Le pari de la diversité…

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Du 30 août au 6 septembre 2003, a eu lieu, à Abidjan, la sixième édition du MASA – comme le voulaient les organisateurs, un MASA de la réconciliation – dans un climat de  » ni paix, ni guerre « , dans une ville sous très haute surveillance où le public, pour diverses raisons, n’a pas toujours répondu massivement à l’appel.

La Côte d’Ivoire pourrait se réconcilier avec elle-même, avec l’Afrique et le monde par une activité culturelle intense, qui rassemble les filles et les fils du pays avec d’autres artistes venant d’ailleurs, toutes disciplines confondues…
Le présent dossier, préparé dans des conditions difficiles, entend montrer que ce pays, entré dans la spirale de la violence politico-militaire depuis le jour de Noël 1999 et après un an de grave crise (depuis le 19 septembre 2002), pourrait renaître de ses cendres, de manière durable, par sa diversité culturelle qui peut être pensée comme une exception dont la préservation est un pari à gagner. Les conflits ou les guerres ne gomment pas la diversité. Les tensions de toutes sortes, l’intolérance, l’exclusion, les exactions quotidiennes contre des individus ou des groupes n’effacent pas de la carte d’un pays la diversité culturelle.. Il y a une culture de la guerre, comme il est montré ici. Je serai tentée de dire que la diversité est la réalité qui résiste aux vents de toutes les violences, car c’est le socle qui subsiste quand nous avons oublié qui nous sommes…  » Impératif éthique, inséparable du respect et de la dignité humaine « , la diversité culturelle est l’une des sources du développement, puisqu’elle consiste en la préservation et la mise en valeur d’un patrimoine dans toutes ses composantes, comme le dit la Déclaration Universelle de l’UNESCO sur la Diversité Culturelle adoptée à Paris le 2 novembre 2001.
Ce dossier prend en compte la diversité culturelle dans un double sens.
D’une part, comme rencontre et brassage des cultures et des origines qui expriment des manières d’être et de penser. En ce sens, le langage tambouriné décodé par Niangoran-Bouah (+ 2002)(1)(1) et ses disciples, ou quelques traditions initiatiques dont parle Zirignon Grobli, ou encore la connaissance et l’utilisation des plantes enseignées par le botaniste Laurent Aké -Assi (Prix spécial du Président de la République pour la Recherche, 2003), qui a donné son nom à une plante en voie d’extinction (Assidora problematica), nous montrent qu’il y a un fonds culturel à préserver. Ce sont aussi des traditions anciennes dans la ville d’Abidjan comme le montre l’article consacré à Blokosso C’est ce même message que nous renvoie le Musée des Civilisations d’Abidjan.
En un deuxième sens, la diversité est créativité, vivacité des disciplines artistiques au quotidien en temps de paix, de crise économique ou de guerre. Hormis la parole donnée aux créateurs sous forme d’entretiens, des études autour des différentes disciplines artistiques nous disent en quoi consiste la diversité comme créativité.
Mais disons d’abord un mot du pays dont la diversité culturelle, en plusieurs sens, doit être préservée.
A la conférence de Berlin (1885), l’Afrique fut partagée entre les puissances coloniales de l’époque et la Côte d’Ivoire (colonie fondée en 1893) a hérité de frontières arbitraires. Seulement, ce territoire, comme beaucoup d’autres en Afrique, était loin d’être une entité formant une nation autour d’une langue, d’une culture et le partage de valeurs communes. Une mosaïque de peuples s’est retrouvée, par la force des choses, sur une portion de terre à partager, un pays à construire.
Il suffit de remonter un peu plus loin dans l’histoire pour constater que le pays dont nous parlons doit sa richesse culturelle à ce brassage de populations venues des quatre points cardinaux à un moment donné de l’histoire. Les nouveaux arrivants, par vagues successives, se sont installés près de populations qui étaient déjà là, avec leurs propres langues et leurs traditions. Imaginons donc que ce pays, bien avant la colonisation, ait été un vrai carrefour, lieu d’échanges de toutes sortes, lieu de vie intense où l’on parle toutes les langues, pratique toutes les religions (venues d’ailleurs ou nées sur place). Il faut aussi imaginer que les populations se déplacent d’une région à l’autre, à l’intérieur du même pays, qu’il y a des mariages interethniques. Les langues, les cultures, les arts et les traditions, cohabitant et dialoguant, évoluent, se fortifient ou s’affaiblissent surtout après la colonisation, avec la présence massive du français langue officielle…
Il y a donc rencontres, dialogues, emprunts d’une culture à l’autre. C’est cette cohabitation dans l’hospitalité et la fraternité qui donnent ce cachet si particulier à la créativité dans tous les domaines (musique, théâtre, cinéma, littérature, danse, arts plastiques, art de porter et de nommer les pagnes, sans oublier la cuisine et l’art de créer des mots).
Et la musique nous parle de traditions et de diversité. Elle nous parle aussi de créativité.
Comment ne pas imaginer toute une vie autour de Zélé de Papara (chansonnière disparue il y a quelques années) qui vivait dans le pays profond, dans le Nord aujourd’hui oublié ? Heureusement, sa voix et ses paroles ont été enregistrées. On parlera aussi de Allah Thérèse et de ses pas de danse si caractéristiques en pays Baoulé. Et ceux qui ont fait rêver et danser nos aînés et nos parents restent inoubliables, Amédée Pierre à la voix de rossignol, Anoma Brou Félix et Mamadou Doumbia. Il nous faut penser que chacun d’eux représentait non seulement une région mais aussi une langue et la musique d’une Côte d’Ivoire si plurielle, à un moment donnée de son histoire, parce que cela n’est pas un mythe. On pourrait citer des noms à foison dont chaque habitant de ce pays est si fier. Car nous les avons dans un coin de notre mémoire pas si ancienne que ça. François Lougah, Jimmy Hyacinthe, Ernesto Djédjé, tous trois aujourd’hui disparus et ayant chacun contribué de manière significative à la musique de Côte d’Ivoire dans les années 70 et au début des années 80. Comment oublier le Goli de Jimmy Hyacinthe et le Zigligbiti d’Ernesto Djédjé ? On se souvient de Tangara Speed Ghoda (disparu l’année dernière), installé dans son  » Hakiliso  » à Abobo et faisant des recherches musicales imprégnées de religiosité. Les femmes ne sont pas en reste, de Aïcha Koné à Tantie Oussou et Monique Séka, en passant par Antoinette Konan et bien d’autres.
Il faut oser le dire, la diversité est aussi dans la revalorisation des langues nationales par la musique et l’utilisation d’instruments traditionnels. Elle est dans la créativité et la récupération de rythmes musicaux : Polihet, Gbégbé, Zouglou, Mapouka, Zoblazo… qui, aujourd’hui, passent allègrement les frontières du pays. Et quelques stars sont là, ambassadeurs du pays à l’étranger d’Alpha Blondy depuis les années 80 à Magic System avec ce titre phare qui continue de faire des vagues dans le monde : Premier Gaou. Citons aussi Tiken Jah Fakoly dont le franc parler et le message ne laissent personne indifférent. Artiste engagé, il continue d’œuvrer pour la solidarité avec les plus faibles en temps de paix ou de guerre. Kajeem, autre rythme, autres paroles, a aussi son mot à dire…
Nos langues nationales (y compris le nouchi comme il est montré ici) sont harmonieusement chantées et rythmées. Si les romanciers tendent de plus en plus à utiliser un style n’zassa, comme le montre l’étude d’Assi Diané, les poètes, eux, sont sans doute sur le chemin de la  » poésie néo-oraliste  » comme le pense Hélène Ngbésso Qu’il me soit permis de citer ici deux grands disparus qui auraient pu apporter leur voix à ce chapitre : Noël X. Ebony (+ 1986) et Joachim Bohui Dali (+ 1993). Depuis une quinzaine d’années, la littérature pour enfants est florissante. Le pari de la diversité, c’est aussi cela, comment respecter la parole et l’écrit de chacun, pouvoir écrire dans sa langue ou une langue capable d’exprimer ses identités multiples. Pourvu qu’un certain nombre de conditions soient réunies… Avec l’autorisation d’Olivier Adiaffi, son fils, un extrait du livre inédit sur le bossonisme de Jean-Marie Adiaffi (+ 1999) est publié ici. Comme on le constate, la problématique des langes nationales lui tenait à coeur.
Mais le théâtre peut relever le défi de la diversité comme créativité. Discipline florissante depuis toujours, même si elle ne parle que rarement les langues nationales, elle se donne le droit d’utiliser le français populaire d’Abidjan, dans ses nombreuses variantes. Elle est passée des planches au petit écran avec la même vivacité. Personne en effet n’oublie le sketch télévisé les Séfons, créé par Martin Guédéba à la fin de l’année 96, en plein débat des intellectuels sur l’ivoirité. Guédéba a révélé à tous ce que chacun savait déjà : cette manière si particulière de se protéger entre frères et sœurs de même langue, de même région, de s’entraider, de  » manger ensemble  » ou  » séfonisme « … N’est-ce –pas cela qui s’appelle aussi repli identitaire, la tentation qui nous guette face à l’autre jugé menaçant ?
Les humoristes, Adama Dahico, David Oméga et quelques autres continuent de faire rire les Ivoiriens, en période de guerre ou de paix.
Dans les années 70, des saisons théâtrales étaient organisées au Théâtre de la Cité, à Cocody. Cette salle, comme d’autres, n’existe plus. Dans d’autres disciplines, il faut chercher les espaces publics, lieux de conservation ou d’expression de la créativité.
Les bibliothèques sont peu nombreuses dans le pays (la Bibliothèque Nationale, créée il y a 35 ans, a besoin d’être rénovée et modernisée à tous points de vue), la bibliothèque du Centre Culturel Français est fermée suite aux événements du 26 janvier 2003. Le petit écran semble avoir pris la relève, mais, comme dans la plupart des pays africains, les plus pauvres se nourrissent de séries télévisées bon marché…
Aujourd’hui existe un Palais de la Culture à Treichville qui cherche encore ses propres marques.
Après ses heures de gloire – théâtre populaire et théâtre de recherche, l’un et l’autre cheminant dans le même temps et dans des lieux différents, dans les rues ou à l’université, autour de personnalités différentes – le théâtre fut aussi le révélateur d’une pépinière de jeunes talents découverts dans les lycées et collèges notamment dans les années 80. Mais que reste-t-il de ce foisonnement si caractéristique, qui, malgré tout, sous le Parti unique, apparaissait comme un lieu de libre expression ?
Il reste quelques têtes d’affiches. Le village Ki-Yi devenu fondation panafricaine est une école de formation qui regroupe des expressions plurielles (danse, musique, théâtre, arts plastiques, mode etc) autour de Werewere Liking, exemple de volonté, de travail et de créativité qui a su s’intégrer, depuis le début des années 80, dans le paysage culturel de Côte d’Ivoire en lui apportant une touche particulière. D’autres noms remarquables, comme Bomou Mamadou – véritable symbole de diversité par ses origines, sa formation et les langues de création – ont séjourné dans ce  » village « . Souleymane Koly qui s’est illustré dans  » l’opéra mandingue « , a formé autour du  » Kotéba « , un groupe de femmes : les Go et le JBAN pour qui chants, danse et chorégraphie n’ont point de secret. Et ils sont nombreux, ceux qui résistent à la crise ambiante comme Ignace Alomo et le mono théâtre, Naky Sy Savané (artiste polyvalente), Assandé Fargas, Marie-Louise Asseu, Momo Ekissi, Adama Adepoju (alias Taxi Conteur) ou  » l’homnimal  » Bah Kanoulau, Atou Ecaré (marionnettiste) essayant tant bien que mal de combler ce vide (ou presque) laissé par l’effervescence de naguère autour du Didiga de Bernard Zadi Zaourou ou de la Griotique de Niangoran Porquet (+1995). Ymako Téatri ne fait pas que du théâtre, mais aussi du cinéma ; cette compagnie multiculturelle a plusieurs cordes à son arc et devient une porte ouverte de la Côte d’Ivoire vers l’extérieur. Le plus remarquable dans ces groupes ou dans ces écoles, c’est la diversité des origines et des cultures…
La danse aurait pu trouver son lieu naturel chez Rose-Marie Guiraud mais depuis des années, le Centre de Danse et d’Echanges Culturels qu’elle a créé vivote en son absence, ses élèves résistant tant bien que mal à la crise en se prenant eux-mêmes en charge… Mais la Côte d’Ivoire danse avec Georges Momboye, avec la Compagnie Tchétché qui se voit ici et s’exporte à l’étranger. Elle danse aussi, en théorie et en pratique, avec Alphonse Tiérou, chorégraphe et chercheur, installé en France, auteur de quelques ouvrages sur la danse et les cultures africaines.
La créativité est toute aussi vivante dans le domaine des arts plastiques ou visuels. En 1993, Grapholies, événement d’envergure internationale, révéla des talents. Une seule édition, sans suite. L’occasion, pour de nombreux artistes, soutenus ou non par des galeries, de travailler et de se faire connaître. Ce dossier leur accorde une place de choix
Ici, la diversité culturelle pourrait porter des noms particuliers : Vohou-Vohou (formés aux Beaux-Arts d’Abidjan ou à l’atelier de Jacques Yankel à Paris) et Naïfs(2) (2) (formés, pour la plupart, à l’école de Charles Bieth à Abengourou) ; mais aussi les groupes Traces et Daro-Daro (à partir de 1996). Des querelles semblent avoir étouffé Traces. La disparition de deux membres de Daro-Daro, Issa Kouyaté (+ 2001) et Yacouba Touré (+ 2002) plonge le groupe dans la léthargie. Photographes(3) (3) et designers restent aux premières loges pour capter des instants magiques ou puiser, dans les traditions, des formes nouvelles.
Les disciplines artistiques ne cessent de chercher des passerelles les unes avec les autres. Si Gérard Santoni passe de la tapisserie à la peinture en faisant une très longue halte, depuis des années, autour des pagnes tissés, c’est que ceux-ci restent emblématiques de cultures et de traditions faisant partie de la mémoire collective. Est-ce un hasard, si Youssouf Bath, dans les années 90, a lui aussi marqué un temps d’arrêt autour du tisserand et du métier à tisser, utilisant un support végétal (écorce d’arbre, le tapa) et un mélange de pigments naturels ? C’est que la symbolique du tissu et du métier à tisser nous montre à quel point les artistes ont envie de rassembler et de tisser ensemble, tout en préservant rythmes et variétés des couleurs, des fils épars dispersés dans la mémoire. N’oublions pas ce matériau, quelle que soit sa texture, qui est vie chatoyante et active, le pagne, tissé ou manufacturé, mis en valeur par des stylistes modélistes, qui, à force de persévérance se sont fait un nom en habillant hommes, femmes et enfants, communs des mortels ou chefs d’Etat !
Ici aussi le Kpalézo, grand rendez-vous de la mode en 1997, n’eut qu’une seule édition. Hormis des noms comme Pathé’ O, Françoise Zahui, Etienne Marcel, Gilles Touré, Angybell, Nawal El Assad, il y a des couturiers anonymes reconnus par ceux qu’ils habillent : le grand nombre. Les mêmes remarques seraient valables pour la coiffure qui fait preuve d’une inventivité étonnante au fil des saisons, en récupérant des modèles disparus…
Dialoguer avec d’autres cultures. Mais à quel prix et quelle création proposer à l’autre qui circule avec ses biens culturels à foison ? Dans certains domaines, la Côte d’Ivoire peut être fière, par exemple, de sa culture des maquis, lieux où le corps se nourrit mais où les idées peuvent circuler, lieux ouverts dans un pays où l’espace public démocratique reste encore, malgré tous les discours, sous haute surveillance. Les artistes, toutes disciplines confondues, peuvent s’inquiéter du peu d’égard accordé aux créations culturelles et artistiques par l’Etat. Ils l’ont compris : il faut prouver le mouvement en marchant sans attendre un Etat-providence… Il leur reste à éduquer le public, tout public, à la consommation de biens culturels.
Mais la Côte d’Ivoire souffre encore des effets de la guerre. De nombreux créateurs, musiciens, peintres, photographes, designers, écrivains, tout comme des journalistes, des responsables et membres d’ONG ont pris le chemin de l’exil (pour quelques mois ou pour toujours), ne trouvant plus chez eux la sérénité et la sécurité nécessaires à la création. Heureusement, la bande dessinée continue d’être florissante(4). (4)
Depuis le 19 septembre 2002, la question du rôle des médias dans un pays en guerre se pose avec acuité. Ibrahim Sy Savané, spécialiste des médias, donne ici son point de vue.
Parier sur la diversité culturelle, sur la préservation d’un patrimoine commun mais aussi sur une créativité au quotidien, avec des créateurs qui ont des biens culturels à proposer et des idées à défendre, cela ne va pas de soi. Seulement, il faut avoir ce pari à l’esprit et croire que, dans un pays comme la Côte d’Ivoire, il peut être gagné par ceux qui se donnent la peine d’espérer…

1. L’entretien ici publié a été réalisé trois mois avant sa mort.
2. Une Biennale Internationale des Naïfs à Abidjan existe, organisée par Augustin Kassi.
3. Comme le montrent Les rencontres photographiques du Sud avec Ananias Leki Dago.
4. Le deuxième Coco Bulles (Festival International de la Bande dessinée et du Dessin de Presse) se prépare avec Zohoré et Olvis Dabley ; prévu du 6 au 9 novembre 2003 à Grand-Bassam.
1. L’entretien ici publié a été réalisé trois mois avant sa mort.
2. Une Biennale Internationale des Naïfs à Abidjan existe, organisée par Augustin Kassi.
3. Comme le montrent Les rencontres photographiques du Sud avec Ananias Leki Dago
4. Le deuxième Coco Bulles (Festival International de la Bande dessinée et du Dessin de Presse) se prépare avec Zohoré et Olvis Dabley ; prévu du 6 au 9 novembre 2003 à Grand-Bassam.
Tanella Boni est professeur d’université. Poète, romancière, philosophe. Critique littéraire et critique d’art. Organisatrice du Festival International de Poésie à Abidjan. Membre de réseaux de philosophes travaillant sur la démocratie et les droits de l’homme en Afrique.(« APHIDEM », « Etat de droit et Philosophie » ) et sur la mondialisation (GERM).
Oeuvres de Tanella Boni
*Labyrinthe, poèmes, Editions Akpagnon, Lomé, 1984
*Une vie de crabe, roman, Nouvelles Editions Africaines du Sénégal, Dakar, 1990
*De l’autre côté du soleil, récits, jeunesse, NEA-EDICEF, Paris, 1991
*La fugue d’Ozone, récit, jeunesse, NEA-EDICEF, Paris, 1992
*Grains de sable, poèmes, Le bruit des autres, Limoges, 1993
*Les baigneurs du Lac rose, roman, Nouvelles Editions Ivoiriennes, Abidjan, 1995
*Il n’y a pas de parole heureuse, poèmes, Le bruit des autres, Limoges, 1997
*L’atelier des génies, récit, jeunesse, Acoria, Paris, 2001
* Chaque jour l’espérance, poèmes, L’Harmatttan, Paris 2002
* Les baigneurs du Lac Rose, réédition Le serpent à plumes, coll. motifs n° 151, Paris, 2002
Autres publications (ouvrages collectifs)
*Légendes (poèmes sur photos), Laboratoire, Grenoble, 1997
*Peau de sel (nouvelle) in Les chaînes de l’esclavage, Florent Massot, Paris, 1998
* Chaque humain est la source du temps in Lettres aux générations futures, UNESCO, collection cultures de paix, Paris, 1999
* Le Paradis est toujours ailleurs, dans Nouvelles voix d’Afrique, éd. Hoëbeke, Paris 2002
* Tout l’espoir n’est pas de trop, Anthologie par Bernard Ascal, Le Temps des cerises, 2002///Article N° : 3084

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