Extraits de l’entretien accordé aux membres du Kilabu par l’écrivain Mohamed Toihiri en 2015, à l’occasion de la célébration des 30 ans de La République des Imberbes (2) , son premier roman. Depuis sa parution en 1986, Mohamed Toihiri est considéré comme le « père de la littérature comorienne d’expression française ». La fin du Kilabu a été l’occasion de lui rendre un dernier hommage.
En 1983, l’ASEC (3) a publié un recueil de nouvelles – le premier, du genre – dans une perspective militante, où se confondent nation et reconnaissance. Est-ce que vous aviez les mêmes questionnements, lors de la parution de votre roman, La République des imberbes ?
Je ne le pense pas. Je ne me rappelle pas ce qui a été publié par l’ASEC en 1983. Mais j’avais toujours eu cette envie d’écrire. J’écris depuis très longtemps. Je me rappelle d’un premier texte que j’ai écrit au CP et que j’ai intitulé Le petit voleur, parce que Mohamed Taki, un cousin, chapardait. C&rsq...
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