Si le cru 1997 du Festival international des Francophonies révèle une créativité plus ou moins disparate autour des dramaturgies africaines, on doit saluer en revanche la vitalité déconcertante de ces artistes du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, du Cameroun, de Guinée Bissau… tels Fatoumata Touré, Oumy Samb, Werewere Liking, Coco M’Bassi, les musiciens du Ki-Yi et ceux du théâtre Spirale, qui après les spectacles sont venus régulièrement rassembler les festivaliers autour de concerts d’une qualité rare. Impossible aussi de ne pas reconnaître la productivité des auteurs du Sud, illustrée par les nombreuses lectures organisées par le Festival. On a pu ainsi entendre Les Indépendan-tristes de William Sassine, Fama de Koffi Kwahulé et les Brèves d’ailleurs de la Maison du Geste et de l’Image : Le Puits de Jean Luc Raharimanana, Le mot dans la rosée de Koulsy Lamko, …et son petit ami l’appelait Samiagamal de Koffi Kwahulé, Trente-trois tours à son Turban de Latifa Ben Mansour, Happy end de Kossi Efoui.
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