Quinzaine du cinéma francophone 2012
21ème édition. Pays à l’honneur : République démocratique du Congo.
Français
///OFFRE PARTENAIRE///
A ne pas rater ! Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris (75004), partenaire Africultures, vous offre 5 invitations pour 2 personnes pour chacune des projections de la Quinzaine du Cinéma Francophone.
Cette offre est valable pour les journées du 11 octobre au 20 octobre.
Pour participer, merci d’envoyer un mail avec votre nom, prénom et la projection de votre choix à l’adresse suivante : [email protected] avec comme objet : Offre partenaire Africultures – Quinzaine du Cinéma Francophone
Date limite : 10 octobre 2012
L’équipe Africultures
OFFRE RÉSERVÉE AUX ADHÉRENTS AFRICULTURES
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///10 jours de découvertes et de rencontres///
Panorama annuel du cinéma des pays de l’espace francophone à Paris
PRÉSENTATION
Depuis 1992, le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris ouvre l’écran de sa salle de cinéma aux productions émanant des pays de l’espace francophone, dans un souci de diversité culturelle, où chaque artiste s’exprime dans sa langue maternelle. Cette année, comme le Sommet de la Francophonie se tient à Kinshasa, la Quinzaine du cinéma francophone met à l’honneur les films en provenance de la République démocratique du Congo et poursuit le panorama du cinéma marocain, sans oublier des coproductions belges, luxembourgeoises, haïtiennes, québécoises et françaises.
Chaque soir, à 20h30, la Quinzaine du cinéma présente un long métrage en avant-première, soit dix films inédits, le plus souvent en présence du réalisateur ou de la réalisatrice. Aux séances de 18h30, le festival propose des documentaires et courts métrages, souvent suivis de débats avec les réalisateurs. La sélection décline la thématique du rapport à l’autre, interroge la quête d’identité, entre deux cultures, deux continents, hier et aujourd’hui et donne ainsi à la Francophonie le visage de sa diversité métissée à travers sa créativité cinématographique.
Cette 21e édition s’enrichit aussi de concerts (Pytshens Kambilo les 12 et 13 octobre à 22h (plus d’infos [ici]) et Pierre Vaïana avec Tamara Suffren et Monik Tenday les 19 et 20 octobre à 22h)
Découvrez aussi les rencontres littéraires « Congo sur Seine » (Rencontre autour du livre Congo, une histoire (Actes Sud) en présence de l’auteur David Van Reybrouck et de In Koli Jean Bofane le 10 octobre à 18h30 plus d’infos[ici];
Bistrot Congo avec Gilles Martin (Editions Aden) et In Koli Jean Bofane le 16 octobre à 12h30). plus d’infos [ici]
Elle s’ouvre avec Kinshasa Kids, le deuxième long métrage de fiction que Marc-Henri Wajnberg a tourné en plein coeur de la capitale congolaise avec des enfants des rues et des musiciens locaux, dévoilé à Venise et à Toronto.
INFORMATIONS PRATIQUES
Salle de cinéma du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris
46 rue Quincampoix – 75004 Paris
Métro : Châtelet – Les Halles ou Rambuteau
Entrée à la séance : 5 €. Tarif réduit : 3 €.
Abonnement : 15 € pour tout le festival.
Renseignements : 01 53 01 96 96 ou [email protected]
DÉTAIL DES PROJECTIONS
Ouverture – Mercredi 10 octobre, 20h30
Kinshasa Kids de Marc-Henri Wajnberg (en sa présence)
RDC/Belgique – 2012 – 1h25 – VO stf.
Images : Danny Elsen, Colin Houben. Montage : Marie-Hélène
Dozo. Musique : Bebson de la Rue et les Trionyx. Avec : Rachel Mwanza, Samy Molebe, Joël Eziege, José Mawanda, Gauthier Kiloko, Emmanuel Fakoko… Production : Wajnbrosse Productions, Inti Films, Crescendo Films, RTBF, RG & Créatifs associés. Ventes internationales : MK2.
Sélectionné aux Venise Days et au Festival de Toronto 2012.
Huit enfants des rues à Kinshasa, considérés comme sorciers, montent un groupe de rap pour déjouer leur sort.
Jeudi 11 octobre, 18h30
Panda Farnara, un Congolais qui dérange de Françoise Levie (en sa présence)
Belgique/RDC – 2011 – 55 min. Production : Memento Production, Wild Heart Productions, CCA, VAF, RTBF et WIP.
Le portrait du premier intellectuel congolais, personnage atypique, à
cheval entre deux mondes, celui de la Belgique et celui du Congo. Le film retrace la vie et l’oeuvre de Panda Farnara (1888-1930) grâce à des documents inédits et des scènes d’évocation tournées au Congo.
Elevé par une femme belge célibataire et artiste, Paul Panda Farnara est le premier congolais à avoir obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur en Belgique en 1909. Agronome, il retourne au Congo en tant que premier fonctionnaire belge à la peau noire. Il y subit un véritable ostracisme et doit renoncer peu à peu à ses différents postes pour cause de harcèlement. A son retour en Belgique, il consacre toute son énergie à réclamer l’égalité entre les blancs et les noirs par l’éducation et la responsabilisation des chefs, sous les attaques virulentes de la presse coloniale belge. En 1921, il collabore étroitement à l’organisation du Congrès Panafricain de Bruxelles. Panda Farnara meurt quelques mois après son retour au Congo, à l’âge de 42 ans, empoisonné par les gens de son village.
« Se jouant des lettres, photos et témoignages conservés de l’époque, Françoise Levie fait bien plus que reconstituer l’itinéraire
chaotique de cet enfant mal-aimé du Congo. Aidée d’historiens congolais, elle dévoile une pensée clairvoyante, humaniste et visionnaire, qui eut raison bien avant l’heure. En ressort un édifiant portrait d’une personnalité injustement oubliée. Il faudra en effet attendre encore 26 ans avant que Thomas Kanza ne soit déclaré « premier universitaire congolais de Belgique ». » Karin Tshidimba, La Libre Belgique, 06/07/2011.
Jeudi 11 octobre, 20h30
Kinshasa Superband de Pierre Laffargue (en sa présence)
France/RDC – 2012 – 1h38 – VO stf.
Image : Jean-Paul Vallorani. Son : Jean-Luc Audy. Montage : Pierre Laffargue. Avec Kasaï Allstars, Konono, Wildbirds et Paecedrums, Juana Molina, Deerhoof, Skeletons. Production : Le Spectre, Crammed Discs. Distribution : Zootrope Films
Sortie nationale : 26 décembre 2012
Ce film retrace une aventure musicale exceptionnelle qui a réuni sur scène, à Bruxelles, au Danemark et au Japon, 19 musiciens en provenance de la RDC, des Etats-Unis, du Danemark, du Brésil, du Japon. Un bel exemple d’attention et d’écoute qui permet de mieux vivre ensemble.
Vendredi 12 octobre, 18h30
Bons baisers de la Colonie de Nathalie Borgers (en sa présence)
Belgique/France/Rwanda – 2012 – 1h14
Image : Nicolas Rincon-Gille. Montage : Catherine Gouze. Musique : Tuur Florizoone. Production : Centre Vidéo de Bruxelles (CVB), Cargo Films, Limited Adventures, RTBG, ARTE Belgique, ARTE GEIE, CBA, CCA, VAF, CNC. Distribution : CVB.
En 1926, Suzanne naît de l’union entre un administrateur territorial belge et une femme rwandaise. A l’époque, ces unions sont condamnées par le pouvoir colonial. A l’âge de quatre ans, son père embarque Suzanne vers la Belgique pour qu’elle y reçoive une éducation européenne. (Elle est ce qu’on appelle alors « une mulâtresse sauvée d’un destin nègre ».) Suzanne est ma tante. Son père est mon grand-père. Pourtant, je n’ai appris son existence qu’à 27 ans. Ce film vient rompre le silence qui a pesé sur ses origines, au croisement de l’histoire familiale et de l’Histoire coloniale.
Coup de Coeur de Catherine Hebert, cinéaste : « Un film marquant parce qu’il entrecroise habilement histoires troubles où se mêlent secrets de famille et passé colonial. C’est un récit personnel empreint d’une sincère humanité. » – Festival Vues d’Afrique, Montréal, mai 2012.
Vendredi 12 octobre, 20h30
La Pirogue de Moussa Touré
Sénégal/France/Allemagne – 2012 – 1h27 – VO stf.
Scénario : Eric Névé et David Bouchet. Image : Thomas Letellier. Montage : Josie Miljevic. Musique : Prince Ibrahima Ndour. Avec : Souleymane Seye Ndiaye, Laïty Fall, Malamine Dramé « Yalenguen », Balla Diarra, Salif « Jean » Diallo. Production : Les Chauve-Souris, Astou Films, ARTE France Cinéma, Appaloosa Films, Royal Pony Film, Studio 37. Distribution : Rézo Films/Studio 37
Sortie nationale : le 17 octobre 2012.
Sélectionné à Un Certain Regard Cannes 2012.
Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baya Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir mais n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.
« Le film de Moussa Touré nous embarque dans l’un de ces voyages de l’espoir et de la peur, et nous donne de très bonnes nouvelles du cinéma africain. Touré se lance un défi de mise en scène à la Hitchcock, dans ce Lifeboat des temps de crise, puisqu’il plante la quasi-totalité de son intrigue dans le huis-clos à ciel ouvert d’une pirogue (observant les faits et gestes de Sénégalais et de Guinéens face au destin qu’ils croient avoir choisi). » Fabien Gaffez, Positif n° 617-618, juillet-août 2012.
« La Pirogue est une belle leçon d’humilité et de solidarité. » Heike Hurst, Jeune Cinéma n°346, juillet 2012.
Samedi 13 octobre, 17h30 : Projection – débat
L’Affaire Chébéya, un crime d’Etat ? de Thierry Michel (en sa présence)
(Belgique/RDC – 2011 – 1h35)
Image et son : Thierry Michel. Montage : Idriss Gabel. Production : Les Films de la Passerelle, RTBF (Télévision belge), CCA, CBA, FIDH, TSR. Distribution France : Les Films du Paradoxe.
Primé au Festival du film des droits de l’homme Paris 2012.
Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, militant congolais des Droits de l’Homme, est retrouvé assassiné dans sa voiture et son chauffeur a disparu. Plusieurs policiers sont arrêtés et un procès a lieu devant la cour militaire. L’autorité judiciaire est-elle capable d’exercer une justice impartiale ? Le 8 juillet 2012, Thierry Michel s’est vu refuser l’accès au territoire congolais, alors qu’il était convié par des organisations humanitaires à présenter son film en RDC.
« Thierry Michel a fait un film fort, émouvant, qui raconte la quête de vérité des proches des deux hommes disparus. A travers les nombreuses scènes du procès, il nous livre une vraie tranche de tragicomédie humaine. » Véronique Kiesel, Le Soir, 24/11/11.
Samedi 13 octobre, 20h30
Rebelle de Kim Nguyen
Québec/RDC – 2011 – 1h30
Image : Nicolas Bolduc. Son : Martin Pinsonnault, Claude La Haye. Montage : Richard Comeau. Avec : Rachel Mwanza, Alain Bastien, Serge Kanyinda, Ralph Prosper, Mizinga Mwinga. Production : Item 7, Studio Shen, Telefilm Canada, SODEC, Vision Globale. Distribution France : Happiness Distribution
Sortie nationale : 21 novembre 2012.
Ours d’argent d’interprétation féminine Berlin 2012. Primé à Paris Cinéma 2012. Grand Prix et Prix d’interprétation Festival de TriBeCa, New York 2012.
En Afrique sub-saharienne, dans un petit village isolé, Komona, une jeune fille de douze ans, vit tranquillement avec ses parents. Jusqu’au jour où les rebelles arrivent, pillent le village, capturent Komona et l’obligent à tuer ses parents. Deux ans plus tard, enceinte, Komona décide de raconter son histoire à cet enfant qu’elle n’a pas voulu. Sa voix nous entraîne au début de son histoire…
« Joué par des acteurs non professionnels, dont Rachel Mwanza, qui vivait dans la rue, Rebelle oscille en permanence entre brutalité extrême et fantastique nourrie de sorcellerie et de croyances africaines. Tout en évoquant les conflits en Angola, au Sierra-Leone, mais aussi en Birmanie, Nguyen ne cherche pas la vérité historique mais s’en éloigne, en fictionnalisant totalement une histoire au réalisme percutant. » Thomas Schwoerer, Arte-TV, février 2012.
Lundi 15 octobre, 18h00
Bruxelles – Kigali de Marie-France Collard (en sa présence)
Belgique/Rwanda – 2011 – 1h58
Image : Naël Khleifi. Son : Cosmas Antoniadis. Montage : Marie-Hélène Mora. Production : Cobra Films, Zeugma films, CBA, RTBF, CCA, CNC, Image + Epinal.
À Bruxelles, comme à Kigali, des rescapés du génocide des Tutsi de 1994 croisent régulièrement des personnes suspectées d’avoir participé aux massacres. En Belgique, cette cohabitation se révèle à nous à la lumière du procès de l’un d’entre eux, Ephrem Nkezabera, dirigeant des milices extrémistes hutu interahamwe, fer de lance de la machine génocidaire. (La cour d’Assises de Bruxelles l’a jugé, par défaut, en novembre 2009 et les débats ont pu être exceptionnellement filmés. En parallèle au déroulement du procès, des témoignages de rescapés et parties civiles évoquent leur approche actuelle de l’épreuve traversée en 1994 et leur sentiment face à ces rencontres entre victimes et bourreaux.)
« Marie-France Collard a posé les questions essentielles : au-delà du souvenir et de cette souffrance qui ne s’éteindra jamais, où en
est le pardon ? La réponse a été brutale, sans concessions : pourquoi accorder le pardon à celui qui ne vous demande rien ? A
celui qui, sans doute, est prêt à recommencer ? Au Rwanda, où la réconciliation a droit de cité, de telles questions relèvent du tabou et ne reçoivent, tout au plus, que des réponses obligées, sinon imposées. En Belgique, la parole est plus libre et Bruxelles-
Kigali a enregistré au plus près les sentiments réels, les contradictions de l’après génocide. Curieusement, si à Kigali règne la
volonté, à Bruxelles, c’est la vérité pure et dure qui a prévalu et elle donne des frissons… »
Le carnet de Colette Braeckman, http://blog.lesoir.be/colette-braeckman, 13/11/2011
Lundi 15 octobre, 20h30
Angle mort (Doudege Wenkel) de Christophe Wagner (en sa présence)
Luxembourg/Belgique – 2012 – 1h40 – VO luxembourgeois stf.
Scénario : Christophe Wagner et Frédéric Zeimet. Image : Jako Raybaut. Son : Carlo Thoss. Montage : Jean-Luc Simon. Musique : André Mergenthaler. Avec : André Jung, Jules Werner, Brigitte Urhausen. Luc Feit, Nicole Max, Mickey Hardt, Myriam Müller. Production : Samsa Film, Artémis Productions. 1er film.
Un policier vient d’être assassiné dans d’étranges circonstances. L’énigmatique inspecteur Hastert est chargé de l’enquête et fait appel au frère du défunt, Olivier, un policier désabusé, au comportement violent et indiscipliné. Mû par une soif de vengeance, Olivier se lance corps et âme dans l’enquête qui le mène dans le côté obscur de Luxembourg.
Mardi 16 octobre, 18h30
Le Camp de Jean-Frédéric de Hasque (en sa présence)
Belgique/Bénin – 2012 – 1h29
Image et son : Jean-Frédéric de Hasque. Montage : Frédéric Fichefet, Philippe Fontaine. Production : Michigan Films, CBA, Rien à voir Productions, CCA.
En compétition au Festival Cinéma du réel 2012.
« Rapatriement impossible, intégration utopique, la réinstallation s’impose » : à peine apposé sur un tee-shirt, le slogan se perd dans ce lieu désormais abandonné par l’UNHCR. On pourrait trouver mal placée la pudeur qui pousse les habitants du camp de réfugiés d’Agamé, au Bénin, à appeler celui-ci « le site », mais il est vrai qu’aucun des éléments archétypaux d’un camp n’est visible ici, si ce n’est une tente remplie de vieilles affaires qu’un homme trie, conservant ce qui peut encore servir.
Mardi 16 octobre, 20h30
L’Amante du Rif de Narjiss Nejjar
Maroc/Belgique/France – 2011 – 1h35 – VO stf.
Image : Maxime Alexandre. Montage : Julien Fouré et Jacques Comets. Musique : Tal Haddad. Avec : Nadia Kounda, Mourade Zeguendi, Ouidad Elma, Nadia Niazi, Fehd Benchemsi, Omar Lotfi, Siham Assif, Raoula. Production : Jbila Méditerranée Productions, Tarantula, Urban Factory. Ventes internationales : Urban Distribution international.
En compétition au Festival du film de Marrakech 2011, à Vues d’Afrique 2012.
Aya a vingt ans. Elle est belle, parfois ingénue, souvent rebelle. Elle traîne son insouciance au milieu des volutes de kif : ses deux frères travaillent pour un gros trafiquant de haschich appelé « le baron ». Sa vie bascule le jour où son frère aîné la jette dans les bras de ce dernier, en échange d’un lopin de terre pour cultiver son herbe…
Mercredi 17 octobre, 18h30
Où est l’amour dans la palmeraie ? de Jérôme Le
Maire (en sa présence)
Maroc/Belgique – 2007 – 1h25
Image : Jérôme Le Maire, Remon Fromont. Son : Ludovic Vanpachterbeecke, Jean-Luc Fichefet. Montage image : Matyas Veress. Montage son et mixage : Jean-Luc Fichefet. Production : Iota Production, RTBF (Télévision belge), Betv, C.B.A., Etilux CO-Link.
Jérôme a fait le choix de quitter sa vie européenne et s’est installé depuis deux ans avec sa femme et ses deux filles dans une palmeraie isolée au sud du Maroc. Il fait l’expérience de vivre dans un pays étranger et s’immerge dans une culture qui n’est pas la sienne. Au coeur de cet univers traditionnel musulman, une question le taraude : Où est l’amour ? Avec son ami Mansour, il cherche à comprendre.
Mercredi 17 octobre, 20h30
Le Thé ou l’électricité de Jérôme Le Maire (en sa présence)
(Maroc/Belgique/France – 2012 – 1h25)
Image : Jérôme Colin. Son : Jean-Luc Fichefet. Montage : Matyas Veress. Musique : Christian Martin. Production : Iota Production, Perspective films, HKS productions, K Films, CCA, CNC, Arte GEIE, RTBF (Télévision belge), 2 M, CBA.
Que se passera-t-il quand l’électricité arrivera à Irfi, un petit village isolé du Sud du Maroc et quand la télévision s’allumera dans les foyers ?
Jeudi 18 octobre, 18h30
Goudougoudou de Fabrizio Scapin & Pieter Van Eecke (en présence de F. Scapin)
Belgique/Haïti – 2012 – 55 min. – VO créole stf.
Image et son : Pieter Van Eecke & Fabrizio Scapin. Montage : Simon Arazi. Production : Polymorfilms, VAF.
Dix Haïtiens qui ont repris le fil de leurs activités habituelles dans un décor dantesque, témoignent d’une manière intime et pénétrante sur leurs vies dans un pays en temps de mort et de chaos. Après l’impensable, ils se battent pour retrouver un semblant de normalité quotidienne. « Goudougoudou » est l’onomatopée utilisée par des Haïtiens pour exprimer le bruit qui accompagnait le tremblement de terre du 12 janvier 2010.
« Le public haïtien découvre ces jours-ci avec beaucoup d’intérêt le film Goudougoudou. Les spectateurs et spectatrices, en majorité
des jeunes, émergent d’une expérience qui pousse aussi à de nombreuses interrogations. » Alterpresse, Port-au-Prince, 05/10/11.
Jeudi 18 octobre, 20h30
Mort à vendre (Death for sale) de Faouzi
Bensaïdi
Maroc/Belgique/France – 2012 – 1h57 – VO stf. Image : Marc-André Batigne. Son : Patrice Mendez, Gert Janssen, Luc Thomas. Montage : Danielle Anezin. Musique : Richard Horowitz. Avec : Fehd Benchemsi, Mouhcine Malzi, Fouad Lebied, Imane El Mechrafi… Production : Agora films, CCM, Entre chien et loup, Liaison cinématographique. Ventes : Urban distribution international.
Sélectionné au Festival de Toronto 2011. Primé au Festival de Berlin 2012 et Iris d’or au Festival de Bruxelles 2012.
Malik, Allal et Soufiane, trois copains, vivent de vols à la tire à Tétouan. Un jour, ils décident de changer leur destin : voler la grande bijouterie de la ville. Mais bientôt les raisons du vol vont diverger et les opposer…
« C’est un film sur les désirs impossibles qui finissent par tuer ceux qui les portent, les trafics et circulations de tout genre, des biens, des Hommes, des sentiments… et de la mort quand il ne nous reste que ça à vendre ou à acheter, donc de la mort comme commerce, comme croyance, comme lâcheté, et comme courage aussi… » Faouzi Bensaïdi, conférence de presse, Toronto 2011.
Vendredi 19 octobre, 18h30
Olongo de Clarisse Muvuba
RDC – 2012 – 24 min. – VO stf
Avec : Deb’S Bukaka, Maguy Kalomba, Starlette Matata, Ariane Mbaki, Guyguy Maya …
Production : CLARIMAGE
Olongo est un grand griot de deuil. Un jour, il a l’idée de se faire passer pour mort afin d’assister à ses propres funérailles et entendre les commérages.
Premier court métrage de fiction de Clarisse Muvuba, jeune cinéaste kinoise, dont la Quinzaine du cinéma francophone a déjà présenté le documentaire « Les fils de la vie et de la mort ».
Suivi de
Noire ici, blanche là-bas de Claude Haffner (en sa présence)
France/Afrique du Sud/RDC – 2012 – 53 min.
Production : Seppia productions, Natives At Larges, Fonds Image Afrique, CNC, France Télévisions.
Ce film est un voyage personnel, des vallées du vin d’Alsace, d’où mon père est originaire et où j’ai grandi, à celles du diamant du Kasaï, au coeur du Congo-Kinshasa, le pays de ma mère et où je suis née. Questionnant mon identité métisse, j’effectue ce voyage pour connaître ma famille maternelle, mais aussi pour définir mon « africanité » et la confronter à mon « alsacianité ».
Vendredi 19 octobre, 20h30
Le Sac de farine de Kadija Leclere (en sa présence)
Belgique/Maroc/France – 2012 – 1h40 – VO stf.
Scénario : Kadija Leclere, Pierre-Olivier Mornas. Image : Gilles Porte, Philippe Guilbert. Montage : Virginie Messiaen. Musique : Christophe Vervoort. Avec : Hafsia Herzi, Hiam Abbas, Smaïn Fairouze, Mehdi Dehbi, Rania Mellouli…
Production : La Compagnie cinématographique, Sahara Productions, Tchin Tchin Productions, RTBF, CCA, VAF, Régions Wallonne et Bruxelles-Capitale.
1er film.
Alsemberg, décembre 1975 : Sarah, 8 ans, vit dans un foyer d’accueil catholique. Un jour, son père biologique qu’elle n’a jamais vu se présente pour l’emmener en week-end à Paris. Mais c’est au Maroc que Sarah se réveille, où son père l’abandonne à sa famille. Neuf ans plus tard, en pleine révolte de la faim (La Révolte des Awbach). Sarah, 17 ans, rêve de retourner en Belgique et de retrouver l’école, les livres et une vie qu’elle imagine libre…
Samedi 20 octobre, 18h30
5 Courts métrages français
La France qui se lève tôt de Hugo Chesnard
France – 2011 – 22 min.
Image : Denis Gravouil. Montage : Erika Haglund. Musique : Serge
Balu. Avec : Marius Yelolo, Ricky Tribord, Patrick Catalifo,
Pauline Etienne, François Roy. Production : Butterfly Production.
Distribution : Agence du court métrage.
« Comme un nègre, tu travailleras dur. Paieras nos impôts, notre futur. Cotiseras aussi pour nos retraites. Mais des papiers, pour un métèque ? »
Prix du Public Festival de Clermont-Ferrand 2012
L’Avenir c’est aujourd’hui d’Anne Zinn-Justin
France – 2011 – 15 min.
Image : Sarah Cunningham. Montage : Isabelle Manquillet. Musique :
Eric Neveux. Avec : Armande Boulanger, Arthur Vaughan-Whitehead, Agathe Dronne, Gauthier Baillot, Xavier Mathieu.
Production : Moteur s’il vous plaît, Les Enragés. Distribution :
Agence du court métrage.
Mai 1981, veille du second tour des élections présidentielles. Claire, 15 ans, étouffe dans son milieu familial. Elle rêve de changement. Elle croise la route de Marc, 16 ans, fils d’un garagiste CGTiste…
La Règle de trois de Louis Garrel
France – 2011 – 18 min.
Image : Denis Gaubert. Montage : Marie-Julie Maille. Musique :
Alex Beaupain. Avec : Vincent Macaigne, Louis Garrel,
Golshifteh Farahani. Production : Chaya Films.
Distribution : Agence du court métrage.
Louis est prêt à prendre soin de Vincent mais exige que Marie prenne soin d’elle toute seule. Il oublie que pour Marie il s’agit d’autre chose. Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, dit-on. Un après-midi à trois et en fin de journée, une pensée commune : à quoi cela sert-il si je suis seul ?
La Tête froide de Nicolas Mesdom (en présence de l’équipe du
film)
France – 2011 – 26 min.
Scénario : Nicolas Mesdom, David Lucas. Image : Sébastien Hestin.
Montage : Frédéric Baillehaiche. Avec : Sébastien Houbani, Isaïe
Sultan, Eric Bougnon. Production : Les Météores.
Prix d’interprétation masculine Clermont-Ferrand 2012 et Cabourg 2012.
Yoann, 17 ans, n’a qu’un rêve : devenir footballeur professionnel. A quelques jours d’un match décisif, l’arrivée au club d’un nouveau joueur talentueux, Thomas, va bouleverser sa vie et celle du club.
Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent
France – 2012 – 12 min.
Scénario : Benjamin Parent et Joris Morio. Image : Nicolas Loir.
Montage : Béatrice Herminie. Avec : Malivaï Yakou, Leïla Choukri,
Damien Pinto Gomes, Finnegan Oldfield, Garance Marillier.
Production : Synecdoche. Distribution : Agence du court métrage.
Primé à la Semaine de la Critique Cannes 2012.
Vincent a vu hier à la télé Le Secret de Brokeback Mountain et ça l’a bouleversé. Il profite de la récréation pour raconter de manière touchante et naïve le film à son copain Moussa. Dans les toilettes des filles, Jessica, elle aussi très affectée, pose des questions sur les deux papas de Nadia avec beaucoup de maladresse.
Clôture – Samedi 20 octobre, 20h30
Hors les murs de David Lambert
(en présence de l’équipe du film)
Belgique/Québec/France – 2012 – 1h38
Image : Matthieu Poirot-Delpech. Montage : Hélène Girard. Avec : Guillaume Gouix, Matila Malliarakis, David Salles, Mélissa Désormeaux-Poulin. Production : Frakas Productions, Boréal Films, Les Productions Balthazar, CCA, Wallimage, Sodec, Téléfilm Canada.
Distribution France : Epicentre films
Sortie nationale : 14 novembre 2012). 1er film.
En compétition à la Semaine de la Critique Cannes 2012.
Paulo, un jeune pianiste, rencontre Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Aussitôt, c’est le coup de foudre. Du jour au lendemain, Paulo quitte sa fiancée pour s’installer chez Ilir. Le jour où ils se promettent de s’aimer pour la vie, Ilir quitte la ville et ne revient plus.
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///10 jours de découvertes et de rencontres///
Panorama annuel du cinéma des pays de l’espace francophone à Paris
PRÉSENTATION
Depuis 1992, le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris ouvre l’écran de sa salle de cinéma aux productions émanant des pays de l’espace francophone, dans un souci de diversité culturelle, où chaque artiste s’exprime dans sa langue maternelle. Cette année, comme le Sommet de la Francophonie se tient à Kinshasa, la Quinzaine du cinéma francophone met à l’honneur les films en provenance de la République démocratique du Congo et poursuit le panorama du cinéma marocain, sans oublier des coproductions belges, luxembourgeoises, haïtiennes, québécoises et françaises.
Chaque soir, à 20h30, la Quinzaine du cinéma présente un long métrage en avant-première, soit dix films inédits, le plus souvent en présence du réalisateur ou de la réalisatrice. Aux séances de 18h30, le festival propose des documentaires et courts métrages, souvent suivis de débats avec les réalisateurs. La sélection décline la thématique du rapport à l’autre, interroge la quête d’identité, entre deux cultures, deux continents, hier et aujourd’hui et donne ainsi à la Francophonie le visage de sa diversité métissée à travers sa créativité cinématographique.
Cette 21e édition s’enrichit aussi de concerts (Pytshens Kambilo les 12 et 13 octobre à 22h (plus d’infos [ici]) et Pierre Vaïana avec Tamara Suffren et Monik Tenday les 19 et 20 octobre à 22h)
Découvrez aussi les rencontres littéraires « Congo sur Seine » (Rencontre autour du livre Congo, une histoire (Actes Sud) en présence de l’auteur David Van Reybrouck et de In Koli Jean Bofane le 10 octobre à 18h30 plus d’infos[ici];
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Elle s’ouvre avec Kinshasa Kids, le deuxième long métrage de fiction que Marc-Henri Wajnberg a tourné en plein coeur de la capitale congolaise avec des enfants des rues et des musiciens locaux, dévoilé à Venise et à Toronto.
INFORMATIONS PRATIQUES
Salle de cinéma du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris
46 rue Quincampoix – 75004 Paris
Métro : Châtelet – Les Halles ou Rambuteau
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Ouverture – Mercredi 10 octobre, 20h30
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RDC/Belgique – 2012 – 1h25 – VO stf.
Images : Danny Elsen, Colin Houben. Montage : Marie-Hélène
Dozo. Musique : Bebson de la Rue et les Trionyx. Avec : Rachel Mwanza, Samy Molebe, Joël Eziege, José Mawanda, Gauthier Kiloko, Emmanuel Fakoko… Production : Wajnbrosse Productions, Inti Films, Crescendo Films, RTBF, RG & Créatifs associés. Ventes internationales : MK2.
Sélectionné aux Venise Days et au Festival de Toronto 2012.
Huit enfants des rues à Kinshasa, considérés comme sorciers, montent un groupe de rap pour déjouer leur sort.
Jeudi 11 octobre, 18h30
Panda Farnara, un Congolais qui dérange de Françoise Levie (en sa présence)
Belgique/RDC – 2011 – 55 min. Production : Memento Production, Wild Heart Productions, CCA, VAF, RTBF et WIP.
Le portrait du premier intellectuel congolais, personnage atypique, à
cheval entre deux mondes, celui de la Belgique et celui du Congo. Le film retrace la vie et l’oeuvre de Panda Farnara (1888-1930) grâce à des documents inédits et des scènes d’évocation tournées au Congo.
Elevé par une femme belge célibataire et artiste, Paul Panda Farnara est le premier congolais à avoir obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur en Belgique en 1909. Agronome, il retourne au Congo en tant que premier fonctionnaire belge à la peau noire. Il y subit un véritable ostracisme et doit renoncer peu à peu à ses différents postes pour cause de harcèlement. A son retour en Belgique, il consacre toute son énergie à réclamer l’égalité entre les blancs et les noirs par l’éducation et la responsabilisation des chefs, sous les attaques virulentes de la presse coloniale belge. En 1921, il collabore étroitement à l’organisation du Congrès Panafricain de Bruxelles. Panda Farnara meurt quelques mois après son retour au Congo, à l’âge de 42 ans, empoisonné par les gens de son village.
« Se jouant des lettres, photos et témoignages conservés de l’époque, Françoise Levie fait bien plus que reconstituer l’itinéraire
chaotique de cet enfant mal-aimé du Congo. Aidée d’historiens congolais, elle dévoile une pensée clairvoyante, humaniste et visionnaire, qui eut raison bien avant l’heure. En ressort un édifiant portrait d’une personnalité injustement oubliée. Il faudra en effet attendre encore 26 ans avant que Thomas Kanza ne soit déclaré « premier universitaire congolais de Belgique ». » Karin Tshidimba, La Libre Belgique, 06/07/2011.
Jeudi 11 octobre, 20h30
Kinshasa Superband de Pierre Laffargue (en sa présence)
France/RDC – 2012 – 1h38 – VO stf.
Image : Jean-Paul Vallorani. Son : Jean-Luc Audy. Montage : Pierre Laffargue. Avec Kasaï Allstars, Konono, Wildbirds et Paecedrums, Juana Molina, Deerhoof, Skeletons. Production : Le Spectre, Crammed Discs. Distribution : Zootrope Films
Sortie nationale : 26 décembre 2012
Ce film retrace une aventure musicale exceptionnelle qui a réuni sur scène, à Bruxelles, au Danemark et au Japon, 19 musiciens en provenance de la RDC, des Etats-Unis, du Danemark, du Brésil, du Japon. Un bel exemple d’attention et d’écoute qui permet de mieux vivre ensemble.
Vendredi 12 octobre, 18h30
Bons baisers de la Colonie de Nathalie Borgers (en sa présence)
Belgique/France/Rwanda – 2012 – 1h14
Image : Nicolas Rincon-Gille. Montage : Catherine Gouze. Musique : Tuur Florizoone. Production : Centre Vidéo de Bruxelles (CVB), Cargo Films, Limited Adventures, RTBG, ARTE Belgique, ARTE GEIE, CBA, CCA, VAF, CNC. Distribution : CVB.
En 1926, Suzanne naît de l’union entre un administrateur territorial belge et une femme rwandaise. A l’époque, ces unions sont condamnées par le pouvoir colonial. A l’âge de quatre ans, son père embarque Suzanne vers la Belgique pour qu’elle y reçoive une éducation européenne. (Elle est ce qu’on appelle alors « une mulâtresse sauvée d’un destin nègre ».) Suzanne est ma tante. Son père est mon grand-père. Pourtant, je n’ai appris son existence qu’à 27 ans. Ce film vient rompre le silence qui a pesé sur ses origines, au croisement de l’histoire familiale et de l’Histoire coloniale.
Coup de Coeur de Catherine Hebert, cinéaste : « Un film marquant parce qu’il entrecroise habilement histoires troubles où se mêlent secrets de famille et passé colonial. C’est un récit personnel empreint d’une sincère humanité. » – Festival Vues d’Afrique, Montréal, mai 2012.
Vendredi 12 octobre, 20h30
La Pirogue de Moussa Touré
Sénégal/France/Allemagne – 2012 – 1h27 – VO stf.
Scénario : Eric Névé et David Bouchet. Image : Thomas Letellier. Montage : Josie Miljevic. Musique : Prince Ibrahima Ndour. Avec : Souleymane Seye Ndiaye, Laïty Fall, Malamine Dramé « Yalenguen », Balla Diarra, Salif « Jean » Diallo. Production : Les Chauve-Souris, Astou Films, ARTE France Cinéma, Appaloosa Films, Royal Pony Film, Studio 37. Distribution : Rézo Films/Studio 37
Sortie nationale : le 17 octobre 2012.
Sélectionné à Un Certain Regard Cannes 2012.
Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baya Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir mais n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.
« Le film de Moussa Touré nous embarque dans l’un de ces voyages de l’espoir et de la peur, et nous donne de très bonnes nouvelles du cinéma africain. Touré se lance un défi de mise en scène à la Hitchcock, dans ce Lifeboat des temps de crise, puisqu’il plante la quasi-totalité de son intrigue dans le huis-clos à ciel ouvert d’une pirogue (observant les faits et gestes de Sénégalais et de Guinéens face au destin qu’ils croient avoir choisi). » Fabien Gaffez, Positif n° 617-618, juillet-août 2012.
« La Pirogue est une belle leçon d’humilité et de solidarité. » Heike Hurst, Jeune Cinéma n°346, juillet 2012.
Samedi 13 octobre, 17h30 : Projection – débat
L’Affaire Chébéya, un crime d’Etat ? de Thierry Michel (en sa présence)
(Belgique/RDC – 2011 – 1h35)
Image et son : Thierry Michel. Montage : Idriss Gabel. Production : Les Films de la Passerelle, RTBF (Télévision belge), CCA, CBA, FIDH, TSR. Distribution France : Les Films du Paradoxe.
Primé au Festival du film des droits de l’homme Paris 2012.
Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, militant congolais des Droits de l’Homme, est retrouvé assassiné dans sa voiture et son chauffeur a disparu. Plusieurs policiers sont arrêtés et un procès a lieu devant la cour militaire. L’autorité judiciaire est-elle capable d’exercer une justice impartiale ? Le 8 juillet 2012, Thierry Michel s’est vu refuser l’accès au territoire congolais, alors qu’il était convié par des organisations humanitaires à présenter son film en RDC.
« Thierry Michel a fait un film fort, émouvant, qui raconte la quête de vérité des proches des deux hommes disparus. A travers les nombreuses scènes du procès, il nous livre une vraie tranche de tragicomédie humaine. » Véronique Kiesel, Le Soir, 24/11/11.
Samedi 13 octobre, 20h30
Rebelle de Kim Nguyen
Québec/RDC – 2011 – 1h30
Image : Nicolas Bolduc. Son : Martin Pinsonnault, Claude La Haye. Montage : Richard Comeau. Avec : Rachel Mwanza, Alain Bastien, Serge Kanyinda, Ralph Prosper, Mizinga Mwinga. Production : Item 7, Studio Shen, Telefilm Canada, SODEC, Vision Globale. Distribution France : Happiness Distribution
Sortie nationale : 21 novembre 2012.
Ours d’argent d’interprétation féminine Berlin 2012. Primé à Paris Cinéma 2012. Grand Prix et Prix d’interprétation Festival de TriBeCa, New York 2012.
En Afrique sub-saharienne, dans un petit village isolé, Komona, une jeune fille de douze ans, vit tranquillement avec ses parents. Jusqu’au jour où les rebelles arrivent, pillent le village, capturent Komona et l’obligent à tuer ses parents. Deux ans plus tard, enceinte, Komona décide de raconter son histoire à cet enfant qu’elle n’a pas voulu. Sa voix nous entraîne au début de son histoire…
« Joué par des acteurs non professionnels, dont Rachel Mwanza, qui vivait dans la rue, Rebelle oscille en permanence entre brutalité extrême et fantastique nourrie de sorcellerie et de croyances africaines. Tout en évoquant les conflits en Angola, au Sierra-Leone, mais aussi en Birmanie, Nguyen ne cherche pas la vérité historique mais s’en éloigne, en fictionnalisant totalement une histoire au réalisme percutant. » Thomas Schwoerer, Arte-TV, février 2012.
Lundi 15 octobre, 18h00
Bruxelles – Kigali de Marie-France Collard (en sa présence)
Belgique/Rwanda – 2011 – 1h58
Image : Naël Khleifi. Son : Cosmas Antoniadis. Montage : Marie-Hélène Mora. Production : Cobra Films, Zeugma films, CBA, RTBF, CCA, CNC, Image + Epinal.
À Bruxelles, comme à Kigali, des rescapés du génocide des Tutsi de 1994 croisent régulièrement des personnes suspectées d’avoir participé aux massacres. En Belgique, cette cohabitation se révèle à nous à la lumière du procès de l’un d’entre eux, Ephrem Nkezabera, dirigeant des milices extrémistes hutu interahamwe, fer de lance de la machine génocidaire. (La cour d’Assises de Bruxelles l’a jugé, par défaut, en novembre 2009 et les débats ont pu être exceptionnellement filmés. En parallèle au déroulement du procès, des témoignages de rescapés et parties civiles évoquent leur approche actuelle de l’épreuve traversée en 1994 et leur sentiment face à ces rencontres entre victimes et bourreaux.)
« Marie-France Collard a posé les questions essentielles : au-delà du souvenir et de cette souffrance qui ne s’éteindra jamais, où en
est le pardon ? La réponse a été brutale, sans concessions : pourquoi accorder le pardon à celui qui ne vous demande rien ? A
celui qui, sans doute, est prêt à recommencer ? Au Rwanda, où la réconciliation a droit de cité, de telles questions relèvent du tabou et ne reçoivent, tout au plus, que des réponses obligées, sinon imposées. En Belgique, la parole est plus libre et Bruxelles-
Kigali a enregistré au plus près les sentiments réels, les contradictions de l’après génocide. Curieusement, si à Kigali règne la
volonté, à Bruxelles, c’est la vérité pure et dure qui a prévalu et elle donne des frissons… »
Le carnet de Colette Braeckman, http://blog.lesoir.be/colette-braeckman, 13/11/2011
Lundi 15 octobre, 20h30
Angle mort (Doudege Wenkel) de Christophe Wagner (en sa présence)
Luxembourg/Belgique – 2012 – 1h40 – VO luxembourgeois stf.
Scénario : Christophe Wagner et Frédéric Zeimet. Image : Jako Raybaut. Son : Carlo Thoss. Montage : Jean-Luc Simon. Musique : André Mergenthaler. Avec : André Jung, Jules Werner, Brigitte Urhausen. Luc Feit, Nicole Max, Mickey Hardt, Myriam Müller. Production : Samsa Film, Artémis Productions. 1er film.
Un policier vient d’être assassiné dans d’étranges circonstances. L’énigmatique inspecteur Hastert est chargé de l’enquête et fait appel au frère du défunt, Olivier, un policier désabusé, au comportement violent et indiscipliné. Mû par une soif de vengeance, Olivier se lance corps et âme dans l’enquête qui le mène dans le côté obscur de Luxembourg.
Mardi 16 octobre, 18h30
Le Camp de Jean-Frédéric de Hasque (en sa présence)
Belgique/Bénin – 2012 – 1h29
Image et son : Jean-Frédéric de Hasque. Montage : Frédéric Fichefet, Philippe Fontaine. Production : Michigan Films, CBA, Rien à voir Productions, CCA.
En compétition au Festival Cinéma du réel 2012.
« Rapatriement impossible, intégration utopique, la réinstallation s’impose » : à peine apposé sur un tee-shirt, le slogan se perd dans ce lieu désormais abandonné par l’UNHCR. On pourrait trouver mal placée la pudeur qui pousse les habitants du camp de réfugiés d’Agamé, au Bénin, à appeler celui-ci « le site », mais il est vrai qu’aucun des éléments archétypaux d’un camp n’est visible ici, si ce n’est une tente remplie de vieilles affaires qu’un homme trie, conservant ce qui peut encore servir.
Mardi 16 octobre, 20h30
L’Amante du Rif de Narjiss Nejjar
Maroc/Belgique/France – 2011 – 1h35 – VO stf.
Image : Maxime Alexandre. Montage : Julien Fouré et Jacques Comets. Musique : Tal Haddad. Avec : Nadia Kounda, Mourade Zeguendi, Ouidad Elma, Nadia Niazi, Fehd Benchemsi, Omar Lotfi, Siham Assif, Raoula. Production : Jbila Méditerranée Productions, Tarantula, Urban Factory. Ventes internationales : Urban Distribution international.
En compétition au Festival du film de Marrakech 2011, à Vues d’Afrique 2012.
Aya a vingt ans. Elle est belle, parfois ingénue, souvent rebelle. Elle traîne son insouciance au milieu des volutes de kif : ses deux frères travaillent pour un gros trafiquant de haschich appelé « le baron ». Sa vie bascule le jour où son frère aîné la jette dans les bras de ce dernier, en échange d’un lopin de terre pour cultiver son herbe…
Mercredi 17 octobre, 18h30
Où est l’amour dans la palmeraie ? de Jérôme Le
Maire (en sa présence)
Maroc/Belgique – 2007 – 1h25
Image : Jérôme Le Maire, Remon Fromont. Son : Ludovic Vanpachterbeecke, Jean-Luc Fichefet. Montage image : Matyas Veress. Montage son et mixage : Jean-Luc Fichefet. Production : Iota Production, RTBF (Télévision belge), Betv, C.B.A., Etilux CO-Link.
Jérôme a fait le choix de quitter sa vie européenne et s’est installé depuis deux ans avec sa femme et ses deux filles dans une palmeraie isolée au sud du Maroc. Il fait l’expérience de vivre dans un pays étranger et s’immerge dans une culture qui n’est pas la sienne. Au coeur de cet univers traditionnel musulman, une question le taraude : Où est l’amour ? Avec son ami Mansour, il cherche à comprendre.
Mercredi 17 octobre, 20h30
Le Thé ou l’électricité de Jérôme Le Maire (en sa présence)
(Maroc/Belgique/France – 2012 – 1h25)
Image : Jérôme Colin. Son : Jean-Luc Fichefet. Montage : Matyas Veress. Musique : Christian Martin. Production : Iota Production, Perspective films, HKS productions, K Films, CCA, CNC, Arte GEIE, RTBF (Télévision belge), 2 M, CBA.
Que se passera-t-il quand l’électricité arrivera à Irfi, un petit village isolé du Sud du Maroc et quand la télévision s’allumera dans les foyers ?
Jeudi 18 octobre, 18h30
Goudougoudou de Fabrizio Scapin & Pieter Van Eecke (en présence de F. Scapin)
Belgique/Haïti – 2012 – 55 min. – VO créole stf.
Image et son : Pieter Van Eecke & Fabrizio Scapin. Montage : Simon Arazi. Production : Polymorfilms, VAF.
Dix Haïtiens qui ont repris le fil de leurs activités habituelles dans un décor dantesque, témoignent d’une manière intime et pénétrante sur leurs vies dans un pays en temps de mort et de chaos. Après l’impensable, ils se battent pour retrouver un semblant de normalité quotidienne. « Goudougoudou » est l’onomatopée utilisée par des Haïtiens pour exprimer le bruit qui accompagnait le tremblement de terre du 12 janvier 2010.
« Le public haïtien découvre ces jours-ci avec beaucoup d’intérêt le film Goudougoudou. Les spectateurs et spectatrices, en majorité
des jeunes, émergent d’une expérience qui pousse aussi à de nombreuses interrogations. » Alterpresse, Port-au-Prince, 05/10/11.
Jeudi 18 octobre, 20h30
Mort à vendre (Death for sale) de Faouzi
Bensaïdi
Maroc/Belgique/France – 2012 – 1h57 – VO stf. Image : Marc-André Batigne. Son : Patrice Mendez, Gert Janssen, Luc Thomas. Montage : Danielle Anezin. Musique : Richard Horowitz. Avec : Fehd Benchemsi, Mouhcine Malzi, Fouad Lebied, Imane El Mechrafi… Production : Agora films, CCM, Entre chien et loup, Liaison cinématographique. Ventes : Urban distribution international.
Sélectionné au Festival de Toronto 2011. Primé au Festival de Berlin 2012 et Iris d’or au Festival de Bruxelles 2012.
Malik, Allal et Soufiane, trois copains, vivent de vols à la tire à Tétouan. Un jour, ils décident de changer leur destin : voler la grande bijouterie de la ville. Mais bientôt les raisons du vol vont diverger et les opposer…
« C’est un film sur les désirs impossibles qui finissent par tuer ceux qui les portent, les trafics et circulations de tout genre, des biens, des Hommes, des sentiments… et de la mort quand il ne nous reste que ça à vendre ou à acheter, donc de la mort comme commerce, comme croyance, comme lâcheté, et comme courage aussi… » Faouzi Bensaïdi, conférence de presse, Toronto 2011.
Vendredi 19 octobre, 18h30
Olongo de Clarisse Muvuba
RDC – 2012 – 24 min. – VO stf
Avec : Deb’S Bukaka, Maguy Kalomba, Starlette Matata, Ariane Mbaki, Guyguy Maya …
Production : CLARIMAGE
Olongo est un grand griot de deuil. Un jour, il a l’idée de se faire passer pour mort afin d’assister à ses propres funérailles et entendre les commérages.
Premier court métrage de fiction de Clarisse Muvuba, jeune cinéaste kinoise, dont la Quinzaine du cinéma francophone a déjà présenté le documentaire « Les fils de la vie et de la mort ».
Suivi de
Noire ici, blanche là-bas de Claude Haffner (en sa présence)
France/Afrique du Sud/RDC – 2012 – 53 min.
Production : Seppia productions, Natives At Larges, Fonds Image Afrique, CNC, France Télévisions.
Ce film est un voyage personnel, des vallées du vin d’Alsace, d’où mon père est originaire et où j’ai grandi, à celles du diamant du Kasaï, au coeur du Congo-Kinshasa, le pays de ma mère et où je suis née. Questionnant mon identité métisse, j’effectue ce voyage pour connaître ma famille maternelle, mais aussi pour définir mon « africanité » et la confronter à mon « alsacianité ».
Vendredi 19 octobre, 20h30
Le Sac de farine de Kadija Leclere (en sa présence)
Belgique/Maroc/France – 2012 – 1h40 – VO stf.
Scénario : Kadija Leclere, Pierre-Olivier Mornas. Image : Gilles Porte, Philippe Guilbert. Montage : Virginie Messiaen. Musique : Christophe Vervoort. Avec : Hafsia Herzi, Hiam Abbas, Smaïn Fairouze, Mehdi Dehbi, Rania Mellouli…
Production : La Compagnie cinématographique, Sahara Productions, Tchin Tchin Productions, RTBF, CCA, VAF, Régions Wallonne et Bruxelles-Capitale.
1er film.
Alsemberg, décembre 1975 : Sarah, 8 ans, vit dans un foyer d’accueil catholique. Un jour, son père biologique qu’elle n’a jamais vu se présente pour l’emmener en week-end à Paris. Mais c’est au Maroc que Sarah se réveille, où son père l’abandonne à sa famille. Neuf ans plus tard, en pleine révolte de la faim (La Révolte des Awbach). Sarah, 17 ans, rêve de retourner en Belgique et de retrouver l’école, les livres et une vie qu’elle imagine libre…
Samedi 20 octobre, 18h30
5 Courts métrages français
La France qui se lève tôt de Hugo Chesnard
France – 2011 – 22 min.
Image : Denis Gravouil. Montage : Erika Haglund. Musique : Serge
Balu. Avec : Marius Yelolo, Ricky Tribord, Patrick Catalifo,
Pauline Etienne, François Roy. Production : Butterfly Production.
Distribution : Agence du court métrage.
« Comme un nègre, tu travailleras dur. Paieras nos impôts, notre futur. Cotiseras aussi pour nos retraites. Mais des papiers, pour un métèque ? »
Prix du Public Festival de Clermont-Ferrand 2012
L’Avenir c’est aujourd’hui d’Anne Zinn-Justin
France – 2011 – 15 min.
Image : Sarah Cunningham. Montage : Isabelle Manquillet. Musique :
Eric Neveux. Avec : Armande Boulanger, Arthur Vaughan-Whitehead, Agathe Dronne, Gauthier Baillot, Xavier Mathieu.
Production : Moteur s’il vous plaît, Les Enragés. Distribution :
Agence du court métrage.
Mai 1981, veille du second tour des élections présidentielles. Claire, 15 ans, étouffe dans son milieu familial. Elle rêve de changement. Elle croise la route de Marc, 16 ans, fils d’un garagiste CGTiste…
La Règle de trois de Louis Garrel
France – 2011 – 18 min.
Image : Denis Gaubert. Montage : Marie-Julie Maille. Musique :
Alex Beaupain. Avec : Vincent Macaigne, Louis Garrel,
Golshifteh Farahani. Production : Chaya Films.
Distribution : Agence du court métrage.
Louis est prêt à prendre soin de Vincent mais exige que Marie prenne soin d’elle toute seule. Il oublie que pour Marie il s’agit d’autre chose. Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, dit-on. Un après-midi à trois et en fin de journée, une pensée commune : à quoi cela sert-il si je suis seul ?
La Tête froide de Nicolas Mesdom (en présence de l’équipe du
film)
France – 2011 – 26 min.
Scénario : Nicolas Mesdom, David Lucas. Image : Sébastien Hestin.
Montage : Frédéric Baillehaiche. Avec : Sébastien Houbani, Isaïe
Sultan, Eric Bougnon. Production : Les Météores.
Prix d’interprétation masculine Clermont-Ferrand 2012 et Cabourg 2012.
Yoann, 17 ans, n’a qu’un rêve : devenir footballeur professionnel. A quelques jours d’un match décisif, l’arrivée au club d’un nouveau joueur talentueux, Thomas, va bouleverser sa vie et celle du club.
Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent
France – 2012 – 12 min.
Scénario : Benjamin Parent et Joris Morio. Image : Nicolas Loir.
Montage : Béatrice Herminie. Avec : Malivaï Yakou, Leïla Choukri,
Damien Pinto Gomes, Finnegan Oldfield, Garance Marillier.
Production : Synecdoche. Distribution : Agence du court métrage.
Primé à la Semaine de la Critique Cannes 2012.
Vincent a vu hier à la télé Le Secret de Brokeback Mountain et ça l’a bouleversé. Il profite de la récréation pour raconter de manière touchante et naïve le film à son copain Moussa. Dans les toilettes des filles, Jessica, elle aussi très affectée, pose des questions sur les deux papas de Nadia avec beaucoup de maladresse.
Clôture – Samedi 20 octobre, 20h30
Hors les murs de David Lambert
(en présence de l’équipe du film)
Belgique/Québec/France – 2012 – 1h38
Image : Matthieu Poirot-Delpech. Montage : Hélène Girard. Avec : Guillaume Gouix, Matila Malliarakis, David Salles, Mélissa Désormeaux-Poulin. Production : Frakas Productions, Boréal Films, Les Productions Balthazar, CCA, Wallimage, Sodec, Téléfilm Canada.
Distribution France : Epicentre films
Sortie nationale : 14 novembre 2012). 1er film.
En compétition à la Semaine de la Critique Cannes 2012.
Paulo, un jeune pianiste, rencontre Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Aussitôt, c’est le coup de foudre. Du jour au lendemain, Paulo quitte sa fiancée pour s’installer chez Ilir. Le jour où ils se promettent de s’aimer pour la vie, Ilir quitte la ville et ne revient plus.
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