La fabrication de l’unité nationale au Cameroun : dynamique consensuelle ou projet hégémonique ?

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Le discours politique au Cameroun est sans conteste dominé, depuis les indépendances, par le thème de l’unité nationale que les pouvoirs publics n’ont cessé de présenter comme le « grand chantier national » dans lequel ils s’investissent en permanence et sans ménagement. Cette formule a été invoquée pour donner sens et contenu à la démarche des régimes qui se sont succédés au pouvoir et la Fête nationale du pays, célébrée chaque année avec faste et une gamme variée de slogans, commémore l’abandon du fédéralisme et la création, le 20 mai 1971, d’un Etat unitaire centralisé –singularité camerounaise, car la majorité des Etats africains de même génération célèbrent plutôt leur accession à l’indépendance.
Par delà la propagande gouvernementale, il est indubitable, au vu de la diversité ethnique et culturelle du pays, que la cohésion nationale dont a besoin l’Etat camerounais pour exister durablement ne saurait être une donnée immédiate, mais bien une construction. La personnalité culturelle et spirituelle qui, au-delà des considérations d’ordre biologiques, fonde les nations modernes ne peut être ici que le produit de l’histoire ; le contrecoup d’une communauté de destins et d’expériences historiques communes intégrées positivement dans la conscience des camerounais (2). Dans une telle perspective, l’Etat se doit de composer avec les diversités et se doit de rechercher en ^permanence l’équilibre et le consensus. Or face aux contentieux majeurs qui ont marqué la société camerounaise jusqu’ici, l’Etat post colonial a surtout répondu par diverses formes de violences, qui sans apaiser les dissensions les ont plutôt masqués et refoulées.
La violence des régimes qui se sont succédé à la tête de l’Etat depuis 1957 (3) se traduit d’abord par le réflexe autoritaire qui consiste à exclure arbitrairement du domaine de l’histoire officielle et de tout autre espace de représentation matérielle ou symbolique, les noms et les faits des hommes qui, à un moment ou à un autre de l’histoire du pays, ont incarné des idées ou des traditions politiques en franche opposition avec la « vérité de l’Etat ». Le pouvoir répond également aux contestations de l’ordre tel qu’il l’établit par un trafic pour le moins illicite de la diversité ethnique du pays et de la tribalité.
Le réflexe de violence et d’exclusion à l’encontre des dissidents.
Le réflexe de violence de l’Etat plonge ses racines dans le passé colonial du pays. Au soir de l’ordre colonial, l’administration française, dans le but de garantir la permanence de ses intérêts locaux, entreprit d’éliminer le mouvement nationaliste de la scène politique légale et confia le pouvoir à ses clients indigènes ; « Ceux-là même qui n’avaient joué aucun rôle dans le combat nationaliste du côté révolutionnaire ou du côté modéré » (4). Pour résister à la vague de contestations nées de ce paradoxe, le pouvoir instaura très tôt un régime de violence et de brutalité qui se déchaîna contre les nationalistes radicaux.
Ruben Um Nyobe, chef historique de l’U.P.C (Union des populations du Cameroun) et figure emblématique du nationalisme camerounais, fur la première grande victime de cette répression. Abattu le 13 septembre 1958 dans la région insurgée de la Sanaga maritime, sa dépouille d’abord profanée fut enfouie dans un bloc de béton massif et mis en terre à Eseka. Ahmadou Ahidjo était alors premier ministre depuis quelques mois seulement. Le crime ainsi expié par Um Nyobe avait été d’avoir dénoncé l’incompatibilité du système colonial français au Cameroun avec les intérêts des indigènes et avec le régime de tutelle même.
La tentative de musellement de Um lui survécut et son spectre même fut persécuté. Durant tout le règne du président Ahidjo et jusqu’à une époque récente, on s’évertua à effacer de l’espace public, de la vie courante et de l’imaginaire des camerounais toute trace pouvant rappeler la vie de Um Nyobe (5). Ses photographies et ses écrits furent traqués et détruits ; ses proches et tous ceux qui se réclamaient de lui furent persécutés. La seule évocation de son nom – même en privé- pouvait être compromettante et punie par des ordonnances contre la subversion. La « Umnyobephobie » qui s’était emparée de l’Etat contraignit même certaines personnes qui portaient le même patronyme que le « héros maudit » à changer leur état civil pour se soustraire à la suspicion de l’administration.
Beaucoup d’autres militants nationalistes durent s’exiler, mais cela ne leur garantit pas toujours la vie sauve, le pouvoir ayant manifestement le bras long. Félix Roland Moumié, président national de l’U.P.C exilé depuis 1955, fut mortellement empoisonné à Genève en Suisse en octobre 1960 par l’intermédiaire des services secrets français (6). Ses restes, comme ceux d’Abel Kingue, n’ont jamais été rapatriés. Au Cameroun même, Ossende Afana, revenu clandestinement prendre le « maquis », est décapité à l’Est du pays en 1966 (7) avant qu’Ernest Ouandié ne boucle la série macabre cinq ans plus tard, à Bafoussam où il est fusillé après un simulacre de procès. (8)
Dans son souci de purger le pays d’une part importante de son passé, le pouvoir n’a pas hésité à s’investir dans la production d’une histoire officielle expurgée des souvenirs jugés « dangereux ». dans les discours officiels et les manuels d’histoire, l’indépendance et la réunification des deux Cameroun furent présentés comme des trophées du régime post-colonial et le chef de l’Etat, dans l’optique de son projet hégémonique, en accapara l’avènement par des images telles que « Père de l’indépendance », « Père de la nation » ou encore « premier camerounais »… le discours et l’oeuvre des nationalistes furent falsifiés et confinés dans le lexique du terrorisme, lorsqu’ils n’étaient pas tout simplement passés sous silence (9).
Le départ de M. Ahidjo en 1982 ne changea pas cet état des choses, contrairement à ce que d’aucuns avaient espéré : en 1984, l’édition des écrits de Um Nyobe intitulée Le problème national Kamerounais (Paris, l’Harmattan), fut interdite au Cameroun (10). En 1989 parurent ses Ecrits sous maquis ; une livraison su journal Le Messager qui annonçait l’événement tomba sous le coup de la censure (11). À l’aube des années dites de braise, des tentatives visant à déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Ouandié à Bafoussam, auraient été violemment dispersées par la police.
Un tel acharnement visait bien à effacer de la mémoire collective des camerounais le souvenir des dissidents de la période de décolonisation qui avaient incarné une vision du Cameroun, une tradition du politique autre que celle du pouvoir post-colonial et susceptible de priver définitivement ce dernier du manteau de légitimité qu’il essayait, tant bien que mal et à posteriori, de se fabriquer. Le souvenir de la contestation nationaliste était de nature à rappeler aux populations les exigences de liberté, préjudiciables pour le régime installé au pouvoir en 1957 et ses avatars ; c’est pourquoi la sortie du pouvoir « modèle autoritaire » de gouvernement ne se produisit pas avec l’arrivée de Paul Biya à la tête de l’État. Au contraire, un nouveau litige, né cette fois au sein même de la famille politique des aujoulatistes, (12) en 1984, vint s’ajouter à la liste des contentieux nationaux et donna naissance à nouvelle vague de réprouvés.
Après le bicéphalisme orageux qui suivit la démission de M. Ahidjo et surtout le putsch manqué d’Avril 1984, la rupture fut définitivement consommée entre Paul Biya et son prédécesseur, accusé, à tort ou à raison, d’attentat contre la sécurité d’un régime qui n’était rien moins que le prolongement du sien propre, avec ou sans son géniteur. La tentative de coup d’État fut réprimée dans le sang. Le fait que les initiateurs de la mutinerie provinssent en majorité de la même province que l’ancien président poussa le régime à de sérieux abus contre les ressortissants du nord du pays. Plusieurs furent incarcérés sans motif ; d’autres virent leurs biens confisqués (13). Fuyant la chasse aux sorcières ainsi ouverte, beaucoup de nordistes durent retourner dans leur région d’origine. Ahmadou Ahidjo, déjà condamné à la peine capitale par contumace, s’exila au Sénégal et son nom fut à son tour frappé d’ostracisme : les billets de banque portant l’effigie de l’ancien président furent retirés de la circulation ; les espaces publics et les édifices qui portaient son nom furent rebaptisés. L’U.N.C (Union nationale du Cameroun), le parti unique instauré en 1966 par M. Ahidjo devint R.D.P.C (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) et partout, Les effigies du premier président de la République disparurent, systématiquement remplacées par celles de son successeur.
Quelques mois après avoir promis « fidélité » à son prédécesseur et mentor, M. Biya commettait donc un parricide politique pour asseoir son autorité. Le réflexe de violence et d’ostracisme à l’encontre des dissidents avait encore prévalu, créant avec les partisans de l’ancien régime, une nouvelle génération de victimes frustrées et muselées que la loi d’amnistie du 23 avril 1991 (14)n’a pas suffi à réconcilier avec l’État-nation en chantier ; ceci d’autant plus que le nœud de l’affaire repose aujourd’hui en la fait qu’Ahmadou Ahidjo, mort en exil à Dakar le 30 novembre 1989, ait été enterré loin du pays qu’il gouverna pendant près d’un quart de siècle, dans l’indifférence totale du régime de Yaoundé. Malgré sa réhabilitation décrétée en 1991, l’ancien chef d’État n’a jamais bénéficié d’obsèques officielles, et toutes les tentatives visant à ramener sa dépouille au Cameroun se sont soldées par des échecs.
L’État a également affiché sa volonté de bâtir la nation sur le socle de la violence et de l’arbitraire à travers la question de la minorité anglophone du pays. Le processus de centralisation du pouvoir qui a vu les deux États fédérés du Cameroun oriental et du Cameroun occidental se fondre dans une république unie en 1972 est finalement apparu aux anglophones comme une politique d’assimilation culturelle menée à leur encontre par la majorité francophone. Le référendum du 20 mai 1972 sur l’unification a lui-même été dénoncé à posteriori comme un acte imposé par son seul initiateur, Ahmadou Ahidjo (15). La suppression par M. Biya ? en février 1984 de l’adjectif « Unie » et le retour à l’expression « République du Cameroun » -nom du Cameroun francophone avant la réunification- ont été perçus par les anglophones comme « l’acte final du processus d’assimilation historique de leur identité particulière » (16).À cette obsession centralisatrice sont venus se greffer l’adoption du franc CFA comme monnaie nationale, la gestion contestée de les revenus pétroliers de la Société nationale des Raffineries (SONARA) basée dans le Sud-Ouest, les tentatives de « camerounisation » des General Certificate of education (G.C.E), ainsi que l’instauration d’un bilinguisme peu respectueux de la parité culturelle.
Mais le malaise anglophone qui s’est exprimé publiquement dès la première moitié des années 1980 (17) n’a jamais trouvé d’oreille attentive du côté du gouvernement camerounais qui s’obstine à le nier et s’est par conséquent refusé à tout dialogue avec les activistes anglophones. Ces derniers, à l’exemple de l’avocat Fon Gorji Dinka, Albert Mukong ou encore Justice Frédéric Ebong, ont souvent été arrêtés et emprisonnés. Face à l’obstination du pouvoir camerounais, les mouvements anglophones ont progressivement radicalisé leur position. En 1990, John Ngu Foncha, ancien premier vice président de la république fédérale et « architecte »anglophone de la réunification, a démissionné du R.D.P.C, le parti au pouvoir, où il occupait la vice présidence et s’est rallié à la cause fédéraliste (18). Depuis 1997, de violents affrontements, parfois sanglants, ont opposé les forces de l’ordre aux manifestants du Southern Cameroon National Council (SCNC), un mouvement sécessionniste apparu au milieu des années 1990 ; ce dernier avait symboliquement déclaré l’indépendance de la région anglophone du pays le 31 décembre 1999 et hissé un drapeau indépendantiste à Limbe quelques jours plus tard (19). Des initiatives de ce genre et le spectre de la violence que les sécessionnistes agitent en permanence montrent bien que la politique de l’autruche que pratique l’État pourrait conduire, à terme, à une situation similaire à celle de la Casamance au Sénégal ou même du Sud-Soudan.
Le « problème anglophone » finit de mettre en exergue la violence que l’État post-colonial au Cameroun oppose systématiquement aux diverses formes de contestation auxquelles il fait face. Mais une autre forme de se violence, plus subtile celle-là, repose sur un trafic vicieux de la diversité ethnique du pays et du fameux principe d' »équilibre régional ».
Trafic vicieux de la diversité ethnique et déséquilibre régional
L’équation tribale est incontestablement au centre de tous les systèmes de redistribution des ressources nationales au Cameroun depuis 1960. La prise en compte de la grande diversité ethnique du pays dans la répartition des biens et des richesses du pays n’est- semble t-il- formalisée par aucun texte officiel, mais on peut l’observer dans la création des emplois, l’affectation des postes ministériels et la direction des grandes entreprises parapubliques, la répartition géographique des investissements sociaux ou industriels, etc. Depuis l’époque de M. Ahidjo, cela a été l’un des lévriers qui ont permis à l’État de freiner les tensions tribales et de se forger une image providentielle en distribuant des prébendes. Il s’agissait en fait, par ce biais, de créer dans l’imaginaire des populations, un sentiment de profit et d’intérêt vis-à-vis de l’État-nation en chantier.
Or, dès le milieu des années 1980, on a pu observer une crispation tribale et un déséquilibre de la balance de redistribution régionale des ressources nationales qui s’est produit en faveur du groupe ethnique du chef de l’État (20). Ceci a été observé notamment à travers les nominations dans les administrations centrales et régionales du pays, dans les sociétés parapubliques, la diplomatie ou encore l’armée. D’après J. Zakougang (21), en août 1991, 37 des 47 préfets du pays, les trois quarts des dirigeants des sociétés parapubliques ainsi que 22 des 38 hauts fonctionnaires nommés au cabinet du premier ministre étaient des Beti. Dans une lettre ouverte au ministre de la communication en septembre 2003, le cardinal Christian Tumi, se référant à des informations données par la presse, faisait remarquer que 14 des 32 ministres avec portefeuille de l’époque étaient originaires d’une même région ; ainsi que 24 préfets sur 58, 15 généraux sur 24, 18 ambassadeurs sur 31 et 3 recteurs d’universités sur 6 (22)…
Le ressentiment qu’une telle enflure tribale pourrait provoquer au sein des groupes lésés serait évidemment fort préjudiciable pour la fermentation du sentiment national ; car dans un telle conjoncture, l’ethnie devient, chez les administrés, une « valeur refuge » et le tribalisme apparaît naturellement comme  » le stade suprême de la désobéissance civile » (23) du bas du peuple, face à un État décrédibilisé. Suivant un schéma décrit par Roland J.L Breton (24), la nation au Cameroun pourrait alors connaître une dynamique à rebours, une régression vers l’ethnie qui, si elle coïncidait avec la perte du monopole d’exercice de la violence par l’État, pourrait aboutir à l’implosion.
L’ethnisation du politique semble pourtant arranger le pouvoir actuel. Lors de la récente grève d’Avril-Mai 2005 dans les universités d’État du pays, un communiqué qui invitait les étudiants originaires du Sud à reprendre les cours a été diffusé par les médias publics. Dans sa généreuse distribution de prébendes et de strapontins aux ressortissants de certaines régions, le pouvoir semble donc attendre une contrepartie ; son geste semble motivé, non par la recherche d’un équilibre régional, mais bien par des calculs purement politiciens liés à sa reproduction.
Le projet hégémonique déguisé.
La tradition de violence de l’État post-colonial est née, comme expliqué précédemment, du fait que de part son illégitimité originelle, la brutalité apparaissait comme le seul moyen de subsistance à sa portée. Après avoir récupéré, tant bien que mal, le programme des nationalistes radicaux d’alors pour se donner de la consistance, l’État entreprit de bannir les traditions politiques dissidentes et de gommer les « souvenirs dangereux » pour qu’en l’absence d’autres modèles qui lui auraient fait obstacle, sa vérité à lui puisse triompher. Le slogan de l’unité nationale lui est alors apparu, comme le déguisement idéal, le paravent de son assise autoritaire et de sa propre pérennisation, « la représentation idéologique (de son) projet hégémonique (25) ». Car un véritable processus de sédimentation nationale franche ne s’accorderait assurément ni de l’arbitraire, ni de l’ostracisme des factions contestataires. Une dynamique nationale franche entreprendrait de bâtir l’unité sur la base de la digestion et de la synthèse des différentes traditions du politique qui sont toutes des reflets du prisme qu’est la nation, ainsi que sur la construction des coalitions, la recherche de l’équilibre et du consensus.
L’instrumentalisation de l’ethnie participe de la même entreprise de subsistance. Le pouvoir, se sentant contesté et acculé par les masses mécontentes, se comprime et cherche appui sur certaines régions dont il s’est assuré le soutien par la distribution de prébendes et d’en sert comme rempart en s’efforçant de donner une coloration tribale à la revendication sociale. Il espère ainsi briser le front de la contestation dirigé contre lui et rallier à sa cause une frange de la population en jouant sur la fibre tribale et en invoquant d’autres considérations d’ordre « zoologique ». L’objectif final de ce système de balance tribale, comme celui de l’ensemble de ses autres formes de violence étant, pour le pouvoir post-colonial, de sauver ce qui, pour lui, est essentiel : sa reproduction et la pérennisation de son hégémonie.

1. Yves Mintoogue étudie l’histoire à l’université de Yaoundé en même temps qu’il se consacre à la recherche
2. – pour les principales acceptions de l’idée de nation et leur applicabilité au Cameroun, voir Yvette Monga, « La nation comme produit de l’histoire » in La Recherche en histoire et l’enseignement de l’Histoire en Afrique centrale francophone, Aix en Provence, Presses de l’université d’Aix, 1997, pp 265-278
3. Date à laquelle le Cameroun sous administration française devient un Etat sous tutelle, avant d’accéder à l’indépendance en 1960.
4. cf. Richard Joseph, Le mouvement nationaliste au Cameroun, Paris, Karthala, 1986, p.22
5. Sur l’assassinat de Um Nyobe et l’ostracisme qui s’en suivit, voir Achille Mbembe, La naissance des maquisards dans le Sud-Cameroun, Paris, Karthala, 1996, pp. 13-17
6. cf. Les Cahiers de Mutations, n° 11, mars 2003, P.11
7. Ibid, P.15
8. Ibid, P.7
9. cf. Andreas Eckert, « Eviter un sujet brûlant : la décolonisation du Cameroun et la recherche historique ». in La recherche en histoire et l’enseignement de l’histoire en Afrique centrale francophone, op. cit.
10. Ibid
11. cf. Achille Mbembe, Le Cameroun après la mort d’Ahmadou Ahidjo, in politique africaine, n°37, mars 1990
12. Sur l’Aujoulatisme, voir Banda Kani, Influences, enjeux et dangers de l’Aujoulatisme au Cameroun in Amand’la, janvier-fevrier 2004.
13. cf. Challenge Hebdo n° 0052 du 18-26 décembre 1991, pp. 4 et 5
14. Loi qui amnistiait les prisonniers politiques du pays.
15. cf. Les Cahier de Mutations, n° 011, mars 2003, P.14 ; voir également le n° 18, janvier 2004, P.14
16. Aboya Endong Manasse, Menaces sécessionnistes sur l’État camerounais. in Le monde diplomatique, décembre 2002
17. cf. Piet Konings, Le problème anglophone au Cameroun dans les années 1990 , in politique africaine, n° 062, juin 1996
Loi qui amnistiait les prisonniers politiques du pays.
cf. Les Cahier de Mutations, n° 011, mars 2003, P.14 ; voir également le n° 18, janvier 2004, P.14
Aboya Endong Manasse, Menaces sécessionnistes sur l’État camerounais. in Le monde diplomatique, décembre 2002
cf. Piet Konings, Le problème anglophone au Cameroun dans les années 1990 , in politique africaine, n° 062, juin 1996
Ibid
18. Ibid
19. Aboya Endong Manasse, Menaces sécessionnistes sur l’État camerounais. in Le monde diplomatique, décembre 2002
20. cf. Achille Mbembe, crise de légitimité, restauration autoritaire et déliquescence de l’État, in P. Geschiere et P. Konings, Itinéraire d’accumulation au Cameroun, Paris, ASC-Karthala, 1993, PP. 345-374
21. Cité par Piet Koning, « Le problème anglophone… », op. cit
22. cf. L’Effort camerounais, n° 313, 17-30 septembre 2003, pp. 2-3
23. cf. Yvette Monga, op. cit
24. Cité par Yvette Monga.
cf. Jean François Bayart, L’État au Cameroun, Paris, presse de la fondation nationale des sciences politiques, 1979.
25. cf. Jean François Bayart, L’État au Cameroun, Paris, presse de la fondation nationale des sciences politiques, 1979.
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