Photographes en Algérie au XIXème siècle

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Les hasards de la programmation ont fait que se sont ouvertes le même jour, et pour un temps à peu près équivalent, cette exposition et celle des Trésors du Maroc. Elles ne se comparent guère mais sont assez complémentaires et peuvent permettre de mieux comprendre les différences entre Algérie et Maroc.
Ces photographies ouvrent à toute l’histoire d’un pays qui se crée entre 1850 et 1900, dans le décor des vestiges de la présence ottomane et des ruines de la conquête romaine. Car si le Maroc est millénaire avec ses dynasties royales, l’Algérie indépendante telle qu’on la connaît aujourd’hui n’a germé qu’au XIXème de la résistance de l’émir Abd El-Kader à la colonisation française. Chacun des photographes expose sa vision propre de ce pays : voyageurs en quête d’exotisme, comme Gustave de Beaucorps ; photographes en mission officielle, comme Félix-Jacques Moulin ; photographes qui s’installent en Algérie pour en faire métier, comme le couple Prod’hom. Toutes ces images concourent à donner à cette exposition une diversité très instructive. D’autant que le catalogue qui l’accompagne peut devenir, par sa rigueur et sa qualité, un document de référence.

Jusqu’au 11 juillet, musée-galerie de la Seita, 12 rue de Surcouf, 75007 Paris (01 45 56 60 17). Catalogue sur place ou par correspondance : 180 F.///Article N° : 908

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