Ils soutiennent Africultures, ils en parlent

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« Les mondes en relation », tel est l’état d’esprit qui porte le projet Africultures depuis plus de 20 ans. 20 ans de travail de documentation des cultures africaines et diasporiques. Des milliers d’articles, interviews, critiques, analyse, créations. Des milliers de contributeurs, contributrices qui construisent cet espace sous ses multiples formes ; un site internet, un mag papier, une revue diffusée en librairie, un carnet de contenus à destination de l’apprentissage de la langue française, une base de données mutualisée…Un projet éditorial fort que des milliers de personnes soutiennent dans cette période difficile où Africultures est menacée et pourrait disparaître en l’état. Une centaine de personnalités, intellectuels et artistes, figurent parmi les premiers signataires. Nous vous relayons sur cette page quelques messages de soutien qui donne à voir, à entendre, à sentir l’importance de la préservation d’Africultures aujourd’hui. 

Soutenir la culture.  

Plus qu’une revue, Africultures est un récit et une mémoire de la littérature africaine depuis les années 90, une formidable aventure de critiques, d’écrivains et d’artistes. Des personnes qui ont grandi ensemble, qui ont élaboré chacun dans leurs domaines une approche, sinon une pensée de la littérature et de l’art. Une prise de conscience en tout cas de la nécessité d’un espace d’expression, où l’on ne serait pas assujetti aux grilles de lecture de la littérature franco-française, un espace de débat parfois passionné, des échanges avec l’autre, des informations sur ce qui pouvaient se passer d’un bout à l’autre du continent, car les artistes y ont leurs entrées, la possibilité de poser au vu de tous leurs parcours et leurs œuvres. Et pour les chercheurs, et les universitaires, c’est une mine considérable où puiser les informations. Alors, c’est tout cela que nous nous apprêtons à perdre si jamais Africultures disparaissait, un outil, un lieu, une visibilité. J’y ai fourbi mes premières armes, j’y ai commis quelques articles, présenté tous mes livres sans exception, partagé des entretiens, connu des amis. D’autres auteurs diront de même, d’Alain Mabanckou à Sami Tchack, de Kossi Effoui à Wilfried N’Sondé. Et tant de lecteurs diront de même, c’est là qu’ils ont découvert des auteurs, des artistes, des lieux qu’ils ignoraient auparavant. Danse. Musique. Littérature. Photographie. Sculpture. Cinéma. Bandes dessinées. Théâtre. Vidéo. Stylisme. J’en oublie La question, c’est ceci, que soutenons-nous ? Une revue ? Une entreprise ? Un emploi aidé ? Non. Nous soutenons la culture, notre culture, nos cultures, une certaine idée de la littérature et de la parole africaine, une indépendance réelle dans nos pensées.Je dis que nous n’avons pas le choix, nous devons nous tenir debout une fois encore. Apportez vos soutiens. Raharimanana, auteur.

Africultures est un outil indispensable de compréhension du monde

contemporain et il est hors de question de le laisser disparaître sans se battre comme des lions !

C’est clair qu’Africultures ne doit pas disparaître. Il suffit de voir la liste des signataires, j’ai l’impression d’être « en famille » je veux dire une communauté d’idées et de créations, pleine de diversité mais avec un socle commun : le refus de l’afro-pessimisme et la certitude que ce sera par les armes miraculeuses de la création que nous trouverons une issue. Julien Delmaire (écrivain)

 

« Alors ? Alors il nous faudra avoir la patience de reprendre l’ouvrage, la force de refaire ce qui a été défait ; la force d’inventer au lieu de suivre; la force « d’inventer » notre route et de la débarrasser des formes toutes faites, des formes pétrifiées qui l’obstruent. »

C’est peut-être, sûrement Aimé Césaire qui nous dit encore le mieux, ce que nous devons faire, sauver Africultures et préserver ce qui a été construit depuis 20 ans. Marc Alexandre Oho Bambe, poète, slameur

 

J’ai connu Africultures  par Adele King, une universitaire américaine. C’était à la fin des années 90. J’ignorais que j’y animerais plus tard une chronique, « Phase chronique ». J’ignorais aussi que pour les universités américaines — cette réserve de francophonie insoupçonnée des Africains et des Français —, c’était leur fenêtre privilégiée pour s’informer de nos productions. J’ai vraiment éprouvé la qualité de pénétration d’Africultures outre Atlantique lors de mon premier séjour en tant professeur visiteur à l’université du Michigan. Pour les jeunes des années 2000, cette revue n’a pas seulement été le leader des études et des cultures africaines. Elle a été aussi le modèle tant envié et tant copié. J’ignore les causes de ses difficultés du moment, mais aucune revue ne tient la route à l’heure du numérique. L’offre est pléthorique et la culture cultivée cède chaque jour davantage du terrain dans la société. Cependant, il est indispensable que survive Africultures : son approche la distingue de ses concurrentes, car elle est le cœur de l’Afrique.
Nimrod, écrivain

Africultures, notre bien commun. Boubacar Boris Diop (écrivain)

Africultures, c’est Nous, Toutes et Tous, Africultures doit continuer. Intagrist el Ansari 

Africultures est en danger. Ils ont été les premiers à parler de Jeunes textes en liberté dans leurs pages! Jeunes textes en liberté soutient Africultures. Penda Diouf, collectif Jeunes textes en liberté 

Africultures est l’une des meilleures publications que je connaisse sur les cultures « africaines » (pour faire court), sujets approfondis et traités sans concessions, loin des tendances suivistes et commerciales tant à la mode. Nicolas Michel, journaliste

 

Afriscope/Africultures est un média d’utilité publique, et je pèse mes mots, car il permet de nourrir les débats de nos sociétés et de tisser des liens de culture et de pensées entre l’Afrique et l’Europe et l’Afrique et ses diasporas. Il est un œil alerte et curieux sur le monde contemporain et une source d’archives et de mémoires de nos histoires multiples.  Je lui dois beaucoup car il a été essentielle dans ma construction intellectuelle et artistique. Mobilisons-nous pour préserver cet espace de culture! Soutenons Africultures/Afriscope. Gaël Faye (romancier, slameur)

Afriscope Africultures est l’un des plus beaux magazines sur les cultures d’Afrique et de ses diasporas. Au-delà du magazine papier et web, c’est une équipe infatigable, battante et humble à la fois. Soutenons ce projet, cette dynamique, soutenons Africultures. Eros Sana, Fumigène Mag

DON’T GIVE UP THE FIGHT !  Malheureusement, la grande majorité des structures qui font un travail incroyable en termes de représentations médiatiques à rebours de l’hégémonie culturelle dominante depuis de nombreuses années – 20 ans pour Afriscope Africultures– demeurent fragiles et sont clairement menacées de disparaître aujourd’hui en France ! Cette revue a permis de créer de nouveaux territoires d’expression du Tout Monde en permettant à des auteurs.trices de proposer d’autres regards sur eux, les autres, le Monde, en même temps qu’elle mène un travail ô combien nécessaire de décolonisation des esprits. Quand on voit le travail qu’il reste à faire, on se dit qu’on ne peut pas se passer d’un projet comme celui-ci. Clémentine Farah (Afrotopia) 

Site d’informations actualisées, revue de qualité, magazine gratuit, réseau et importante base de données, j’ai vu Afriscope Africultures grandir ces vingt dernières années jusqu’à constituer une ressource fondamentale pour les cultures et les arts des mondes africains et diasporiques. Il ne faut pas se tromper, le financement public aux espaces alternatifs et aux types de créations exposées dans les pages d’Africultures se réduit, quand ce ne sont pas les politiques qui font le travail de vautour. Africultures ? La fin de ce média serait une véritable et énième bavure culturelle donc j’espère que les soutiens seront nombreux pour faire pencher la balance du bon côté. Amzat Boukari-Yabara (historien)

L’Afrique en Solo soutient Afriscope Africultures, qui a toujours soutenu les cultures et les artistes d’Afrique. Un espace rare, et qui nous est forcément cher. Haut les coeurs. Soro Solo, France Inter

Africultures fait depuis vingt ans un travail qu’aucune autre revue ne fait: suivre l’actualité de la création et des expressions culturelles africaines (cinéma, littérature, danse, arts plastiques, musique…), construire une critique, présenter de nouveaux talents, faire émerger des débats. Taina Tervonen, journaliste

Africultures has been documenting & informing about african cultures & their diasporas. Early on the web since the 1990’s, Africultures has developed an unique participatory database over time, allowing everyone to promote any form of african creation worldwide. Clémentine Dusabejambo

Amis d’Africulture, ce message pour vous dire tout mon soutien et mes encouragement en ces moments difficiles. Je suis triste et d’apprendre qu’ Africultures traverse une période difficile. Africultures est incontournable pour nous et pour la culture Africaine, une source précieuse d’informations. Nous devons tous, amoureux de culture et de l’Afrique, aider à sauver 20 ans de documentation des cultures africaines et diasporiques.
“C’est ensemble qu’on est fort”. Mettons nous donc ensemble et sortons Africultures de l’impasse. Nous le pouvons ! Cliquez, soutenez, faites passer le mot : http://africultures.com/soutenir/  Aisha Dème (Présidente Music in Africa)

 

POUR LA CULTURE, SIGNEZ !!! Au secours… Après des lieux culturels majeurs menacés de disparition, c’est à présent le média francophone de référence, Africultures, qui risque de disparaître, après 20 ans de travail acharné ! Mobilisation générale et interpellation systématique des politiques africains qui semblent sourds/aveugles à l’enjeu de la Culture ! Bernard Verschueren

Africultures est un espace de résistance de la pensée afrodiasporique, de fécondation de communs salvateurs et de fabrication de futurs désirables. Hamidou Anne

Afriscope / Africultures est notre partenaire depuis le début de l’aventure Quartiers Lointains. Chacun/e connaît le soutien indéfectible, le tremplin et le relais qu’est ce média pour le monde intellectuel artistique panafricain et les nombreuses ramifications que nous sommes. Caroline Blache / Quartiers Lointains

On ne peut se permettre la disparition de l’une des bibliothèques numériques les plus pertinentes et authentiques que Africultures. il est pour le monde, j insiste MONDE , Le miroir de la création, de la pensée, et de la liberté d’expression du génie Africain.
On ne peut se permettre un monde dominé par une seule couleur des médias de divertissements, de perversion et du commerce . Le monde a besoin d’un arbre de paix, celui qui offre l’ombre aux habitants et le repos aux pèlerins de passage. AFRICULTURES est pour MOI personnellement le partenaire vital de diffusion de ma pensée et de mes oeuvres, la Terre fertile sur laquelle naquit aux yeux du monde Notre Collectif MOZIKI LITTERAIRE, de cet aura sera publié l’ouvrage Kin KIESSE, puis s en suivra la tournée littéraire a travers 3 continents : l’Afrique , l’Europe et l’Amérique.
SOUTIEN TOTAL A AFRICULTURES . ON EST ENSEMBLE  – Papy Maurice Mbwiti  (Moziki Littéraire)

Violences policières, culture hip-hop, afropéanité, histoire des quartiers populaires… Afriscope Africultures est l’un des rares médias à offrir régulièrement un traitement intelligent et approfondi de sujets cruciaux.
Ils étaient notamment à nos côtés lors du colloque Conçues pour durer: Perspectives francophones sur les musiques hip-hop musiques hip-hop en février 2017. Karim Hammou, sociologue

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4 commentaires

  1. Papy Maurice Mbwiti le

    On ne peut se permettre la disparition de l une des bibliothèques numériques les plus pertinentes et authentiques que Africultures. il est pour le monde, j insiste MONDE , Le miroir de la creation, de la pensée , et de la liberté d expression du genie Africain.
    on ne peut se permettre un monde dominé par une seule couleur des medias de divertissements, de perversion et du commerce . le monde a besoin d un arbre de paix, celui qui offre l ombre aux habitants et le repos aux pèlerins de passage. AFRICULTURES est pour MOI personnellement le partenaire vital de diffusion de ma pensée et de mes oeuvres, la Terre fertile sur laquelle naquit aux yeux du monde Notre Collectif MOZIKI LITTERAIRE, de cet aura sera publié l ouvrage Kin KIESSE, puis s en suivra la tournée littéraire a travers 3 continents , L Afrique , L Europe et l Amérique.
    SOUTIEN TOTAL A AFRICULTURES .
    ON EST ENSEMBLE
    ( Papy Maurice Mbwiti/ Auteur-comédien , Metteur en scene et Directeur de Theatre)

  2. Je suis tombé tout à fait par hasard sur votre site, et vous avez tout notre soutien. Tout comme vous nous pensons que le continent africain a tellement à proposer et à offrir au monde. Ethnik-art.com par exemple propose des objets de décoration issus de l’artisanat africain, nous voulons mettre en avant le potentiel créatif et artistique de l’Afrique et de sa jeunesse. Et cela doit impérativement passer par la jeunesse, car aujourd’hui même si nous devons louer les efforts de nos ainés, il faut quand même faire ce constat, qui est que l’Afrique n’a pas la place qu’elle devrait occuper dans ce monde. A notre niveau par exemple nous travaillons avec des artistes et artisans africains et le fruit de leur travail est vendu sur notre site ethnik-art.com. Nous leur offrons une ouverture sur le marché international, et ce partenariat gagnant-gagnant leur permet de vendre plus et à des tarifs très intéressants. Finalement, le développement c’est pas compliqué, il faut juste sortir de l’ère de l’aide au développement, des appuis budgétaire et rentrer ENFIN dans une nouvelle ère, celle du CODÉVELOPPEMENT.

  3. Emmanuel MAYO le

    J’ai rencontré beaucoup de difficultés en essayant d’enrichir votre base de données.
    Le mardi 2 mars 2018, j’ai procédé à la cérémonie de dédicace de mon roman LA CHOSE QUI MANGEAIT LES SORCIERS, à l’Alliance française de Garoua, en présence de pratiquement tous les administrateurs de notre région, du monde enseignant, des chefs d’entreprises, de nombreux amis…
    La Chose qui mangeait les sorciers a été publié à Nantes le 7 décembre dernier, aux Éditions Le Livre Actualité.
    Quelques liens : http://www.occitanie-tribune.com/…/la-chose-qui-mangeait-l…/
    ou encore le lien de ma page Facebook https://www.facebook.com/pg/EmmanuelMAYO.Auteur/about/
    Je suis Camerounais, âgé de 61 ans. Je viens de prendre ma retraite. J’ai exercé toute ma vie comme journaliste (Cameroon Tribune), enseignant de langues (Français et espagnol), et je dirige une entreprise d’informatique et de formation.
    Je suis poète et romancier. J’ai été lauréat du prix MATATU (Poésie), RFA, 1989, avec l’œuvre
    Vibre, Wete-Oro, traduit de l’allemand  » Vibriere, Wete-Oro  »
    Mes salutations et mes encouragements pour votre effort de promotion de la culture.

    Emmanuel MAYO

  4. Benjamin Jules-Rosette le

    J’ai été le fondateur et directeur du Théâtre Noir de Paris (1975-1989).Je suis un lecteur assidu de la revue Africultures. J’adhère à la citation de Césaire « Alors ? Alors il nous faudra avoir la patience de reprendre l’ouvrage, la force de refaire ce qui a été défait ; la force d’inventer au lieu de suivre; la force « d’inventer » notre route et de la débarrasser des formes toutes faites, des formes pétrifiées qui l’obstruent. »

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