Les enfants comme liens pour atteindre une communauté marginalisée.
» Depuis quelques temps, nous disposons d’un lieu dans un quartier très pauvre et à forte composante multiethnique. Maintenant que nos spectacles éprouvés rallient tous les âges et toutes les communautés, nous avons l’ambition d’amener un public qui n’est pas traditionnellement acquis à la chose. Nos expériences d’animation des premières années sont mises à contribution et nous proposons des cours d’expression (art dramatique, plastique, musique, etc.) dans les écoles à partir des spectacles. Les enfants et adolescents travaillent en classe sur les thèmes explorés, et au fil du temps, produisent des travaux qui seront montrés lors des représentations. Nous espérons apprivoiser les parents par le biais des enfants. Ils viennent voir les résultats des travaux des enfants et viennent du même coup voir un spectacle qu’ils n’auraient pas vu autrement.
Les enjeux ne sont pas les mêmes pour les enfants issus d’autres cultures et les parents qui sont arrivés avant eux. La dimension économique l’emporte sur la dimension multiethnique : quand la rencontre interculturelle quotidienne semble bien se passer, ce qui cimente et caractérise cette communauté, c’est sa pauvreté et donc son exclusion de la culture traditionnelle. »
