Où ira encore le Salon de la Plume noire ?

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Avec le Salon de la Plume noire, on visite Paris. Après la Défense, le Musée de l’Homme, le 20ème et Montreuil, c’est le Jardin des plantes qui a cette année accueilli les exposants du 13 au 15 octobre. Sous des tentes et en plein air. Ce qui aurait pu être une belle idée estivale prenait des allures de pari bien risqué à la mi-octobre ! D’autant plus que, à la différence de l’exposition de champignons qui se tenait d’un seul tenant en un autre endroit du Jardin, les tentes disposées en demi-cercle ne couvraient que les stands. La pluie épargna le Salon mais pas le froid…
Sur trois jours, une avalanche de débats se tenaient, heureusement bien au chaud, dans un bâtiment voisin, ne regroupant que du beau monde autour des thématiques des femmes (cf. le programme détaillé en p.114 d’Africultures 31). L’intérêt des thèmes et la qualité des intervenants remplirent parfois la salle mais bien sûr pas à toute heure, ce qui n’est pas sans reposer la question déjà soulevée l’année dernière de l’opportunité d’une telle pléthore pour un public non-extensible à souhait. D’autant plus que le programme Lire en Fête (et son subventionnement) agglutine sur un même week-end des événements proches aux quatre coins de Paris : le Maghreb des Livres, le Salon de l’Outre-mer, le Salon de la Revue.
Ainsi, cette vitrine annuelle des écritures noires (littéraires mais aussi cinématographiques cette année) se cherche encore mais reconnaissons-lui le grand mérite d’exister grâce à l’énergie déployée par Dominique Loubao. Une formule plus cohérente reste cependant à trouver qui nous évite de nous retrouver l’année prochaine à la piscine Deligny.

///Article N° : 1666

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