Voici le Somalien Nuruddin Farah, le Sud-Africain J.M. Coetzee ou l’Ougandais Moses Isegawa plus aisés d’accès ! A noter également dans les livraisons de livres de poche, des romans de Patrice Nganang, Raharimanana, Boubacar Boris Diop et Yasmina Khadra, sans oublier Sozaboy de Ken Saro-Wiwa.
Du lait aigre-doux, de Nuruddin Farah. Traduit de l’anglais (Somalie) par Christian Surber. Ed. 10/18, 2002, 8,5 .
Sardines, de Nuruddin Farah. Traduit de l’anglais (Somalie) par Christian Surber. Ed. 10/18, 2002, 8,5 .
Sésame ferme-toi, de Nuruddin Farah. Traduit de l’anglais (Somalie) par Christian Surber. Ed. 10/18, 2003.
Dons, de Nuruddin Farah. Traduit de l’anglais (Somalie) par Jacqueline Bardolph. Ed. Le Serpent à plumes, Coll. Motifs, 2002, 9,5 .
Les trois premiers forment une »trilogie sur la dictature africaine », le quatrième est une méditation sur la notion du don, les devoirs de reconnaissance et les obligations qu’il induit. La sensibilité et la finesse de son écriture, la pertinence et la lucidité de son analyse font de Farah un des plus grands écrivains africains. A ne pas rater !
Disgrâce, de J.M. Coetzee. Traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Catherine Lauga du Plessis. Points, 2002, 6,5 .
Scènes de la vie d’un jeune garçon, de J.M. Coetzee. Traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Catherine Glenn-Lauga. Points, 2002, 5,95 .
Si Disgrâce, couronné du Booker Prize, peut être lu simplement comme la trajectoire personnelle d’un homme vieillissant, il peut aussi être pris comme une allégorie de l’Afrique du Sud d’après l’apartheid. On lira Scènes
, récit d’enfance de l’auteur, avec d’autant plus d’intérêt pour l’image qu’il donne du pays cinquante ans auparavant.
Sozaboy, de Ken Saro-Wiwa. Traduit de l’anglais (Nigeria) par Samuel Millogo et Amadou Bissiri. Ed. Actes Sud, Coll. Babel, 2003.
La violence de la guerre civile vue par Pétit Minitaire, jeune garçon naïf. Le roman est servi par une langue originale, mélange de pidgin et d’anglais savant, et rendue en français par une traduction remarquable.
Chroniques abyssiniennes, de Moses Isegawa. Traduit du néerlandais par Anita Concas. J’ai lu, 2002, 7,60 .
Saga familiale et politique de l’Ouganda, écrite dans une langue baroque qui a valu à l’auteur d’être comparé à Garcia Marquéz ou Rushdie.
Temps de chien, de Patrice Nganang. Ed. Le Serpent à plumes, Coll. Motifs, 2003, 7,5 .
Récompensé par le Grand prix de l’Afrique Noire en 2003, le roman scrute la vie des »sous-quartiers » par le biais du chien Mboudjak et rend hommage à la parole de la rue.
Nour, 1947, de Raharimanana. Ed. Le Serpent à Plumes, Coll. Motifs, 2003, 7,5 .
Une traversée polyphonique de l’histoire violente de Madagascar, par l’auteur de Lucarne et Rêves sous le linceul, à l’écriture au goût de fiel et pourtant toute en poésie.
Le Temps de Tamango, de Boubacar Boris Diop, Ed. Le Serpent à plumes, Coll. Motifs, 2002, 6,5 .
Réédition du premier roman du Sénégalais, une politique-fiction sur les années 70 vues par des intellectuels africains de 2063.
L’Ecrivain, de Yasmina Khadra. Ed. Pocket, 2003, 6 .
Après plusieurs polars, le récit de l’enfance du père du commissaire Llob. Khadra y dévoile également sa vraie identité : Mohammed Moulessehoul, ancien officier supérieur de l’armée algérienne.
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