Petites et grandes histoires de censure

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Un artiste noir, obligé de chanter derrière un rideau, pour ne pas se noyer dans la blancheur du public d’un soir. Les African Jazz Pionner, reproduisant dans Hosh – un morceau devenu mythique – les signaux que se font les clients d’un bar pour annoncer une descente de police dans les townships. Johnny Clegg, censuré pour avoir chanté Mandela déboulant sur la scène avec Sipho Mshunu à ses côtés, exprimant le désir de mixité grandissant de la société sud-africaine. C’était l’époque de l’apartheid. Un temps où les artistes du cru, comme ceux de toute l’Afrique et du monde entier trouvaient juste de célébrer la liberté, en se frottant au pouvoir, en pointant les dictatures du doigt, en éveillant les consciences de leurs concitoyens. L’Afrique du Sud au temps de l’apartheid n’est que l’exemple, bien sûr, d’un temps où la censure était une arme de destruction massive et de dissuasion, dirigée contre les artistes et leurs peuples. Une arme qu’il fallait déjouer ou affronter, de manière toujours r...

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