Murmures
Toronto : Khady & Mariama Sylla et Raoul Peck, en Première Mondiale, avec A. Sissako et Abd Al Malik
août 2014 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | Canada
Français
Une simple parole (Sénégal) et Meurtre à Pacot (Haïti), dans la sélection 2014 du festival canadien.
Plus grand festival d’Amérique du Nord, le Festival International du Film de Toronto (TIFF), au Canada, a retenu cette année deux films soutenus par le Fonds Francophone (OIF / CIRTEF). Cette 39ème édition se tiendra du 4 au 14 septembre 2014.
Raoul Peck revient à la fiction avec Meurtre à Pacot, après son mémorable Moloch Tropical sur un prêtre-président qui a jeté son masque d’ange pour réléver son visage diabolique (2009, avec un époustouflant Zinedine Soualem). Ici, le cinéaste haïtien nous conduit au lendemain du tremblement de terre du 12 janvier 2010, à Port-au-Prince, où un couple de bourgeois intellectuels a vu sa grande maison avec piscine s’écrouler. Le couple doit se réinventer une nouvelle vie dans une précarité inconnue jusqu’alors, dans les ruines de cette demeure. Les secousses ne sont pas les seuls responsables du progressif effondrement de leurs repères : leurs (nouveaux) sous-locataires vont aussi les bousculer dans leur fondations.
Une simple parole (A Single Word) de Khady Sylla et Mariama Sylla tourne autour de Penda Diogo Sarr, la grand-mère des deux sœurs qui ont co-réalisé le film (avant la mort de Khady Sylla, à Dakar, le 08 octobre 2013). Une des dernières gardiennes de la généalogie, elle connaît les hauts faits des ancêtres et les précieux noms de la lignée. Cette parole est menacée : dans leur famille, Khady Sylla et Mariama Sylla constituent la deuxième génération de l’écriture. Pour lutter contre l’anéantissement de cette parole ancestrale, elles ont décidé de passer de la tradition orale à la tradition filmée, à travers ce documentaire de 1h03.
Dans la sélection du Festival International du Film de Toronto (TIFF 2014), il y a également Timbuktu de Abderrahmane Sissako (Mali) qui a fait sa Première Mondiale au Festival de Cannes 2014 et Qu’Allah bénisse la France (May Allah bless France!) du rappeur français Abd Al Malik (avec Marc Zinga & Sabrina Ouazani).
Photo : Affiche française du film Une simple parole (A Single Word)
Crédit : Guiss-Guiss Com
Raoul Peck revient à la fiction avec Meurtre à Pacot, après son mémorable Moloch Tropical sur un prêtre-président qui a jeté son masque d’ange pour réléver son visage diabolique (2009, avec un époustouflant Zinedine Soualem). Ici, le cinéaste haïtien nous conduit au lendemain du tremblement de terre du 12 janvier 2010, à Port-au-Prince, où un couple de bourgeois intellectuels a vu sa grande maison avec piscine s’écrouler. Le couple doit se réinventer une nouvelle vie dans une précarité inconnue jusqu’alors, dans les ruines de cette demeure. Les secousses ne sont pas les seuls responsables du progressif effondrement de leurs repères : leurs (nouveaux) sous-locataires vont aussi les bousculer dans leur fondations.
teaser une simple parole from BABELXIII on Vimeo.
Une simple parole (A Single Word) de Khady Sylla et Mariama Sylla tourne autour de Penda Diogo Sarr, la grand-mère des deux sœurs qui ont co-réalisé le film (avant la mort de Khady Sylla, à Dakar, le 08 octobre 2013). Une des dernières gardiennes de la généalogie, elle connaît les hauts faits des ancêtres et les précieux noms de la lignée. Cette parole est menacée : dans leur famille, Khady Sylla et Mariama Sylla constituent la deuxième génération de l’écriture. Pour lutter contre l’anéantissement de cette parole ancestrale, elles ont décidé de passer de la tradition orale à la tradition filmée, à travers ce documentaire de 1h03.
Dans la sélection du Festival International du Film de Toronto (TIFF 2014), il y a également Timbuktu de Abderrahmane Sissako (Mali) qui a fait sa Première Mondiale au Festival de Cannes 2014 et Qu’Allah bénisse la France (May Allah bless France!) du rappeur français Abd Al Malik (avec Marc Zinga & Sabrina Ouazani).
Photo : Affiche française du film Une simple parole (A Single Word)
Crédit : Guiss-Guiss Com
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