L’Afrique serait-elle la victime programmée de la mondialisation ? Rien n’est moins certain. Faisant fi des visions catastrophistes, les regards d’historiens, de sociologues, de linguistes, de juristes, de journalistes ou d’architectes rassemblés dans ce dossier montrent bien que l’Afrique est non seulement « le continent le plus mondialisé » mais peut-être aussi le moins dupe des enjeux qui s’y jouent.
Le paradoxe global
Révélé au monde et donc à l’histoire de l’art par les cubistes, l’art africain, confronté aux dangers d’uniformisation et aux diktats de la reconnaissance occidentale, ne s’imposera véritablement qu’en assumant…