Fiche Personne
Théâtre
Cinéma/TV
Littérature / édition
Histoire/société
Jean Rouch
Réalisateur/trice, Ecrivain/ne, Anthropologue, Universitaire, Scénariste, Directeur/trice de la photo, Personne concernée
France
Français
Jean Rouch, ingénieur des Ponts et Chaussées, découvre l’ethnographie au Niger en 1941. Lors d’un second séjour en Afrique, il entreprend la descente du fleuve Niger, et s’intéresse aux Songhay, dont il devient le spécialiste incontestable. Puis, vient sa passion pour le cinéma qui lui apporte un nouvelle méthode d’étude. Influencé par le Surréalisme, les travaux de Marcel Griaule en pays Dogon et séduit par les règles essentielles de l’inspiration et de l’intuition, il capte, filme l’évolution du continent africain et de la société française. Son écriture cinématographique influencera la génération des cinéastes de la Nouvelle Vague.
En 1960, il qualifie sa manière de filmer de « cinéma direct » en suivant l’exemple de ses maîtres Robert Flaherty et Dziga Vertov, et plus tard de « transe créatrice ». Son oeuvre, plusieurs fois récompensée à Venise, Cannes et Berlin, se compose de documentaires ethnographiques (Maîtres fous ; Sigui synthèse), sociologiques (Chronique d’un été) et de fictions (Moi, un Noir ; Cocorico Monsieur Poulet). Jean Rouch fut directeur de la Cinémathèque française, directeur de recherche honoraire au C.N.R.S. et secrétaire général du Comité du film ethnographique.
1917 : Né le 31 mai, à Paris.
1925 : Découverte du cinéma : Nanook de Robert Flaherty et Robin Hood interprété par Douglas Fairbanck.
1934 : Reçu au Bac en mathématiques élémentaires. Première rencontre de l’ethnographie et du surréalisme.
1937 : Admissible à l’École Polytechnique, reçu à l’École des Ponts et Chaussées.
1941 : Obtention du diplôme d’Ingénieur civil des Ponts et Chaussées. Engagement, au Niger, comme ingénieur ordinaire des Travaux publics des colonies.
1942-1945 : Premières enquêtes ethnographiques sur les rituels de possession songhay. Publication d’un premier article en 1943 : « Aperçu sur l’animisme songhay », aux Notes Africaines de Dakar. Participation aux campagnes de France et d’Allemagne (Chef de la Section de reconnaissance du Génie de la 1ère D.B.)
1946-1947 : Descente du Niger en pirogue et tournage de son premier film AU PAYS DES MAGES NOIRS. Enquêtes sur les populations de pêcheurs Sorko, d’agriculteurs Songhay et des cultes au génie de l’eau.
1948-1949 : Entre au CNRS comme Attaché de Recherches et donne un enseignement au musée de l’Homme. De septembre 1948 à mars 1949, mène une série d’enquêtes en pays songhay sur la religion et la magie.
1949 : Reçoit le Grand Prix du Premier Festival International du Film Maudit, présidé par Jean Cocteau, pour le film INITIATION À LA DANSE DES POSSÉDÉS.
1950 : Mission avec Roger Rosfelder de juillet 1950 à Mai 1951, en voiture depuis le Mali jusqu’en Gold Coast (Ghana), en passant par
le Niger.
1952 : Soutient, en février, son Doctorat d’État ès Lettres (mention très honorable à l’unanimité).
1953 : Chargé de Recherches au CNRS. Créé le Comité du film ethnographique avec Enrico Fulchignoni, Marcel Griaule, André Leroi- Gourhan, Henry Langlois et Claude Levi-Strauss.
1954-1960 : Suite des études sur les migrants nigériens en Gold Coast (Ghana).
1955 : Le film LES MAITRES FOUS reçoit le Grand Prix de la Biennale internationale du cinéma de Venise.
1957 : Organise avec Roberto Rossellini un « Atelier collectif de création » où se retrouvent les futurs metteurs en scène de
la « Nouvelle vague ».
1958 : Réalise MOI, UN NOIR – Prix Louis Delluc 1959.
1959-1961 : Le film CHRONIQUE D’UN ÉTÉ reçoit le Grand Prix de la Critique internationale au Festival de Cannes, Primé à Venise et à Mannheim en 1961. Création du « Cinéma direct » à la fois dans sa philosophie et dans ses outils. Dirige l’Institut de recherches scientifique du Niger, devient Maître de Recherches au CNRS. Publication de sa thèse : « La religion et la magie Songhay », P.U.F., Paris.
1962 : Organise le Colloque international sur l’Émigration en Afrique de l’Ouest. Co-réalise avec Michel Brault : ROSE ET LANDRY – Prix San Giorgio de la Biennale internationale du Cinéma de Venise.
1965 : Réalise LA CHASSE AU LION À L’ARC qui obtient le Lion d’Or à la XXVI ème Mostra Internationale d’Art Cinématographique de Venise. Tourne GARE DU NORD, sketch du film PARIS, VU PAR réalisé en collaboration avec Claude Chabrol, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, Jean-Daniel Pollet et Éric Rohmer.
1966 : Début du tournage, avec Germaine Dieterlen, des cérémonies soixantenaires, SIGUI, CHEZ LES DOGON DU MALI (1966-1973). Création avec cette dernière et Claude Levi-Strauss du Laboratoire audiovisuel en Sciences religieuses de l’École pratique des hautes études- Sorbonne. Publie le Catalogue de films sur l’Afrique, introduction au cinéma africain, UNESCO, Paris et le Catalogue de 100 films d’intérêt ethnographique, CNRS, Paris.
1967 : Organise à Sydney le premier Séminaire international sur le cinéma dans le Pacifique.
1968 : Rédaction du chapitre sur : « Les films ethnographiques, Ethnologie générale », collection La Pléiade, aux éditions Gallimard, Paris.
1969 : Création avec Enrico Fulchignoni et Henri Langlois d’un doctorat de cinéma à l’université de Paris I Sorbonne et de Paris X Nanterre.
1970 : Associé à Enrico Fulchignoni et à Georges-Henri Rivière, il créé « Venezia Genti » manifestation internationale consacrée au documentaire ethnographique et à la communication sociale. Réalise PETIT À PETIT.
1971 : Fonde, à Tokyo, les Rencontres internationales « Télévision et Société ».
Médaille d’or de la République italienne.
1974 : Réalise COCORICO! MONSIEUR POULET.
1975 : Nommé Directeur de Recherches de classe exceptionnelle au CNRS.
1977 : Création avec Jean Michel Arnold du festival du « Cinéma du Réel » au Centre national d’art et de culture Georges Pompidou.
1979 : Reçoit le Grand Prix international du Forum architecture communication territoire. Présentation intégrale de son oeuvre cinématographique au Centre Georges Pompidou, à Paris, et dans quarante six autres pays.
1980 : Médaille d’or des Rencontres internationales « Sciences des connexions ». Fait Docteur Honoris causa de l’université de Leyde (Hollande).
1981-1985 : « Visiting professor » à l’université de Harvard.
1983 : Élection au poste de vice-président du Conseil international du cinéma et de la télévision (UNESCO).
1984 : Organisation du Colloque UNESCO sur « Cinéma et tradition orale » ainsi que d’un atelier de « Cinéma Direct » à Luxor en Egypte. Réalise : DIONYSOS.
1986 : Organisation des Rencontres internationales « Regards comparés » au Carrefour international de la communication de Paris.
1986-1991 : Président de la Cinémathèque française.
1988 : Grand Prix Omega d’Anthropologie visuelle au Festival des Peuples de Florence. Lauréat du premier Prix Florence Goult, décerné par l’Institut de France. Docteur Honoris causa des universités de Lima et de Californie du sud. Rédaction de : « L’oeil mécanique » pour la revue Gradhiva.
1989 : Réalise, dans le cadre des cérémonies du bicentenaire de la Révolution française LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ ET PUIS APRES…
1991 : Reçoit l’Award de l’American Anthropological Association. Rédaction de la préface du Catalogue du Musée Langlois, « Les mille et une nuits d’Henry Langlois, Paris ».
1992 : Rétrospective Jean Rouch à la cinémathèque de Turin.
1993 : Le film MADAME L’EAU reçoit le Prix international de la Paix à Berlin.
1996 : Réalise avec le cinéaste portugais Manuel De Oliveira EN UNE POIGNÉE DE MAINS AMIES. Rétrospective, en juin et juillet, de ses films à la Galerie nationale du Jeu de Paume (Paris).
1997 : Réalise FAIRE-PART MUSÉE HENRY LANGLOIS – CINÉMATHEQUE FRANÇAISE (8 JUILLET 1997).
1999 : En avril, rétrospective de son oeuvre à la Cinémathèque Française (Paris).
2000 : En avril, Hommage à Rouch à l’Université de New York
Octobre à décembre : Jean Rouch – Récits photographiques – première grande exposition des photos de Rouch au Musée
de l’Homme.
2001 : Réalise son dernier film LE REVE PLUS FORT QUE LA MORT qui sera projeté au 52ème Festival de Berlin en 2002.
2002 : En avril Jean Rouch se marie avec Jocelyne Lamothe.
2004 : Le 18 Février, au cours d’un Hommage qui lui était rendu à Niamey, Jean Rouch décide de rester définitivement au Niger.
FILMOGRAPHIE
1947
* AU PAYS DES MAGES NOIRS (Niger), (complément de programme en 1949 du film STROMBOLI de Roberto Rosselini).
1949 :
* INITIATION À LA DANSE DES POSSÉDÉS (Niger), (Grand Prix du Premier Festival International du Film Maudit, présidé par Jean Cocteau).
* LES MAGICIENS DE WANZERBÉ (Niger).
* CIRCONCISION (Mali).
1950 :
* CIMETIERE DANS LA FALAISE (Mali).
1951 :
* BATAILLE SUR LE GRAND FLEUVE (Niger).
* YENENDI, LES HOMMES QUI FONT LA PLUIE (Niger).
* LES GENS DU MIL (Niger).
1953 :
* LES FILS DE L’EAU (Mali et Niger), (long métrage réunissant des images des films suivants : LES FAISEURS DE PLUIE, LA CIRCONCISION, CIMETIERE DANS LA FALAISE, BATAILLE SUR LE GRAND FLEUVE, CULTURE DU MIL) (sortie en novembre 1958).
1955 :
* MAITRES FOUS (Ghana), (Grand Prix de la Biennale internationale du cinéma de Venise en 1957).
* JAGUAR (Niger et Ghana) (premier long métrage), (sortie en 1967).
* MAMY WATER (ou MAMMY WATER) (Ghana).
1957 :
* BABY GHANA (Ghana).
* GOUMBE (Côte d’Ivoire).
* MORO NABA (Haute-Volta).
1958 :
* MOI, UN NOIR (Côte d’Ivoire), (Prix Louis Delluc en 1959) (sortie le 12 mars 1960).
1959 :
* LA PYRAMIDE HUMAINE (Côte d’Ivoire) (sortie le 19 avril 1961).
1960 :
* HAMPI, « IL POSE LE CIEL SUR LA TERRE » (Niger).
* CHRONIQUE D’UN ÉTÉ (France), (en co-réalisation avec Edgar Morin), (Prix de la Critique au Festival de Cannes, Prix à Venise et à Mannheim en 1961).
* NIGER, JEUNE RÉPUBLIQUE (Niger), (en collaboration avec Claude Jutra).
1961 :
* LES BALLETS DU NIGER (France).
1962 :
* ABIDJAN, PORT DE PECHE (Côte d’Ivoire).
* LE PALMIER A HUILE (Côte d’Ivoire).
* LE COCOTIER (Côte d’Ivoire).
* FETES DE L’INDÉPENDANCE DU NIGER (Niger).
* LA PUNITION (France).
1963 :
* MONSIEUR ALBERT, PROPHETE (Côte d’Ivoire).
* LE MIL (Niger).
* SAKPATA (Bénin) (co-réalisation avec Gilbert Rouget).
* ROSE ET LANDRY (Côte d’Ivoire), (co-réalisation avec Michel Brault), (Prix San Giorgio de la Biennale internationale du cinéma de Venise).
1964 :
* L’AFRIQUE ET LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (Niger et Côte d’Ivoire).
* GARE DU NORD (France), (sketch du film PARIS, VU PAR de Claude Chabrol, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, Jean-Daniel Pollet et Eric Rohmer), (sortie le 20 octobre 1965).
* LES VEUVES DE QUINZE ANS (France).
1965 :
* LA CHASSE AU LION À L’ARC (Niger), (Lion d’Or à la XXVI ème Mostra Internationale d’Art Cinématographique de Venise en 1965).
* LA GOUMBE DES JEUNES NOCEURS (Côte d’Ivoire).
* TAMBOURS ET VIOLONS DES CHASSEURS SONGHAY (Niger).
* ALPHA NOIR (Niger).
* FESTIVAL A DAKAR (Sénégal).
* FETES DE NOVEMBRE A BREGBO (Côte d’Ivoire).
* DONGO (Niger).
1966 :
* BATTERIES DOGON, ÉLEMENTS POUR UNE ÉTUDE DES RYTHMES (Mali) (avec la collaboration scientifique de Germaine Dieterlen et Gilbert Rouget).
* KOLI KOLI (Niger).
* DONGO YENENDI, GAMKALE (Niger).
* DONGO HORENDI (Niger).
* SIGUI 66 ANNÉE ZÉRO (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
1967 :
* SIGUI : L’ENCLUME DE YOUGO (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* FARAN MAKA FONDA (Niger).
* DAOUDA SORKO (Niger).
1968 :
* YENENDI DE GANGEL, LE VILLAGE FOUDROYÉ (Niger).
* SIGUI : LES DANSEURS DE TYOGOU (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* UN LION NOMMÉ L’AMÉRICAIN (Niger).
1969 :
* SIGUI : LA CAVERNE DE BONGO (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
1970 :
* PETIT À PETIT (Niger et France).
* YENENDI DE YANTALA (Niger).
* SIGUI : LES CLAMEURS D’AMANI (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* YENENDI DE SIMIRI ou SÉCHERESSE À SIMIRI (Niger).
1971 :
* TOUROU ET BITTI, LES TAMBOURS D’AVANT (Niger).
* SIGUI : LA DUNE D’IDYELI (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* ARCHITECTES D’AYOROU (Niger).
1972 :
* HORENDI (Niger).
* FUNÉRAILLES À BONGO : LE VIEIL ANAI (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* SIGUI : LES PAGNES DE YAME (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* TANDA SINGUI (Niger).
1973 :
* L’ENTERREMENT DU HOGON (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* FUNÉRAILLES DE FEMMES À BONGO (Mali).
* VW VOYOU (Niger).
* FOOT GIRAFE (Niger).
* SIGUI : L’AUVENT DE LA CIRCONCISION (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* HOMMAGE À MARCEL MAUSS : TARO OKAMOTO (Japon).
* DONGO HORI (Niger).
1974 :
* PAM KUSO KAR (Niger).
* DAMA D’AMBARA : ENCHANTER LA MORT (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* COCORICO! MONSIEUR POULET (Niger).
* TOBOY TOBAY (Niger).
* LA 504 ET LES FOUDROYEURS (Mali).
1976 :
* MÉDECINES ET MÉDECINS (Niger).
* BABATU LES TROIS CONSEILS (Niger).
* FABA TONDI (Niger).
1977 :
* HOMMAGE À MARCEL MAUSS : PAUL LEVY (France).
* HOMMAGE À MARCEL MAUSS : GERMAINE DIETERLEN (Mali).
* GRIOT BADYE (Niger) (en co-réalisation avec Inoussa Ousseini).
* MAKWAYELA (Mozambique), (en co-réalisation avec Jacques d’Arthuys).
* LA MOSQUÉE DU CHAH À ISPAHAN (Iran).
* CINÉ-PORTRAIT DE MARGARET MEAD (USA).
1978 :
* FUNÉRAILLES À BONGO DU VIEIL ANAI (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
1980 :
* CAPTAIN MORI (Japon).
* CINÉ MAFIA (Pays-Bas).
1981 :
* SIGUI SYNTHESE (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* CINÉ-PORTRAIT DE RAYMOND DEPARDON (France).
1983 :
* HASSAN FATHI (Egypte), première partie, (seconde partie non montée).
1984 :
* DIONYSOS (France).
1986 :
* ENIGMA (Italie).
1987 :
* FOLIE ORDINAIRE D’UNE FILLE DE CHAM (France).
* BATEAU GIVRE (épisode de BRISE GLACE) (Finlande).
1988 :
* BAC OU MARIAGE (Sénégal).
* COULEUR DU TEMPS : BERLIN AOUT 1945 (Allemagne).
1989 :
* PROMENADE INSPIRÉE (France).
1990 :
* LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ ET PUIS APRES… (France).
* LE BEAU NAVIRE (France).
1992 :
* DAMOURÉ PARLE DU SIDA (Niger).
1993 :
* MADAME L’EAU (Niger et Pays-Bas).
1996 :
* UNE POIGNÉE DE MAINS AMIES (Portugal).
* MOI FATIGUÉ DEBOUT, MOI COUCHÉ (Niger).
1997 :
* FAIRE-PART MUSÉE HENRY LANGLOIS – CINÉMATHEQUE FRANCAISE
(8 juillet 1997) (France).
1998 :
* LE PREMIER MATIN DU MONDE (Mali).
2002 :
* LE RÊVE PLUS FORT QUE LA MORT (Niger), (en co-réalisation avec Bernard Surugue).
En 1960, il qualifie sa manière de filmer de « cinéma direct » en suivant l’exemple de ses maîtres Robert Flaherty et Dziga Vertov, et plus tard de « transe créatrice ». Son oeuvre, plusieurs fois récompensée à Venise, Cannes et Berlin, se compose de documentaires ethnographiques (Maîtres fous ; Sigui synthèse), sociologiques (Chronique d’un été) et de fictions (Moi, un Noir ; Cocorico Monsieur Poulet). Jean Rouch fut directeur de la Cinémathèque française, directeur de recherche honoraire au C.N.R.S. et secrétaire général du Comité du film ethnographique.
1917 : Né le 31 mai, à Paris.
1925 : Découverte du cinéma : Nanook de Robert Flaherty et Robin Hood interprété par Douglas Fairbanck.
1934 : Reçu au Bac en mathématiques élémentaires. Première rencontre de l’ethnographie et du surréalisme.
1937 : Admissible à l’École Polytechnique, reçu à l’École des Ponts et Chaussées.
1941 : Obtention du diplôme d’Ingénieur civil des Ponts et Chaussées. Engagement, au Niger, comme ingénieur ordinaire des Travaux publics des colonies.
1942-1945 : Premières enquêtes ethnographiques sur les rituels de possession songhay. Publication d’un premier article en 1943 : « Aperçu sur l’animisme songhay », aux Notes Africaines de Dakar. Participation aux campagnes de France et d’Allemagne (Chef de la Section de reconnaissance du Génie de la 1ère D.B.)
1946-1947 : Descente du Niger en pirogue et tournage de son premier film AU PAYS DES MAGES NOIRS. Enquêtes sur les populations de pêcheurs Sorko, d’agriculteurs Songhay et des cultes au génie de l’eau.
1948-1949 : Entre au CNRS comme Attaché de Recherches et donne un enseignement au musée de l’Homme. De septembre 1948 à mars 1949, mène une série d’enquêtes en pays songhay sur la religion et la magie.
1949 : Reçoit le Grand Prix du Premier Festival International du Film Maudit, présidé par Jean Cocteau, pour le film INITIATION À LA DANSE DES POSSÉDÉS.
1950 : Mission avec Roger Rosfelder de juillet 1950 à Mai 1951, en voiture depuis le Mali jusqu’en Gold Coast (Ghana), en passant par
le Niger.
1952 : Soutient, en février, son Doctorat d’État ès Lettres (mention très honorable à l’unanimité).
1953 : Chargé de Recherches au CNRS. Créé le Comité du film ethnographique avec Enrico Fulchignoni, Marcel Griaule, André Leroi- Gourhan, Henry Langlois et Claude Levi-Strauss.
1954-1960 : Suite des études sur les migrants nigériens en Gold Coast (Ghana).
1955 : Le film LES MAITRES FOUS reçoit le Grand Prix de la Biennale internationale du cinéma de Venise.
1957 : Organise avec Roberto Rossellini un « Atelier collectif de création » où se retrouvent les futurs metteurs en scène de
la « Nouvelle vague ».
1958 : Réalise MOI, UN NOIR – Prix Louis Delluc 1959.
1959-1961 : Le film CHRONIQUE D’UN ÉTÉ reçoit le Grand Prix de la Critique internationale au Festival de Cannes, Primé à Venise et à Mannheim en 1961. Création du « Cinéma direct » à la fois dans sa philosophie et dans ses outils. Dirige l’Institut de recherches scientifique du Niger, devient Maître de Recherches au CNRS. Publication de sa thèse : « La religion et la magie Songhay », P.U.F., Paris.
1962 : Organise le Colloque international sur l’Émigration en Afrique de l’Ouest. Co-réalise avec Michel Brault : ROSE ET LANDRY – Prix San Giorgio de la Biennale internationale du Cinéma de Venise.
1965 : Réalise LA CHASSE AU LION À L’ARC qui obtient le Lion d’Or à la XXVI ème Mostra Internationale d’Art Cinématographique de Venise. Tourne GARE DU NORD, sketch du film PARIS, VU PAR réalisé en collaboration avec Claude Chabrol, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, Jean-Daniel Pollet et Éric Rohmer.
1966 : Début du tournage, avec Germaine Dieterlen, des cérémonies soixantenaires, SIGUI, CHEZ LES DOGON DU MALI (1966-1973). Création avec cette dernière et Claude Levi-Strauss du Laboratoire audiovisuel en Sciences religieuses de l’École pratique des hautes études- Sorbonne. Publie le Catalogue de films sur l’Afrique, introduction au cinéma africain, UNESCO, Paris et le Catalogue de 100 films d’intérêt ethnographique, CNRS, Paris.
1967 : Organise à Sydney le premier Séminaire international sur le cinéma dans le Pacifique.
1968 : Rédaction du chapitre sur : « Les films ethnographiques, Ethnologie générale », collection La Pléiade, aux éditions Gallimard, Paris.
1969 : Création avec Enrico Fulchignoni et Henri Langlois d’un doctorat de cinéma à l’université de Paris I Sorbonne et de Paris X Nanterre.
1970 : Associé à Enrico Fulchignoni et à Georges-Henri Rivière, il créé « Venezia Genti » manifestation internationale consacrée au documentaire ethnographique et à la communication sociale. Réalise PETIT À PETIT.
1971 : Fonde, à Tokyo, les Rencontres internationales « Télévision et Société ».
Médaille d’or de la République italienne.
1974 : Réalise COCORICO! MONSIEUR POULET.
1975 : Nommé Directeur de Recherches de classe exceptionnelle au CNRS.
1977 : Création avec Jean Michel Arnold du festival du « Cinéma du Réel » au Centre national d’art et de culture Georges Pompidou.
1979 : Reçoit le Grand Prix international du Forum architecture communication territoire. Présentation intégrale de son oeuvre cinématographique au Centre Georges Pompidou, à Paris, et dans quarante six autres pays.
1980 : Médaille d’or des Rencontres internationales « Sciences des connexions ». Fait Docteur Honoris causa de l’université de Leyde (Hollande).
1981-1985 : « Visiting professor » à l’université de Harvard.
1983 : Élection au poste de vice-président du Conseil international du cinéma et de la télévision (UNESCO).
1984 : Organisation du Colloque UNESCO sur « Cinéma et tradition orale » ainsi que d’un atelier de « Cinéma Direct » à Luxor en Egypte. Réalise : DIONYSOS.
1986 : Organisation des Rencontres internationales « Regards comparés » au Carrefour international de la communication de Paris.
1986-1991 : Président de la Cinémathèque française.
1988 : Grand Prix Omega d’Anthropologie visuelle au Festival des Peuples de Florence. Lauréat du premier Prix Florence Goult, décerné par l’Institut de France. Docteur Honoris causa des universités de Lima et de Californie du sud. Rédaction de : « L’oeil mécanique » pour la revue Gradhiva.
1989 : Réalise, dans le cadre des cérémonies du bicentenaire de la Révolution française LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ ET PUIS APRES…
1991 : Reçoit l’Award de l’American Anthropological Association. Rédaction de la préface du Catalogue du Musée Langlois, « Les mille et une nuits d’Henry Langlois, Paris ».
1992 : Rétrospective Jean Rouch à la cinémathèque de Turin.
1993 : Le film MADAME L’EAU reçoit le Prix international de la Paix à Berlin.
1996 : Réalise avec le cinéaste portugais Manuel De Oliveira EN UNE POIGNÉE DE MAINS AMIES. Rétrospective, en juin et juillet, de ses films à la Galerie nationale du Jeu de Paume (Paris).
1997 : Réalise FAIRE-PART MUSÉE HENRY LANGLOIS – CINÉMATHEQUE FRANÇAISE (8 JUILLET 1997).
1999 : En avril, rétrospective de son oeuvre à la Cinémathèque Française (Paris).
2000 : En avril, Hommage à Rouch à l’Université de New York
Octobre à décembre : Jean Rouch – Récits photographiques – première grande exposition des photos de Rouch au Musée
de l’Homme.
2001 : Réalise son dernier film LE REVE PLUS FORT QUE LA MORT qui sera projeté au 52ème Festival de Berlin en 2002.
2002 : En avril Jean Rouch se marie avec Jocelyne Lamothe.
2004 : Le 18 Février, au cours d’un Hommage qui lui était rendu à Niamey, Jean Rouch décide de rester définitivement au Niger.
FILMOGRAPHIE
1947
* AU PAYS DES MAGES NOIRS (Niger), (complément de programme en 1949 du film STROMBOLI de Roberto Rosselini).
1949 :
* INITIATION À LA DANSE DES POSSÉDÉS (Niger), (Grand Prix du Premier Festival International du Film Maudit, présidé par Jean Cocteau).
* LES MAGICIENS DE WANZERBÉ (Niger).
* CIRCONCISION (Mali).
1950 :
* CIMETIERE DANS LA FALAISE (Mali).
1951 :
* BATAILLE SUR LE GRAND FLEUVE (Niger).
* YENENDI, LES HOMMES QUI FONT LA PLUIE (Niger).
* LES GENS DU MIL (Niger).
1953 :
* LES FILS DE L’EAU (Mali et Niger), (long métrage réunissant des images des films suivants : LES FAISEURS DE PLUIE, LA CIRCONCISION, CIMETIERE DANS LA FALAISE, BATAILLE SUR LE GRAND FLEUVE, CULTURE DU MIL) (sortie en novembre 1958).
1955 :
* MAITRES FOUS (Ghana), (Grand Prix de la Biennale internationale du cinéma de Venise en 1957).
* JAGUAR (Niger et Ghana) (premier long métrage), (sortie en 1967).
* MAMY WATER (ou MAMMY WATER) (Ghana).
1957 :
* BABY GHANA (Ghana).
* GOUMBE (Côte d’Ivoire).
* MORO NABA (Haute-Volta).
1958 :
* MOI, UN NOIR (Côte d’Ivoire), (Prix Louis Delluc en 1959) (sortie le 12 mars 1960).
1959 :
* LA PYRAMIDE HUMAINE (Côte d’Ivoire) (sortie le 19 avril 1961).
1960 :
* HAMPI, « IL POSE LE CIEL SUR LA TERRE » (Niger).
* CHRONIQUE D’UN ÉTÉ (France), (en co-réalisation avec Edgar Morin), (Prix de la Critique au Festival de Cannes, Prix à Venise et à Mannheim en 1961).
* NIGER, JEUNE RÉPUBLIQUE (Niger), (en collaboration avec Claude Jutra).
1961 :
* LES BALLETS DU NIGER (France).
1962 :
* ABIDJAN, PORT DE PECHE (Côte d’Ivoire).
* LE PALMIER A HUILE (Côte d’Ivoire).
* LE COCOTIER (Côte d’Ivoire).
* FETES DE L’INDÉPENDANCE DU NIGER (Niger).
* LA PUNITION (France).
1963 :
* MONSIEUR ALBERT, PROPHETE (Côte d’Ivoire).
* LE MIL (Niger).
* SAKPATA (Bénin) (co-réalisation avec Gilbert Rouget).
* ROSE ET LANDRY (Côte d’Ivoire), (co-réalisation avec Michel Brault), (Prix San Giorgio de la Biennale internationale du cinéma de Venise).
1964 :
* L’AFRIQUE ET LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (Niger et Côte d’Ivoire).
* GARE DU NORD (France), (sketch du film PARIS, VU PAR de Claude Chabrol, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, Jean-Daniel Pollet et Eric Rohmer), (sortie le 20 octobre 1965).
* LES VEUVES DE QUINZE ANS (France).
1965 :
* LA CHASSE AU LION À L’ARC (Niger), (Lion d’Or à la XXVI ème Mostra Internationale d’Art Cinématographique de Venise en 1965).
* LA GOUMBE DES JEUNES NOCEURS (Côte d’Ivoire).
* TAMBOURS ET VIOLONS DES CHASSEURS SONGHAY (Niger).
* ALPHA NOIR (Niger).
* FESTIVAL A DAKAR (Sénégal).
* FETES DE NOVEMBRE A BREGBO (Côte d’Ivoire).
* DONGO (Niger).
1966 :
* BATTERIES DOGON, ÉLEMENTS POUR UNE ÉTUDE DES RYTHMES (Mali) (avec la collaboration scientifique de Germaine Dieterlen et Gilbert Rouget).
* KOLI KOLI (Niger).
* DONGO YENENDI, GAMKALE (Niger).
* DONGO HORENDI (Niger).
* SIGUI 66 ANNÉE ZÉRO (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
1967 :
* SIGUI : L’ENCLUME DE YOUGO (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* FARAN MAKA FONDA (Niger).
* DAOUDA SORKO (Niger).
1968 :
* YENENDI DE GANGEL, LE VILLAGE FOUDROYÉ (Niger).
* SIGUI : LES DANSEURS DE TYOGOU (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* UN LION NOMMÉ L’AMÉRICAIN (Niger).
1969 :
* SIGUI : LA CAVERNE DE BONGO (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
1970 :
* PETIT À PETIT (Niger et France).
* YENENDI DE YANTALA (Niger).
* SIGUI : LES CLAMEURS D’AMANI (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* YENENDI DE SIMIRI ou SÉCHERESSE À SIMIRI (Niger).
1971 :
* TOUROU ET BITTI, LES TAMBOURS D’AVANT (Niger).
* SIGUI : LA DUNE D’IDYELI (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* ARCHITECTES D’AYOROU (Niger).
1972 :
* HORENDI (Niger).
* FUNÉRAILLES À BONGO : LE VIEIL ANAI (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* SIGUI : LES PAGNES DE YAME (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* TANDA SINGUI (Niger).
1973 :
* L’ENTERREMENT DU HOGON (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* FUNÉRAILLES DE FEMMES À BONGO (Mali).
* VW VOYOU (Niger).
* FOOT GIRAFE (Niger).
* SIGUI : L’AUVENT DE LA CIRCONCISION (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* HOMMAGE À MARCEL MAUSS : TARO OKAMOTO (Japon).
* DONGO HORI (Niger).
1974 :
* PAM KUSO KAR (Niger).
* DAMA D’AMBARA : ENCHANTER LA MORT (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* COCORICO! MONSIEUR POULET (Niger).
* TOBOY TOBAY (Niger).
* LA 504 ET LES FOUDROYEURS (Mali).
1976 :
* MÉDECINES ET MÉDECINS (Niger).
* BABATU LES TROIS CONSEILS (Niger).
* FABA TONDI (Niger).
1977 :
* HOMMAGE À MARCEL MAUSS : PAUL LEVY (France).
* HOMMAGE À MARCEL MAUSS : GERMAINE DIETERLEN (Mali).
* GRIOT BADYE (Niger) (en co-réalisation avec Inoussa Ousseini).
* MAKWAYELA (Mozambique), (en co-réalisation avec Jacques d’Arthuys).
* LA MOSQUÉE DU CHAH À ISPAHAN (Iran).
* CINÉ-PORTRAIT DE MARGARET MEAD (USA).
1978 :
* FUNÉRAILLES À BONGO DU VIEIL ANAI (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
1980 :
* CAPTAIN MORI (Japon).
* CINÉ MAFIA (Pays-Bas).
1981 :
* SIGUI SYNTHESE (Mali), (en co-réalisation avec Germaine Dieterlen).
* CINÉ-PORTRAIT DE RAYMOND DEPARDON (France).
1983 :
* HASSAN FATHI (Egypte), première partie, (seconde partie non montée).
1984 :
* DIONYSOS (France).
1986 :
* ENIGMA (Italie).
1987 :
* FOLIE ORDINAIRE D’UNE FILLE DE CHAM (France).
* BATEAU GIVRE (épisode de BRISE GLACE) (Finlande).
1988 :
* BAC OU MARIAGE (Sénégal).
* COULEUR DU TEMPS : BERLIN AOUT 1945 (Allemagne).
1989 :
* PROMENADE INSPIRÉE (France).
1990 :
* LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ ET PUIS APRES… (France).
* LE BEAU NAVIRE (France).
1992 :
* DAMOURÉ PARLE DU SIDA (Niger).
1993 :
* MADAME L’EAU (Niger et Pays-Bas).
1996 :
* UNE POIGNÉE DE MAINS AMIES (Portugal).
* MOI FATIGUÉ DEBOUT, MOI COUCHÉ (Niger).
1997 :
* FAIRE-PART MUSÉE HENRY LANGLOIS – CINÉMATHEQUE FRANCAISE
(8 juillet 1997) (France).
1998 :
* LE PREMIER MATIN DU MONDE (Mali).
2002 :
* LE RÊVE PLUS FORT QUE LA MORT (Niger), (en co-réalisation avec Bernard Surugue).
Films(s)
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Destin commun, Hommage à 3 éclaireurs du 7ème Art– 2017Ce film est réalisé à partir d’images d’archives et monté à l’occasion des 30 ans de la disparition de Paulin Soumanou Vieyra. Il y a des dates qui nous rappellent à notre Histoire. Il s’agit de l’Histoire du 7e…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Jean Rouch, cinéaste aventurierMoyen-métrage – 2017Cinéaste et ethnologue, Jean Rouch a construit son destin entre le Niger et la France. Cent ans après sa naissance, ce film relate le parcours d’un homme qui réinventa plusieurs fois sa vie, en racontant celles des Afric…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Jean Rouch en Afrique, l’homme à la caméra de contact– 2017Ce film est constitué d’un ensemble de témoignages recueillis au fil des années, en Afrique et en France, par le documentariste ivoirien Idriss Diabaté, entremêlé à des extraits inédits d’un tournage antérieur de Philo B…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Enigmes de SiriusMoyen-métrage – 2008Le fil conducteur du documentaire ENIGMES DE SIRIUS proposé par Jean-Marc BONNET-BIDAUD a été de croiser l’histoire astronomique et l’histoire humaine. A partir des données de l’astrophysique moderne, il a tenté de corr…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Madame l’eau– 2007À la recherche des solutions pour lutter contre la sécheresse au Niger, Lam, Damouré et Tallou partent en Hollande, le pays de l¹eau et des moulins. Ils ramènent dans leurs bagages un ingénieur néerlandais et le moulin d…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Jean Rouch et Germaine Dieterlen, l’avenir du souvenirMoyen-métrage – 2004En décembre 2003, Jean Rouch se rend au Mali, en pays Dogon. Depuis la mort de Germaine Dieterlen avec qui il tourna les cérémonies du Sigui et plusieurs films sur les rituels funéraires, Jean Rouch souhaitait ardemment …Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Rêve plus fort que la mort (Le)Long-métrage – 2003Jean Rouch nous raconte trois rêves d’amitié et d’aventure dyonisiaques. Premier rêve: Damouré rentre au pays, tout a changé même le fleuve et c’est la catastrophe. Il faut faire des sacrifices. Deuxième rêve : Tallou pr…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Mosso Mosso, Jean Rouch comme siLong-métrage – 1998Cette rencontre avec Jean Rouch tient dans la justesse du « comme si », où il évoque ce qui est devenu pour lui une règle de vie en même temps que de cinéma : « En faisant « comme si », on est beaucoup plus proche de la réali…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Paroles [real: Ricardo Costa]Long-métrage – 1998Entretiens avec Jean Rouch, Germaine Dieterlen et Brice Ahounou, filmés par Ricardo Costa au Musée de l’Homme 1 – LE RENARD, 39min Le Renard Pâle (Jean Rouch avec Jean Rouch) Les cultures traditionnelles africaines…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Rouch à l’envers (Rouch in Reverse)Moyen-métrage – 1995Manthia Diawara vient à Paris à la rencontre du célèbre ethnologue français, Jean Rouch pour aborder avec lui la problématique de la représentation du continent africain dans le cinéma ethnographique. Regards croisés des…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Oeuf sans coquille (L’) – An Egg with no ShellCourt-métrage – 1992Un film-opéra où un homme-diva (Thierry Dubost) chante avec une voix de contralto alors qu’il massacre la poule sous toutes ses formes que lui apporte son boucher, en queue de pie (Jean Rouch). Jusqu’à ce qu’un esclave v…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Jean Rouch, premier film 1947/1991Court-métrage – 1991Le premier film de la filmographie de Jean Rouch, Au pays des mages noirs, n’est pas réellement sa première œuvre : il fut monté à partir d’images tournées par lui en 1947 mais organisées dans un ordre qui n’était pas le…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Bac ou MariageLong-métrage – 1988Bac ou Mariage, coécrite en collaboration avec Gérard Noyer, sous le regard bienveillant de Jean-Claude Carrière, était une pièce de théâtre. La pièce est devenu le …Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Cousin, cousineMoyen-métrage – 1987Damouré Zika à Venise s’embarque avec Mariama Hima dans une histoire de gondoles. Un film de Jean Rouch France, 1985-1987, Fiction, 30 min Avec Damouré Zika, Mariama Hima. 2017 | Hommage Jean Rouch : restau…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Folie ordinaire d’une fille de ChamLong-métrage – 1986Jean Rouch transpose le texte de l’écrivain martiniquais Julius Amédé Laou à travers le dialogue délirant qui s’engage entre une vielle Antillaise internée à Sainte-Anne depuis cinquante ans, et une jeune aide-soignante …Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Sur les traces du renard pâle (recherches en pays Dogon 1931-1983)Moyen-métrage – 1984La naissance de l’ethnologie française dans la falaise de Bandiagara au Mali, avec la participation de Germaine Dieterlen et Jean Rouch. Belgique. 1984. 16 mm., couleur, 48′Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Sigui synthèse (1967-1973). L’invention de la parole et de la mortLong-métrage – 1981de Jean Rouch et Germaine Dieterlin (Mali, 1981 – 120 min – couleur)Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Hommage à Marcel Mauss : Germaine DieterlenCourt-métrage – 1977Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Hommage à Marcel Mauss : Paul Lévy– 1977Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Lutte saharienneCourt-métrage – 1977Compétition de lutte à la fin de la saison des pluies. Après plusieurs mois de préparation et de sélection rigoureuse, les meilleurs lutteurs se rencontrent chaque année pour disputer le championnat national. Film de …Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Médecines et médecinsCourt-métrage – 1976Des infirmiers nigériens à la retraite organisent des tournées de chirurgie foraine sur les marchés de brousse en faisant appel aux guérisseurs locaux pour les soins post-opératoires. Film de OUSSEINI, Inoussa et ROUC…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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GangaCourt-métrage – 1975Danse guerrière rituelle dans un village de l’est du Niger, Maïne-Soroa, en pays ganga au bord du lac Tchad. L’absence de commentaire rend ce document, pourtant très intéressant du point de vue ethnographique, assez herm…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Cocorico ! Monsieur PouletLong-métrage – 1974Dans une 2CV bringuebalante baptisée Cocorico parce qu’elle reproduit le cri du coq quand elle arrive à démarrer, Lam, surnommé Monsieur Poulet, s’en va dans les villages de la brousse chercher les poulets qu’il vendra à…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Sigui 7 : L’Auvent de la circoncisionCourt-métrage – 1974Film sur les rituels des Dogons au Mali (Cérémonies du Sigui) Septième et dernière année des cérémonies soixantenaires du Sigui. Les trois dignitaires de Yamé sont partis à Songo visiter, dans les falaises, les auvent…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Dama d’Ambara (Le)Moyen-métrage – 1974Tous les cinq ans, la société des masques des Dogons de Sanga, au Mali, organise un grand Dama, levée de deuil pour chasser la « chose dangereuse ». Cette cérémonie avait été observée et analysée par Marcel Griaule. Il s’…Jean Rouch est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
Livres(s)
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Damouré Zika, la légende à reboursDocumentCe petit livre, truffé de documents photographiques émouvants, est un hommage à Damouré Zika, décédé en avril 2009, en même temps qu’un témoignage sur l’extraordinaire épilogue du destin extraordinaire du « doub…Jean Rouch est lié(e) à ce livre en tant que ecrivain/ne
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Alors le Noir et le Blanc seront amisEssaiEn octobre 1946 – après un cruel congé guerrier -, Jean Rouch embarque avec deux amis, comme lui jeunes ingénieurs des Ponts et Chaussées, sur un radeau fabriqué par leurs soins à la source du Niger. Les trois …Jean Rouch est lié(e) à ce livre en tant que ecrivain/ne
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Destins d’explorateurs de l’Antarctique à l’Asie centrale, 1908-1950BiographieExplorateurs de pères en fils : le destin exceptionnel de la famille Gain-Rouch. Récits illustrés d’aquarelles, photographies noir et blanc, autochromes… la somme de ces archives constitue une plongée fascinan…Jean Rouch est lié(e) à ce livre en tant que ecrivain/ne
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