Fiche Personne
Musique
Elza Soares
Chanteur/euse
Brésil

Français
Elza Soares chante depuis cinquante ans.
Sa vie ressemble au destin d’une rock star mais sa musique c’est la samba de Rio de Janeiro.
Elza Soares est la plus aimée et la plus titrée des chanteuses brésiliennes.
La liste des prix qu’elle a reçus est impressionnante : ambassadrice de la samba en 1967 (titre décerné par le conseil de musique populaire du musée de l’Image et du Son de Rio de Janeiro), prix Sharp de la meilleure chanteuse de samba 1997, chanteuse du millénaire
En 2000 par la BBC,(parmi neuf autres voix), prix RIVAL de la meilleure chanteuse de l’année 2002, prix TIM de la meilleure chanteuse pop-rock en 2004, prix Teatro Municipal de Rio de la meilleure chanteuse catégorie pop en 2005.
C’est à elle que le président Lula a demandé de chanter l’hymne national au cours de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques panaméricains en juillet 2007, dans le stade du Maracana, devant quatre-vingt-dix mille personnes. Elle l’a interprété à sa manière : a capella, comme une prière.
Si la réalisatrice Izabel Jaguaribe vient de lui consacrer un documentaire, c’est que la vie d’Elza Soares ressemble à un film? qui commence mal : née pauvre, noire, dans les quartiers Nord de Rio de Janeiro à Padre Miguel, mariée à 12 ans, mère à 13 ans, veuve à 21 ans, 3 de ses enfants sont morts de faim. « Sans la musique, je serais déjà morte ».
27 disques et des dizaines de tournées triomphales plus tard (Argentine, Chili aux côtés de Louis Armstrong son père adoptif, Mexique, Etats-Unis, Opéra de Paris en juillet 2005), celle dont la voix parcourt trois octaves et demi est passée par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.
Victime de discrimination, humiliée en direct à la radio en 1953 lors d’un radio crochet car vêtue de haillons (de rage elle remporte le concours avec la note maximale), exilée en Italie avec son mari le footballeur Garrincha pendant la dictature militaire, abandonnée par les media et son public dans les années 1980, elle songe à tout arrêter.
C’est alors que Caetano Veloso lui écrit « Lingua » qui la propulse de nouveau sur le devant de la scène, sa maison de disques réédite douze de ses disques, la télévision Globo lui demande de chanter plusieurs musiques de ses productions, Chico Buarque lui offre « Dura na queda » (Dure à cuire).
Connue pour ses scats inimitables et son sens inné du rythme, elle est la seule à pouvoir défier une batterie sur scène. « Comment fais-tu pour terminer tes scats en retrouvant ta voix de gorge sans la moindre coupure ? » lui demandait stupéfait Louis Armstrong.
« I can’t explain, father ! »lui répondait-elle en se blottissant contre son épaule.
Elza Soares, qui a chanté la samba, le jazz, le tango, le rock et le hip-hop, aime se produire en minijupe, talons compensés et perruques fantaisistes.
L’énergie qu’elle dégage sur scène est sidérante. Elle, mystique, sait que Dieu la protège. « Je crois qu’il m’aime bien ».
Sa vie ressemble au destin d’une rock star mais sa musique c’est la samba de Rio de Janeiro.
Elza Soares est la plus aimée et la plus titrée des chanteuses brésiliennes.
La liste des prix qu’elle a reçus est impressionnante : ambassadrice de la samba en 1967 (titre décerné par le conseil de musique populaire du musée de l’Image et du Son de Rio de Janeiro), prix Sharp de la meilleure chanteuse de samba 1997, chanteuse du millénaire
En 2000 par la BBC,(parmi neuf autres voix), prix RIVAL de la meilleure chanteuse de l’année 2002, prix TIM de la meilleure chanteuse pop-rock en 2004, prix Teatro Municipal de Rio de la meilleure chanteuse catégorie pop en 2005.
C’est à elle que le président Lula a demandé de chanter l’hymne national au cours de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques panaméricains en juillet 2007, dans le stade du Maracana, devant quatre-vingt-dix mille personnes. Elle l’a interprété à sa manière : a capella, comme une prière.
Si la réalisatrice Izabel Jaguaribe vient de lui consacrer un documentaire, c’est que la vie d’Elza Soares ressemble à un film? qui commence mal : née pauvre, noire, dans les quartiers Nord de Rio de Janeiro à Padre Miguel, mariée à 12 ans, mère à 13 ans, veuve à 21 ans, 3 de ses enfants sont morts de faim. « Sans la musique, je serais déjà morte ».
27 disques et des dizaines de tournées triomphales plus tard (Argentine, Chili aux côtés de Louis Armstrong son père adoptif, Mexique, Etats-Unis, Opéra de Paris en juillet 2005), celle dont la voix parcourt trois octaves et demi est passée par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.
Victime de discrimination, humiliée en direct à la radio en 1953 lors d’un radio crochet car vêtue de haillons (de rage elle remporte le concours avec la note maximale), exilée en Italie avec son mari le footballeur Garrincha pendant la dictature militaire, abandonnée par les media et son public dans les années 1980, elle songe à tout arrêter.
C’est alors que Caetano Veloso lui écrit « Lingua » qui la propulse de nouveau sur le devant de la scène, sa maison de disques réédite douze de ses disques, la télévision Globo lui demande de chanter plusieurs musiques de ses productions, Chico Buarque lui offre « Dura na queda » (Dure à cuire).
Connue pour ses scats inimitables et son sens inné du rythme, elle est la seule à pouvoir défier une batterie sur scène. « Comment fais-tu pour terminer tes scats en retrouvant ta voix de gorge sans la moindre coupure ? » lui demandait stupéfait Louis Armstrong.
« I can’t explain, father ! »lui répondait-elle en se blottissant contre son épaule.
Elza Soares, qui a chanté la samba, le jazz, le tango, le rock et le hip-hop, aime se produire en minijupe, talons compensés et perruques fantaisistes.
L’énergie qu’elle dégage sur scène est sidérante. Elle, mystique, sait que Dieu la protège. « Je crois qu’il m’aime bien ».
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