Fiche Personne
Design
Patrimoine
Artisanat d’art
©
AbdelKader Abdi
Designer
(Homme)
Algérie
©
Français
Abdelkader Abdi, né à Alger le 18 mars 1955, est un designer depuis plus de quarante cinq ans, il est diplômé de l’École des Beaux-Arts d’Alger en 1977, puis de l’École des arts décoratifs de Paris en 1979, lauréat dès ses débuts, en 1981, du SM d’argent au Salon du Meuble de Paris, Abdi Abdelkader a gagné une reconnaissance internationale, notamment depuis sa rencontre déterminante, au début des années 1990, avec le maestro italien Alessandro Mendini, à l’invitation duquel il collaborera à plusieurs reprises. Designer multiprimé, il a notamment été professeur à l’École des Beaux-Arts d’Alger de 1982 à 1989 et a enseigné à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris de 1989 à 1991, à l’ECM (Étude et création de mobilier), école d’architecture Paris–Conflans de 1993 à 1997 et à l’Institut d’Arts Visuels d’Orléans, à compter de 1991. Il a été commissaire et scénographe de l’exposition Hommage à Picasso à Alger en 1987 et directeur artistique pour la société Forum Design à Séoul en 1990, lemarchand en 2000 et Dacryl en 2013. En 2009, le centre international d’art verrier de Meisenthal (CIAV) l’invite pour un travail de recherche.
L’architecte Marcelo Joulia légende une photographie de Abdi signé par Jean Ber «Abdi, c’est comme un dessin au fusain, gestuel, unique, et parfois fragile.». Emprunt de souvenirs liés à sa ville natale : Alger, ainsi et à chaque fois qu’il imagine une nouvelle pièce, il replonge dans son enfance à l’ombre de la casbah : « Tous mes souvenirs sont gravés dans mon disque dur », lit-on sur Jeune afrique (2010). De son enfance à Alger, il se souvient des ruelles où il aimait déambuler et des échoppes des artisans qu’il regardait pendant des heures tisser, broder, forger, repousser le cuir ou travailler le bois. De ses observations répétées naîtra sa vocation et c’est naturellement qu’ Alger et son enfance s’immiscent dans ses créations, les tajines et couscoussiers qu’il conçoit pour la prestigieuse maison Alessi et dont les couvercles sont rehaussés d’un croissant de lune orange ou bien de ces vases dont la courbe rappelle celle des minarets.
Utilisant des matériaux comme le métal, le Dacryl, le verre ou l’Inox, Abdelkader Abdi développe un vocabulaire qui ne manque pas d’audace formelle et d’espièglerie, comme en témoignent ses créations notamment les confortables chaises-moutons tout de blanc vêtues crée au début des années 90 à la demande de l’architecte et designer Alessandro Mendini, les chaises-moutons de Abdi ont été sélectionnées et présentées à Milan avec les créations du Britannique Michael Young, du Néerlandais Jurgen Bey, des Français Ronan et Erwan Bouroullec et de l’Italienne Anna Gili.
Abdelkader Abdi incarne l’excellence et l’innovation dans le domaine du design. Son parcours remarquable est jalonné de nombreux succès et récompenses prestigieuses, qui témoignent de son talent exceptionnel et de sa contribution significative à l’univers du design contemporain. Parmi ses nombreuses récompenses figurent le prestigieux Prix du SM d’argent au Salon du meuble de Paris en 1981, qui marque le début d’une série de succès sans précédent. En 1992, il se voit décerner le Nombre d’Or au Salon du meuble de Paris, une reconnaissance supplémentaire de son génie créatif et de son influence dans l’industrie du design. L’année 2001 a été particulièrement mémorable pour Abdi, qui a été honoré par plusieurs prix d’importance capitale. Il a remporté le Prix de la presse internationale de la critique du meuble contemporain à Paris, ainsi que le Prix de l’innovation au Salon du meuble de Paris, soulignant ainsi son engagement envers l’originalité et la qualité. Sa renommée dépasse les frontières nationales, comme en témoigne sa Mention spéciale au concours international “Nomad light” en Italie, démontrant ainsi son rayonnement et son influence à l’échelle mondiale. En 2002, Abdi Abdelkader a été honoré du Prix du ViA à Paris, une récompense qui consacre son impact durable sur le paysage du design contemporain. De plus, il a été désigné comme le meilleur designer français de l’année par le Magazine Wallpaper du Royaume-Uni, une reconnaissance ultime de son talent exceptionnel et de son influence dans le monde du design.
Abdi Abdelkader enchaîne les créations et les expositions notamment Les Années Abdi programmée au printemps 2003 à l’INA (l’Institut du monde arabe) à Paris, qui présentait pour sa part 20 ans de parcours de designer. Ses créations empruntent à la culture orientale couleurs, formes et inspiration tout en affirmant une profonde originalité, et un sens de l’humour singulier, elle se proposait “d’aller au-delà du miroir et de traverser les apparences pour atteindre l’essence même de l’expression, des expressions multiples et métissées de l’œuvre d’Abdi”, sont présentés La commode Rocca, incrustée de clous, un peu saharienne. Un empilement de «couscoussières» revisités pour Alessi. Le pouf El Mondo. Des soliflores soufflés à Murano… Autant de pièces disparates d’Abdi Abdelkader.L’exposition avait reçu le soutien du Museo Alessi et la collaboration des sociétés Alessi, Octant et Vidon-Gerlier. Le commissariat en avait été confié à Gilles de Bure, journaliste et auteur de nombreux ouvrages sur l’art, l’architecture et le design.
L’édition 2001 du Salon international du Meuble de Paris avait été l’occasion d’apercevoir sa Tool Box, une autre création de Abdi pour Roset Cinna, une table déployable, à plusieurs niveaux, inspirée de boîtes à outils ou encore de boîtes à couture de grand-mères. Directeur artistique d’une collection de meubles pour Lemarchand, baptisée “Pulsions”, Abdi a auparavant invité Pierangelo Caramia, Christian Ghion, Bernard Justin, Bruno Houssin, quatre créateurs qui se sont vus assigner des typologies de produits spécifiques et deux matériaux : le bois de bouleau et le métal avec une finition aluminium. Le résultat fut une ligne de produits pour Lemarchand.
Le travail de Abdi était visible à l’exposition “25 ans d’atelier mobilier : hier aujourd’hui demain”, en 200 ou l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs (Ensad) présentait les réalisations d’une cinquantaine de créateurs de mobilier, tous passés par son atelier qui fut le premier dédié à la conception de mobilier dans une école d’art. A ce sujet Jean-Claude Maugirard écrivait en2003 sur le catalogue “Design algérien nouvelle génération” : “L’atelier mobilier de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs que j’avais crée fin 1977 grâce à la volonté de Michel Tourlière, directeur de l’école, et au soutien des industries Françaises de l’Ameublement, recevait des étudiants diplômés des différents départements de l’école mais aussi, déjà des candidats venant d’autres écoles de France ou de l’étranger (…) Abdi, Yamo et Chérif arrivèrent successivement et dans cet ordre à l’atelier, avec leurs bagages de certitude. Formés à l’architecture intérieure ou au design industriel, leur façon d’aborder le mobilier était très liée à leur savoir professionnel (…) Les meubles totem d’Abdi, les luminaires de Yamo, les sièges de Chérif ont en fait bouleversé les signes communément admin dans l’univers du meuble des ces années-là. Aujourd’hui, la création internationale a reprise le flambeau de ce droit à l’expression en oubliant souvent qu’elle le doit à quelques pionniers dont Abdi, Yamo et Chérif font partie. incontestablement.”
L’engouement de Abdi pour la matière Dacryl, un verre de synthèse haut de gamme, à base acrylique, transparent, qui se prête à une infinie variété de couleurs, de textures et d’inclusions est né de l’amitié nouée entre le designer Abdi et le créateur de la matière Dacryl, Gilbert Meyer. L’exposition du 2006 à la Galerie Luc Queyrel (Paris) revele le talant incontestable du designer algérien, qu’il s’agisse de la commode “Maestro” et des vases courts ou longilignes, en strates noires et blanches ou en couleurs, de sa bibliothèque modulaire en plaques de couleurs interchangeables et avec une finition remarquable. La galerie Mamia Bretesché donna également à voir, en 2007, les séduisants vases-bougeoirs en verre soufflé et des vases-minarets hauts de 120 cm, en Dacryl, avec leur alternance de bandes de couleurs inspirées de mosquées de Damas à Cordoue. Egalement en plaques Dacryl de couleurs interchangeables, sa bibliothèque se monte quant à elle par modules et s’adapte à tous les espaces.
En 2009, le Centre Pompidou à Paris présentait une exposition “VIA Design 3.0”. On pouvait notamment y voir un cabinet de 1991 baptisé Houn (Edition Via Diffusion), une création de Abdi. Celle-ci figurait parmi une sélection de quarante prototypes présentés au nombre des pièces “les plus représentatives du design français appliqué au cadre de vie” et destinés, pour partie, à rejoindre le fonds de design du Centre Pompidou, déjà riche de quelque 3000 pièces.
En 2013, à l’initiative du salon Playtime Paris, “Play With Design” est “né du désir d’offrir de nouvelles sources de réflexion sur l’univers du design pour enfants“. Abdi y était présent avec la Smala, une structure évolutive combinant des éléments assemblés par des sangles et “offrant la possibilité de s’asseoir, se rouler, glisser, se tortiller, s’étirer, ramper, se vautrer…”. La première édition avait pour thème le jeu sous toutes ses formes.
En 2003, il est désigné commissaire de l’exposition “Design algérien nouvelle génération” présentée au VIA du 09 janvier au 23 février 2003 à l’occasion de l’année de l’Algérie en France, il affirme “J’ai assumé la direction de ce projet en lançant un appel aux designers-plasticiens algériens vivant en Algérie et en France : en mettant l’accent sur la recherche d’idées fortes : en aidant à développer chaque concept tout en respectant la personnalité de chacun : en veillant enfin à la cohérence de l’ensemble en évitant les redondances.”
Sous le titre de “Designers Créoles”, Le critique d’art Gilles de Burne note au sujet de cet événement : “Revient alors en mémoire l’analyse de Aziz Chouaki qui qualifie les créateurs algériens d’artistes créoles. parce que, explique-t-il, en Algérie, “la souche de culture première est berbère, royaumes, langue, mémoire orale. Sont venues S’y greffer des souches carthaginoises, latines (Rome restera plus de quarte siècles en Algérie, le latin était langue officielle), et enfin arabes, ottomanes et surtout françaises. Comment s’étonner dés lors que la porosité, ici soit presque érigée en système ? En tout cas, qu’elle constitue à la fois une origine, un moteur et peut-être un objectif… Artistes créoles, l’expression est heureuses et étonnamment chargée de sens. Quelles souches sont donc venues se greffer sur ce qui est présenté aujourd’hui ?” plusieurs artistes designer figurait dans cette opus initiateur, Selma Aboulola, Chafika Aït-Oudhia, Safir Alleg, Amira Atallaoui, Abdelaziz Bacha, Djinane Benlabed, Amel Cherif, Bilal Cherif, Souad Delmi Bouras, Fatma Zohra Djabella, Abderrahim Dorbani, Abd El Baki Drias, Feriel Gasmi, Mohamed Fayçal Guenni, Youcef Hadbi, Faïza Hafiane, Samir Hamiane, Kabila Kalache, Fatima Krim, Ferial Meguellati, Tania Chebli Messaoudene, Nasereddine Ouahab, Assia Ould Kablia, Imaad Rahmouni, Khaled Sadi, Mohamed Yahi, Mahmoud Zoubir Hellal.
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https://www.centrepompidou.fr/en/ressources/personne/cqGknbk
L’architecte Marcelo Joulia légende une photographie de Abdi signé par Jean Ber «Abdi, c’est comme un dessin au fusain, gestuel, unique, et parfois fragile.». Emprunt de souvenirs liés à sa ville natale : Alger, ainsi et à chaque fois qu’il imagine une nouvelle pièce, il replonge dans son enfance à l’ombre de la casbah : « Tous mes souvenirs sont gravés dans mon disque dur », lit-on sur Jeune afrique (2010). De son enfance à Alger, il se souvient des ruelles où il aimait déambuler et des échoppes des artisans qu’il regardait pendant des heures tisser, broder, forger, repousser le cuir ou travailler le bois. De ses observations répétées naîtra sa vocation et c’est naturellement qu’ Alger et son enfance s’immiscent dans ses créations, les tajines et couscoussiers qu’il conçoit pour la prestigieuse maison Alessi et dont les couvercles sont rehaussés d’un croissant de lune orange ou bien de ces vases dont la courbe rappelle celle des minarets.
Utilisant des matériaux comme le métal, le Dacryl, le verre ou l’Inox, Abdelkader Abdi développe un vocabulaire qui ne manque pas d’audace formelle et d’espièglerie, comme en témoignent ses créations notamment les confortables chaises-moutons tout de blanc vêtues crée au début des années 90 à la demande de l’architecte et designer Alessandro Mendini, les chaises-moutons de Abdi ont été sélectionnées et présentées à Milan avec les créations du Britannique Michael Young, du Néerlandais Jurgen Bey, des Français Ronan et Erwan Bouroullec et de l’Italienne Anna Gili.
Abdelkader Abdi incarne l’excellence et l’innovation dans le domaine du design. Son parcours remarquable est jalonné de nombreux succès et récompenses prestigieuses, qui témoignent de son talent exceptionnel et de sa contribution significative à l’univers du design contemporain. Parmi ses nombreuses récompenses figurent le prestigieux Prix du SM d’argent au Salon du meuble de Paris en 1981, qui marque le début d’une série de succès sans précédent. En 1992, il se voit décerner le Nombre d’Or au Salon du meuble de Paris, une reconnaissance supplémentaire de son génie créatif et de son influence dans l’industrie du design. L’année 2001 a été particulièrement mémorable pour Abdi, qui a été honoré par plusieurs prix d’importance capitale. Il a remporté le Prix de la presse internationale de la critique du meuble contemporain à Paris, ainsi que le Prix de l’innovation au Salon du meuble de Paris, soulignant ainsi son engagement envers l’originalité et la qualité. Sa renommée dépasse les frontières nationales, comme en témoigne sa Mention spéciale au concours international “Nomad light” en Italie, démontrant ainsi son rayonnement et son influence à l’échelle mondiale. En 2002, Abdi Abdelkader a été honoré du Prix du ViA à Paris, une récompense qui consacre son impact durable sur le paysage du design contemporain. De plus, il a été désigné comme le meilleur designer français de l’année par le Magazine Wallpaper du Royaume-Uni, une reconnaissance ultime de son talent exceptionnel et de son influence dans le monde du design.
Abdi Abdelkader enchaîne les créations et les expositions notamment Les Années Abdi programmée au printemps 2003 à l’INA (l’Institut du monde arabe) à Paris, qui présentait pour sa part 20 ans de parcours de designer. Ses créations empruntent à la culture orientale couleurs, formes et inspiration tout en affirmant une profonde originalité, et un sens de l’humour singulier, elle se proposait “d’aller au-delà du miroir et de traverser les apparences pour atteindre l’essence même de l’expression, des expressions multiples et métissées de l’œuvre d’Abdi”, sont présentés La commode Rocca, incrustée de clous, un peu saharienne. Un empilement de «couscoussières» revisités pour Alessi. Le pouf El Mondo. Des soliflores soufflés à Murano… Autant de pièces disparates d’Abdi Abdelkader.L’exposition avait reçu le soutien du Museo Alessi et la collaboration des sociétés Alessi, Octant et Vidon-Gerlier. Le commissariat en avait été confié à Gilles de Bure, journaliste et auteur de nombreux ouvrages sur l’art, l’architecture et le design.
L’édition 2001 du Salon international du Meuble de Paris avait été l’occasion d’apercevoir sa Tool Box, une autre création de Abdi pour Roset Cinna, une table déployable, à plusieurs niveaux, inspirée de boîtes à outils ou encore de boîtes à couture de grand-mères. Directeur artistique d’une collection de meubles pour Lemarchand, baptisée “Pulsions”, Abdi a auparavant invité Pierangelo Caramia, Christian Ghion, Bernard Justin, Bruno Houssin, quatre créateurs qui se sont vus assigner des typologies de produits spécifiques et deux matériaux : le bois de bouleau et le métal avec une finition aluminium. Le résultat fut une ligne de produits pour Lemarchand.
Le travail de Abdi était visible à l’exposition “25 ans d’atelier mobilier : hier aujourd’hui demain”, en 200 ou l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs (Ensad) présentait les réalisations d’une cinquantaine de créateurs de mobilier, tous passés par son atelier qui fut le premier dédié à la conception de mobilier dans une école d’art. A ce sujet Jean-Claude Maugirard écrivait en2003 sur le catalogue “Design algérien nouvelle génération” : “L’atelier mobilier de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs que j’avais crée fin 1977 grâce à la volonté de Michel Tourlière, directeur de l’école, et au soutien des industries Françaises de l’Ameublement, recevait des étudiants diplômés des différents départements de l’école mais aussi, déjà des candidats venant d’autres écoles de France ou de l’étranger (…) Abdi, Yamo et Chérif arrivèrent successivement et dans cet ordre à l’atelier, avec leurs bagages de certitude. Formés à l’architecture intérieure ou au design industriel, leur façon d’aborder le mobilier était très liée à leur savoir professionnel (…) Les meubles totem d’Abdi, les luminaires de Yamo, les sièges de Chérif ont en fait bouleversé les signes communément admin dans l’univers du meuble des ces années-là. Aujourd’hui, la création internationale a reprise le flambeau de ce droit à l’expression en oubliant souvent qu’elle le doit à quelques pionniers dont Abdi, Yamo et Chérif font partie. incontestablement.”
L’engouement de Abdi pour la matière Dacryl, un verre de synthèse haut de gamme, à base acrylique, transparent, qui se prête à une infinie variété de couleurs, de textures et d’inclusions est né de l’amitié nouée entre le designer Abdi et le créateur de la matière Dacryl, Gilbert Meyer. L’exposition du 2006 à la Galerie Luc Queyrel (Paris) revele le talant incontestable du designer algérien, qu’il s’agisse de la commode “Maestro” et des vases courts ou longilignes, en strates noires et blanches ou en couleurs, de sa bibliothèque modulaire en plaques de couleurs interchangeables et avec une finition remarquable. La galerie Mamia Bretesché donna également à voir, en 2007, les séduisants vases-bougeoirs en verre soufflé et des vases-minarets hauts de 120 cm, en Dacryl, avec leur alternance de bandes de couleurs inspirées de mosquées de Damas à Cordoue. Egalement en plaques Dacryl de couleurs interchangeables, sa bibliothèque se monte quant à elle par modules et s’adapte à tous les espaces.
En 2009, le Centre Pompidou à Paris présentait une exposition “VIA Design 3.0”. On pouvait notamment y voir un cabinet de 1991 baptisé Houn (Edition Via Diffusion), une création de Abdi. Celle-ci figurait parmi une sélection de quarante prototypes présentés au nombre des pièces “les plus représentatives du design français appliqué au cadre de vie” et destinés, pour partie, à rejoindre le fonds de design du Centre Pompidou, déjà riche de quelque 3000 pièces.
En 2013, à l’initiative du salon Playtime Paris, “Play With Design” est “né du désir d’offrir de nouvelles sources de réflexion sur l’univers du design pour enfants“. Abdi y était présent avec la Smala, une structure évolutive combinant des éléments assemblés par des sangles et “offrant la possibilité de s’asseoir, se rouler, glisser, se tortiller, s’étirer, ramper, se vautrer…”. La première édition avait pour thème le jeu sous toutes ses formes.
En 2003, il est désigné commissaire de l’exposition “Design algérien nouvelle génération” présentée au VIA du 09 janvier au 23 février 2003 à l’occasion de l’année de l’Algérie en France, il affirme “J’ai assumé la direction de ce projet en lançant un appel aux designers-plasticiens algériens vivant en Algérie et en France : en mettant l’accent sur la recherche d’idées fortes : en aidant à développer chaque concept tout en respectant la personnalité de chacun : en veillant enfin à la cohérence de l’ensemble en évitant les redondances.”
Sous le titre de “Designers Créoles”, Le critique d’art Gilles de Burne note au sujet de cet événement : “Revient alors en mémoire l’analyse de Aziz Chouaki qui qualifie les créateurs algériens d’artistes créoles. parce que, explique-t-il, en Algérie, “la souche de culture première est berbère, royaumes, langue, mémoire orale. Sont venues S’y greffer des souches carthaginoises, latines (Rome restera plus de quarte siècles en Algérie, le latin était langue officielle), et enfin arabes, ottomanes et surtout françaises. Comment s’étonner dés lors que la porosité, ici soit presque érigée en système ? En tout cas, qu’elle constitue à la fois une origine, un moteur et peut-être un objectif… Artistes créoles, l’expression est heureuses et étonnamment chargée de sens. Quelles souches sont donc venues se greffer sur ce qui est présenté aujourd’hui ?” plusieurs artistes designer figurait dans cette opus initiateur, Selma Aboulola, Chafika Aït-Oudhia, Safir Alleg, Amira Atallaoui, Abdelaziz Bacha, Djinane Benlabed, Amel Cherif, Bilal Cherif, Souad Delmi Bouras, Fatma Zohra Djabella, Abderrahim Dorbani, Abd El Baki Drias, Feriel Gasmi, Mohamed Fayçal Guenni, Youcef Hadbi, Faïza Hafiane, Samir Hamiane, Kabila Kalache, Fatima Krim, Ferial Meguellati, Tania Chebli Messaoudene, Nasereddine Ouahab, Assia Ould Kablia, Imaad Rahmouni, Khaled Sadi, Mohamed Yahi, Mahmoud Zoubir Hellal.
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English
Abdelkader Abdi, born in Algiers in march, 18, 1955, is an designer for more than forty-five years, he graduated from the School of Fine Arts in Algiers in 1977, then from the School of Decorative Arts in Paris in 1979, winner from his debut, in 1981, of the silver SM at the Paris Furniture Fair, Abdi Abdelkader has gained international recognition, particularly since his decisive meeting, at the beginning of the 1990s, with the Italian maestro Alessandro Mendini, at whose invitation he will collaborate on several occasions. A multi-award winning designer, he was notably a professor at the School of Fine Arts in Algiers from 1982 to 1989 and taught at the École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs in Paris from 1989 to 1991, at the ECM (Study and Creation of furniture), Paris–Conflans school of architecture from 1993 to 1997 and at the Institut d'Arts Visuels d'Orléans, from 1991. He was curator and scenographer of the Hommage à Picasso exhibition in Algiers in 1987 and artistic director for the company Forum Design in Seoul in 1990, lemarchand in 2000 and Dacryl in 2013. In 2009, the international center for glass art in Meisenthal (CIAV) invited him for research work.
Architect Marcelo Joulia captions a photograph of Abdi signed by Jean Ber “Abdi is like a charcoal drawing, gestural, unique, and sometimes fragile.” Borrowing memories linked to his hometown: Algiers, and each time he imagines a new piece, he plunges back into his childhood in the shadow of the casbah: “All my memories are engraved in my hard drive”, reads -on on Young Africa (2010). From his childhood in Algiers, he remembers the alleys where he loved to wander and the shops of artisans whom he watched for hours weaving, embroidering, forging, pushing leather or working with wood. From his repeated observations his vocation was born and it was naturally that Algiers and his childhood interfered in his creations, the tagines and couscoussiers that he designed for the prestigious Alessi house and whose lids were enhanced with a crescent moon. orange or those vases whose curve recalls that of minarets.
Using materials such as metal, Dacryl, glass or stainless steel, Abdelkader Abdi develops a vocabulary that does not lack formal audacity and playfulness, as evidenced by his creations, notably the comfortable sheep chairs dressed all in white. created in the early 90s at the request of the architect and designer Alessandro Mendini, Abdi's sheep chairs were selected and presented in Milan with the creations of the British Michael Young, the Dutch Jurgen Bey, the French Ronan and Erwan Bouroullec and the Italian Anna Gili.
Abdelkader Abdi embodies excellence and innovation in the field of design. His remarkable career is marked by numerous successes and prestigious awards, which testify to his exceptional talent and his significant contribution to the world of contemporary design. Among its many awards is the prestigious Silver SM Prize at the Paris Furniture Fair in 1981, which marked the beginning of an unprecedented series of successes. In 1992, he was awarded the Golden Number at the Paris Furniture Fair, further recognition of his creative genius and influence in the design industry. The year 2001 was particularly memorable for Abdi, who was honored with several major awards. He won the International Press Prize for Contemporary Furniture Criticism in Paris, as well as the Innovation Prize at the Paris Furniture Fair, highlighting his commitment to originality and quality. Its reputation goes beyond national borders, as evidenced by its Special Mention in the international “Nomad light” competition in Italy, thus demonstrating its reach and influence on a global scale. In 2002, Abdi Abdelkader was honored with the ViA Prize in Paris, an award which recognizes his lasting impact on the contemporary design landscape. Additionally, he was named the best French designer of the year by the UK's Wallpaper Magazine, the ultimate recognition of his exceptional talent and influence in the world of design.
Abdi Abdelkader has a series of creations and exhibitions, notably Les Années Abdi scheduled for spring 2003 at the INA (the Institute of the Arab World) in Paris, which presented 20 years of designer career. Her creations borrow colors, shapes and inspiration from oriental culture while asserting a profound originality, and a singular sense of humor, she aimed to “go beyond the mirror and cross appearances to reach the essence even expression, multiple and mixed expressions of Abdi's work”, are presented The Rocca chest of drawers, encrusted with nails, a little Saharan. A stack of “couscoussières” revisited for Alessi. The El Mondo pouf. Soliflores blown in Murano… So many disparate pieces by Abdi Abdelkader.
The exxposition had received the support of the Museo Alessi and the collaboration of the companies Alessi, Octant and Vidon-Gerlier. The curatorship was entrusted to Gilles de Bure, journalist and author of numerous works on art, architecture and design.
The 2001 edition of the Paris International Furniture Fair was an opportunity to see his Tool Box, another creation by Abdi for Roset Cinna, a deployable table, on several levels, inspired by tool boxes or even storage boxes. grandmothers sewing. Artistic director of a furniture collection for Lemarchand, called “Pulsions”, Abdi was previously invited Pierangelo Caramia, Christian Ghion, Bernard Justin, Bruno Houssin, four creators who were assigned specific product typologies and two materials: birch wood and metal with an aluminum finish. The result was a product line for Lemarchand.
Abdi's work was visible at the exhibition "25 years of furniture workshop: yesterday today tomorrow", in 200 where the National School of Decorative Arts (Ensad) presented the creations of around fifty furniture creators , all passed through his workshop which was the first dedicated to the design of furniture in an art school. On this subject Jean-Claude Maugirard wrote in 2003 in the catalog “New generation Algerian design”: “The furniture workshop of the Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs that I created at the end of 1977 thanks to the wishes of Michel Tourlière, director of the school, and in support of the French Furniture industries, received graduate students from the different departments of the school but also, already candidates coming from other schools in France or abroad (…) Abdi, Yamo and Chérif arrived successively and in this order at the workshop, with their baggage of certainty. Trained in interior architecture or industrial design, their way of approaching furniture was very linked to their professional knowledge (…) Abdi's totem furniture, Yamo's lighting, Chérif's seats have in fact disrupted the signs commonly admin in the furniture world of those years. Today, international creation has taken up the torch of this right to expression, often forgetting that it owes it to a few pioneers including Abdi, Yamo and Chérif. undoubtedly. »
Abdi's enthusiasm for the material Dacryl, a high-end synthetic glass, acrylic-based, transparent, which lends itself to an infinite variety of colors, textures and inclusions, was born from the friendship established between the designer Abdi and the creator of the Dacryl material, Gilbert Meyer. The 2006 exhibition at the Galerie Luc Queyrel (Paris) reveals the undeniable talent of the Algerian designer, whether it is the “Maestro” chest of drawers and the short or elongated vases, in black and white strata or in colors, of its modular bookcase in interchangeable color plates and with a remarkable finish. The Mamia Bretesché gallery also showed, in 2007, the attractive vase-candleholders in blown glass and 120 cm high minaret vases, in Dacryl, with their alternating bands of colors inspired by the mosques of Damascus in Cordoba. Also made of Dacryl plates in interchangeable colors, its bookcase is assembled in modules and adapts to all spaces.
In 2009, the Center Pompidou in Paris presented an exhibition “VIA Design 3.0”. In particular, we could see a cabinet from 1991 called Houn (Edition Via Diffusion), a creation by Abdi. This was among a selection of forty prototypes presented among the pieces "the most representative of French design applied to the living environment" and intended, in part, to join the design fund of the Center Pompidou, already rich in some 3,000 pieces . .
In 2013, at the initiative of the Playtime Paris trade show, “Play With Design” was “born from the desire to offer new sources of reflection on the world of design for children”. Abdi was there with the Smala, an evolving structure combining elements assembled by straps and “offering the possibility of sitting, rolling, sliding, twisting, stretching, crawling, wallowing…”. The first edition had as its theme gaming in all its forms.
In 2003, he was appointed curator of the exhibition “New generation Algerian design” presented at the VIA from January 9 to February 23, 2003 on the occasion of the year of Algeria in France, he said “I assumed the direction of this project by launching a call to Algerian designers-visual artists living in Algeria and France: by emphasizing the search for strong ideas: by helping to develop each concept while respecting the personality of each: by finally ensuring to the coherence of the whole by causing redundancies.
Under the title of “Creole Designers”, the art critic Gilles de Burne notes about this event: “The analysis then comes back to mind es créateurs algériens d’artistes créoles. parce que, explique-t-il, en Algérie, « la souche de culture première est berbère, royaumes, langue, mémoire orale. Sont venues S'y greffer des souches carthaginoises, latines (Rome restera plus de quarte siècles en Algérie, le latin était langue officielle), et enfin arabes, ottomanes et surtout françaises. Comment s’étonner dés lors que la porosité, ici soit presque établie en système ? En tout cas, qu'elle constitue à la fois une origine, un moteur et peut-être un objectif… Artistes créoles, l'expression est heureusement et étonnamment chargée de sens. Quelles souches sont donc venues se greffer sur ce qui est présenté aujourd’hui ? plusieurs artistes créateurs figuraient dans cet opus initiéur, Selma Aboulola, Chafika Aït-Oudhia, Safir Alleg, Amira Atallaoui, Abdelaziz Bacha, Djinane Benlabed, Amel Cherif, Bilal Cherif, Souad Delmi Bouras, Fatma Zohra Djabella, Abderrahim Dorbani, Abd El Baki Drias , Feriel Gasmi, Mohamed Fayçal Guenni, Youcef Hadbi, Faïza Hafiane, Samir Hamiane, Kabila Kalache, Fatima Krim, Ferial Meguellati, Tania Chebli Messaoudene, Nasereddine Ouahab, Assia Ould Kablia, Imaad Rahmouni, Khaled Sadi, Mohamed Yahi, Mahmoud Zoubir Hellal.
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https://www.centrepompidou.fr/en/ressources/personne/cqGknbk
Architect Marcelo Joulia captions a photograph of Abdi signed by Jean Ber “Abdi is like a charcoal drawing, gestural, unique, and sometimes fragile.” Borrowing memories linked to his hometown: Algiers, and each time he imagines a new piece, he plunges back into his childhood in the shadow of the casbah: “All my memories are engraved in my hard drive”, reads -on on Young Africa (2010). From his childhood in Algiers, he remembers the alleys where he loved to wander and the shops of artisans whom he watched for hours weaving, embroidering, forging, pushing leather or working with wood. From his repeated observations his vocation was born and it was naturally that Algiers and his childhood interfered in his creations, the tagines and couscoussiers that he designed for the prestigious Alessi house and whose lids were enhanced with a crescent moon. orange or those vases whose curve recalls that of minarets.
Using materials such as metal, Dacryl, glass or stainless steel, Abdelkader Abdi develops a vocabulary that does not lack formal audacity and playfulness, as evidenced by his creations, notably the comfortable sheep chairs dressed all in white. created in the early 90s at the request of the architect and designer Alessandro Mendini, Abdi's sheep chairs were selected and presented in Milan with the creations of the British Michael Young, the Dutch Jurgen Bey, the French Ronan and Erwan Bouroullec and the Italian Anna Gili.
Abdelkader Abdi embodies excellence and innovation in the field of design. His remarkable career is marked by numerous successes and prestigious awards, which testify to his exceptional talent and his significant contribution to the world of contemporary design. Among its many awards is the prestigious Silver SM Prize at the Paris Furniture Fair in 1981, which marked the beginning of an unprecedented series of successes. In 1992, he was awarded the Golden Number at the Paris Furniture Fair, further recognition of his creative genius and influence in the design industry. The year 2001 was particularly memorable for Abdi, who was honored with several major awards. He won the International Press Prize for Contemporary Furniture Criticism in Paris, as well as the Innovation Prize at the Paris Furniture Fair, highlighting his commitment to originality and quality. Its reputation goes beyond national borders, as evidenced by its Special Mention in the international “Nomad light” competition in Italy, thus demonstrating its reach and influence on a global scale. In 2002, Abdi Abdelkader was honored with the ViA Prize in Paris, an award which recognizes his lasting impact on the contemporary design landscape. Additionally, he was named the best French designer of the year by the UK's Wallpaper Magazine, the ultimate recognition of his exceptional talent and influence in the world of design.
Abdi Abdelkader has a series of creations and exhibitions, notably Les Années Abdi scheduled for spring 2003 at the INA (the Institute of the Arab World) in Paris, which presented 20 years of designer career. Her creations borrow colors, shapes and inspiration from oriental culture while asserting a profound originality, and a singular sense of humor, she aimed to “go beyond the mirror and cross appearances to reach the essence even expression, multiple and mixed expressions of Abdi's work”, are presented The Rocca chest of drawers, encrusted with nails, a little Saharan. A stack of “couscoussières” revisited for Alessi. The El Mondo pouf. Soliflores blown in Murano… So many disparate pieces by Abdi Abdelkader.
The exxposition had received the support of the Museo Alessi and the collaboration of the companies Alessi, Octant and Vidon-Gerlier. The curatorship was entrusted to Gilles de Bure, journalist and author of numerous works on art, architecture and design.
The 2001 edition of the Paris International Furniture Fair was an opportunity to see his Tool Box, another creation by Abdi for Roset Cinna, a deployable table, on several levels, inspired by tool boxes or even storage boxes. grandmothers sewing. Artistic director of a furniture collection for Lemarchand, called “Pulsions”, Abdi was previously invited Pierangelo Caramia, Christian Ghion, Bernard Justin, Bruno Houssin, four creators who were assigned specific product typologies and two materials: birch wood and metal with an aluminum finish. The result was a product line for Lemarchand.
Abdi's work was visible at the exhibition "25 years of furniture workshop: yesterday today tomorrow", in 200 where the National School of Decorative Arts (Ensad) presented the creations of around fifty furniture creators , all passed through his workshop which was the first dedicated to the design of furniture in an art school. On this subject Jean-Claude Maugirard wrote in 2003 in the catalog “New generation Algerian design”: “The furniture workshop of the Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs that I created at the end of 1977 thanks to the wishes of Michel Tourlière, director of the school, and in support of the French Furniture industries, received graduate students from the different departments of the school but also, already candidates coming from other schools in France or abroad (…) Abdi, Yamo and Chérif arrived successively and in this order at the workshop, with their baggage of certainty. Trained in interior architecture or industrial design, their way of approaching furniture was very linked to their professional knowledge (…) Abdi's totem furniture, Yamo's lighting, Chérif's seats have in fact disrupted the signs commonly admin in the furniture world of those years. Today, international creation has taken up the torch of this right to expression, often forgetting that it owes it to a few pioneers including Abdi, Yamo and Chérif. undoubtedly. »
Abdi's enthusiasm for the material Dacryl, a high-end synthetic glass, acrylic-based, transparent, which lends itself to an infinite variety of colors, textures and inclusions, was born from the friendship established between the designer Abdi and the creator of the Dacryl material, Gilbert Meyer. The 2006 exhibition at the Galerie Luc Queyrel (Paris) reveals the undeniable talent of the Algerian designer, whether it is the “Maestro” chest of drawers and the short or elongated vases, in black and white strata or in colors, of its modular bookcase in interchangeable color plates and with a remarkable finish. The Mamia Bretesché gallery also showed, in 2007, the attractive vase-candleholders in blown glass and 120 cm high minaret vases, in Dacryl, with their alternating bands of colors inspired by the mosques of Damascus in Cordoba. Also made of Dacryl plates in interchangeable colors, its bookcase is assembled in modules and adapts to all spaces.
In 2009, the Center Pompidou in Paris presented an exhibition “VIA Design 3.0”. In particular, we could see a cabinet from 1991 called Houn (Edition Via Diffusion), a creation by Abdi. This was among a selection of forty prototypes presented among the pieces "the most representative of French design applied to the living environment" and intended, in part, to join the design fund of the Center Pompidou, already rich in some 3,000 pieces . .
In 2013, at the initiative of the Playtime Paris trade show, “Play With Design” was “born from the desire to offer new sources of reflection on the world of design for children”. Abdi was there with the Smala, an evolving structure combining elements assembled by straps and “offering the possibility of sitting, rolling, sliding, twisting, stretching, crawling, wallowing…”. The first edition had as its theme gaming in all its forms.
In 2003, he was appointed curator of the exhibition “New generation Algerian design” presented at the VIA from January 9 to February 23, 2003 on the occasion of the year of Algeria in France, he said “I assumed the direction of this project by launching a call to Algerian designers-visual artists living in Algeria and France: by emphasizing the search for strong ideas: by helping to develop each concept while respecting the personality of each: by finally ensuring to the coherence of the whole by causing redundancies.
Under the title of “Creole Designers”, the art critic Gilles de Burne notes about this event: “The analysis then comes back to mind es créateurs algériens d’artistes créoles. parce que, explique-t-il, en Algérie, « la souche de culture première est berbère, royaumes, langue, mémoire orale. Sont venues S'y greffer des souches carthaginoises, latines (Rome restera plus de quarte siècles en Algérie, le latin était langue officielle), et enfin arabes, ottomanes et surtout françaises. Comment s’étonner dés lors que la porosité, ici soit presque établie en système ? En tout cas, qu'elle constitue à la fois une origine, un moteur et peut-être un objectif… Artistes créoles, l'expression est heureusement et étonnamment chargée de sens. Quelles souches sont donc venues se greffer sur ce qui est présenté aujourd’hui ? plusieurs artistes créateurs figuraient dans cet opus initiéur, Selma Aboulola, Chafika Aït-Oudhia, Safir Alleg, Amira Atallaoui, Abdelaziz Bacha, Djinane Benlabed, Amel Cherif, Bilal Cherif, Souad Delmi Bouras, Fatma Zohra Djabella, Abderrahim Dorbani, Abd El Baki Drias , Feriel Gasmi, Mohamed Fayçal Guenni, Youcef Hadbi, Faïza Hafiane, Samir Hamiane, Kabila Kalache, Fatima Krim, Ferial Meguellati, Tania Chebli Messaoudene, Nasereddine Ouahab, Assia Ould Kablia, Imaad Rahmouni, Khaled Sadi, Mohamed Yahi, Mahmoud Zoubir Hellal.
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