos textes oraux (fables, contes et épopées…), Ndembet a aussi recours aux textes traduits et transcrits par des conteurs tels Raponda-Walker.
C’est l’image d’un barde nouveau, d’un troubadour qui associe musique et parole qui nous est donnée. Depuis, Mathias Ndembet partage et dit son art à l’étranger, mais aussi dans nos écoles et nos lycées. Pour le grand plaisir du public.
Dans la même veine, vient d’émerger un jeune du nom de Tsira Etougou Ndong. Il conte en langue fang et son récit Nguit Mone (le conflit) met en scène les personnages du peuple d’Engong (les immortels) contre ceux d’Oku (les mortels). Derrière ce chant épique on peut facilement lire une parabole sur la société actuelle en crise et ses travers.

///Article N° : 1802

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