Murmures
Français
par Erika Nimis, notre correspondante
Le 27 septembre 2011, le tout Montréal a rendu hommage au cinéaste malien Souleymane Cissé dans le cadre du Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM).
C’est à l’écrivain japonais (clin d’œil au titre de l’un de ses romans) Dany Laferrière, Prix Médicis 2009, que revenait l’insigne honneur de remettre le prix hommage du FIFBM.
Ce fut un grand moment de retrouvailles et d’accolades lors duquel les flashs n’ont cessé de crépiter.
Cet hommage est aussi un symbole fort de la fraternité qui existe entre l’Afrique et ses diasporas dans les Amériques.
Le FIFBM est un projet porté par la communauté haïtienne, à travers la personne de Fabienne Colas qui a créé une fondation pour organiser des festivals à Montréal valorisant les cultures d’ascendance africaine.
Dany Laferrière avait déjà rencontré Souleymane Cissé, lors de précédentes visites au Mali. Dans son discours d’hommage, il a d’ailleurs tenu à féliciter la ville de Bamako qui a vu naître et évoluer le cinéaste célébré partout dans le monde. Il a aussi rendu hommage à la jeunesse, en citant l’exemple d’un jeune homme haïtien dont la famille recevait de l’aide alimentaire sous forme de sacs de riz, et qui demandait à ce qu’on n’oublie pas les livres dans l’envoi, car « nous mangeons pour lire », avait-il ajouté. Il a fini son discours en soulignant l’apport essentiel du cinéaste à travers son regard sur le paysage, le silence et l’espace, une nouvelle façon de voir l’Afrique. Souleymane Cissé ému de cet hommage a promis de poursuivre le dialogue, invitant d’ailleurs à la création d’une passerelle entre Bamako et Montréal : chacun a à donner quelque chose à l’autre. L’échange, c’est la base, a-t-il ajouté.
C’est à l’écrivain japonais (clin d’œil au titre de l’un de ses romans) Dany Laferrière, Prix Médicis 2009, que revenait l’insigne honneur de remettre le prix hommage du FIFBM.
Ce fut un grand moment de retrouvailles et d’accolades lors duquel les flashs n’ont cessé de crépiter.
Cet hommage est aussi un symbole fort de la fraternité qui existe entre l’Afrique et ses diasporas dans les Amériques.
Le FIFBM est un projet porté par la communauté haïtienne, à travers la personne de Fabienne Colas qui a créé une fondation pour organiser des festivals à Montréal valorisant les cultures d’ascendance africaine.
Dany Laferrière avait déjà rencontré Souleymane Cissé, lors de précédentes visites au Mali. Dans son discours d’hommage, il a d’ailleurs tenu à féliciter la ville de Bamako qui a vu naître et évoluer le cinéaste célébré partout dans le monde. Il a aussi rendu hommage à la jeunesse, en citant l’exemple d’un jeune homme haïtien dont la famille recevait de l’aide alimentaire sous forme de sacs de riz, et qui demandait à ce qu’on n’oublie pas les livres dans l’envoi, car « nous mangeons pour lire », avait-il ajouté. Il a fini son discours en soulignant l’apport essentiel du cinéaste à travers son regard sur le paysage, le silence et l’espace, une nouvelle façon de voir l’Afrique. Souleymane Cissé ému de cet hommage a promis de poursuivre le dialogue, invitant d’ailleurs à la création d’une passerelle entre Bamako et Montréal : chacun a à donner quelque chose à l’autre. L’échange, c’est la base, a-t-il ajouté.
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