Fiche Personne
Musique Théâtre Cinéma/TV

Geoffrey Oryema

Chanteur/euse, Musicien/ne, Auteur-compositeur/trice
Ouganda

Français

Sa musique explore les grands espaces de son pays natal l’Ouganda. Ses ballades décrivent un univers mélancolique et mystique.
N’en déplaise à ceux qui « classent » ou qui « formatent » Geoffrey Oryema avance hors des sentiers battus, et sa musique touche à l’universel.
Adopté par la France, figure marquante de la vague Realworld initiée par Peter Gabriel, Geoffrey Oryema né en Ouganda d’une famille appartenant à la nouvelle élite intellectuelle nationale plonge très tôt dans la culture traditionnelle.
Entouré de poètes, conteurs, musiciens, son père lui enseigne l’art de la musique pentatonique au son de la nanga (une harpe à sept cordes), et le laraka laka, musique de la séduction qu’il décrit comme le « vrai rock ougandais ». Il accompagne sa mère, qui dirige la compagnie de danse The Hearbeat of Africa, en tournée à travers le pays.
Adolescent, Geoffrey Oryema se plonge dans la culture rock anglo-saxonne tout en continuant à s’initier à la flûte, au lukerne (le piano à pouces) et à la guitare.
Après la mort de son père en 1977, probablement assassiné, il décide de quitter son pays, va au Kenya où il est accueilli par le Centre Culturel Français de Nairobi puis s’installe à Paris.
En 1990 il enregistre son premier album Exile, remarqué par les critiques et consacré par le grand public via le tube Ye Le Le générique du Cercle de Minuit.
En 1994 son deuxième disque Beat The Border élargit encore un peu plus son audience. Son audacieux mélange d’acoustique et de sons synthétiques lui ouvre la porte des Etats-Unis.
Installé en Normandie, marié à une française, Geoffrey Oryema qui continue à avoir une relation « d’amour et de haine avec l’Afrique » a attaqué le 21e siècle avec un Lost Spirit qui ressemble à un exorcisme. Sur ce disque il se penche sur son passé ougandais et déde une de ses chansons à son père.

« En 1994, il collabore avec Tonton David et Manu Katché pour la bande originale du film Un indien dans la ville ; la chanson thème, Chacun sa route, connaitra un énorme succès et permettra à Tonton David d’acquérir une plus grande notoriété. » (Wikipedia)

English

Geoffrey Oryema left Uganda 30 years ago, and has ever since been living in Paris, FRANCE, his country of citizenship. He was one of the pioneers of « Theatre Limited », the first Academy of Dramatic Arts, and professional Theatre troupe of its’ Kind, in East and Central Africa, in the seventies. This school produced some of Ugandas’ best actors / artists / musicians, under the the direction of the famous playwright / actor, the late Robert Sserumaga.

Guest lecturers attached to the school, included David Rubadiri, Father Okello (Music, Dance & Drama Dept. of Makerere University), and foreign lecturers who visited the school periodically, for Workshop / Lecture sessions. Ugandan Traditional Music Masters (Evaristo Muyinda, Pantaleo Apire, etc..), full time members of the famous, and national dance troupe, « The Heart Beat Of Africa »,
Were also part of the program, established by the Academy.

Geoffrey Oryema spent 5 years in this school, specialising in « Konstantin Stanislavskys' » (Famous Russian Poet & Playwright), and Grotoskys’ methods of acting, where controled improvisation played a key role.

The school was financed by foreign, and local funds; the first troupe went into residency in autumn 1971, at the National Theatre, which quickly became its functioning base, and under a separate agreement, used Makerere University facilities
For its’ theoretical work.
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