"La nouvelle fleur, Addis Abeba l'artistique"-3807

Alem Teklu, sculptrice, à l'atelier des potières du quartier de Ketchene à Addis Abeba.Elle est diplômée de l'école des beaux-arts d'Addis Abeba et fait partie des rares artistes éthiopiens qui s'essaient à la sculpture. © Laurent Lafuma

Meriguetta Geramewi Mezgzebu à l'atelier avec un ami et le ChristFrance…) Il vit et travaille à Addis Abeba. © Laurent Lafuma

The show is going on ! Gare d'Addis Abeba (vieille de cent ans) à la fin du jour. © Laurent Lafuma

Behailu Bezabih, à l'atelier.Peintre de la deuxième génération diplômée de l'école des beaux-arts d'Addis Abeba. Ses œuvres les plus récentes découlent de son travail prolongé avec les enfants à qui il enseigne l'art. Toiles 'frappées'de couleurs chaudes, êtres ou bêtes effrayantes sorties de contes imaginaires, scènes 'sans dessus dessous'de la vie quotidienne. Behailu est parti de nombreuses fois en résidence à l'étranger (Afrique du Sud, France…) Il vit et travaille à Addis Abeba. © Laurent Lafuma

Adugna Kassa, à l'atelier, devant son autoportrait.Peintre de la dernière génération diplômée de l'école des beaux-arts d'Addis Abeba. Travaille notamment au pastel. Il a participé à un travaille d'illustration d'un livre pour la jeunesse. © Laurent Lafuma

Le pianiste.Tisserand dans le quartier de Ketchene à Addis Abeba. © Laurent Lafuma

Getachew Mekuria, "Ye saxophon Negus", "le roi du saxophone", dont on peut découvrir la musique sur le volume 14 de la collection Les Ethiopiques (en vente dans toutes les FNAC, VIRGIN…)IL est le maître du 'shelela'(une parade guerrière qui devait galvaniser les troupes se préparant au combat…) et a toujours usé de son saxophone de manière expérimentale, mixant les rythmes traditionnels éthiopiens aux sonorités venues d'ailleurs. Il jouera au théâtre de la ville, à Paris le 18 mai 2005 en compagnie de Mahmoud Ahmed… © Laurent Lafuma

Mahmoud Ahmed (crooner)Tout petit il était 'listro'(cireur de chaussures) dans les rues d'Addis Abeba puis il est devenu l'un des plus grands chanteurs de son pays, son histoire ferait un beau roman… Mahmoud Ahmed est la plus internationale des stars éthiopiennes, il sillonne régulièrement les scènes d'Europe et d'ailleurs, accompagné d'excellents musiciens qui s'appliquent à accompagner sa voix d'or. IL était en France (à Brest) l'été dernier, il sera au théâtre de la ville le 18 mai 2005 avec un autre monstre sacré éthiopien Getachew Mekuria… © Laurent Lafuma

Alemaheyu Eshete (crooner)Autre grande star de la musique éthiopienne, Alemaheyu Eshete est appelé par ses fans le "James Brown éthiopien". IL fait partie de cette génération de chanteurs/crooners qui, dans les années 60, ont participé à la naissance de l'Ethio-Jazz, mouvement musical 'chaloupé'qui voyait se rencontrer les beats éthiopien et le groove rock et jazzy américain…On peut découvrir le son d'Alemaheyu Eshete sur le volume 9 de la collection Les Ethiopiques (en vente dans toutes les FNAC, VIRGIN…) © Laurent Lafuma

Telahoun Gessesse (crooner)Le plus grand de tous dans le coeur des éthiopiens.Telahoun a eu une carrière exceptionnelle mais il ne chante plus beaucoup aujourd'hui. On peut écouter sa musique sur le volume 17 de la collection Les Ethiopiques (en vente dans toutes les FNAC, VIRGIN…)et jazzy américain…On peut découvrir le son d'Alemaheyu Eshete sur le volume 9 de la collection Les Ethiopiques (en vente dans toutes les FNAC, VIRGIN…) © Laurent Lafuma

Dans l'azmari bet de Messelu, quartier de Casa Incis à Addis Abeba.(Un Azmari bet est un cabaret populaire où l'on vient écouter les voix de chanteuses expertes, où l'on se laisse emporter par les boucles d'une musique traditionnelle répétitive, où l'on rit aux boutades improvisées de "troubadours" qui manient un double langage subtile et où l'on boit des coups…) © Laurent Lafuma

Dans l'Azmari bet de la chanteuse Zawditu, quartier de Casa Incis à Addis Abeba.(Un Azmari bet est un cabaret populaire où l'on vient écouter les voix de chanteuses expertes, où l'on se laisse emporter par les boucles d'une musique traditionnelle répétitive, où l'on rit aux boutades improvisées de "troubadours" qui manient un double langage subtile et où l'on boit des coups…) On peut découvrir la voix de Zawditu sur les volumes 2 et 18 de la collection les Ethiopiques (FNAC, VIRGIN…) © Laurent Lafuma

Apparition. Une danseuse Azmari prend l'air (apparition.) - from the Miles away element series - © Laurent Lafuma

Anatomie 5- from the Miles away element series - "Je laisse dans mon cœur une place irrésolue pour l'amour, juste en dessous du ventricule droit. Mes crises cardiaques sont quotidiennes et pourtant c'est le coin le plus fort de mon anatomie." © Laurent Lafuma

Ato Negussié, ancien résistant, maître du Shelela, une 'parade guerrière musicale', destinée à galvaniser les combattants. On pourrait dire de lui qu'il est une mémoire vivante du 20ème siècle en Ethiopie (le calendrier Orthodoxe – grégorien – a 8 ans de retard sur le notre, les Ethiopiens fêteront l'an 2000 dans 3 ans…) Ato Negussié passe beaucoup de son temps au café du théâtre Hager Fiker, le plus ancien théâtre de la capitale et sans doute l'un des plus anciens d'Afrique sub-saharienne. © Laurent Lafuma

Danseurs de la compagnie de danse contemporaine 'Adugna '.De gauche à droite : Guebré, Adissu, Asrat et Mekboul. © Laurent Lafuma

"Inchalal", c'est possible.Murale de Hailé Guebre Sélassié à deux pas de la Churchill road, avec un minibus. © Laurent Lafuma

Elles ont oublié tous les livres…[…] "Maman nous appellera plus tard nous grondera tendrement - nous jouons aux coquettes ! - et l'usure des tissus et les rapièces enjôlent les objectifs défient les mises au point fixent la lumière - les rapièces n'handicapent pas nos enfances - les rapièces et les usures sont nos jeux. Espiègles nous nous moquons - de toi de nous - nous jouons aux coquettes ! Tu joues à être charmé - notre pas de danse- chevilles souples ! - s'emballe à la seconde où tu nous fixes. Tu nous vois à peine débarbouillées - nous nous mirons dans ta mare imaginaire - nous nous faisons belles pour ton miroir - cheveux souples sourires complices - ma langue est le sourire - compère- que je t'offre !" […]extrait d'un texte de Laurent Isel. © Laurent Lafuma

Merid Tafessé, à l'atelier.Peintre de la dernière génération diplômée de l'école des beaux-arts d'Addis Abeba. Jeune artiste 'trash', qui travaille au fusain exclusivement. Le trait est nerveux et met en scène des personnages et des ambiances 'troubles'. Merid a séjourné en Israël pendant deux mois en résidence.Il vit et travaille à Addis Abeba. Est entré dans une phase d'écriture. © Laurent Lafuma