Acteur majeur des arts de la scène contemporaine africaine-américaine, le « 651 Arts » (1) est né en 1988. Ce centre artistique officie au sein du BAM Harvey Theater de Brooklyn. En guise de prolongement d’une programmation qui oscille entre théâtre, danse et musique, le « 651 Arts » organise conférences, ateliers et résidences d’artistes. En 1995, il lance le programme Africa Exchange. En six ans d’existence, Africa Exchange a soutenu rien moins qu’une trentaine de projets interculturels impliquant plusieurs centaines de chorégraphes, compositeurs, dramaturges, metteurs en scène et danseurs, en provenance des Etats-Unis et de quatorze pays du continent africain. Parmi les projets accomplis figure la rencontre entre le pianiste africain-américain Randy Weston et des musiciens Gnawa du Maroc – qui a débouché sur la création du spectacle « In Spirit! The Power of Music » et sur l’enregistrement d’un album. Actrice, poétesse et rappeuse américaine, Toni Blackman est quant à elle sur le point d’accueillir Kgafela oa Magogodi et Sipho Nkosiyane, deux artistes du rap sud-africain, pour une collaboration conçue autour de l’exploration des liens entre hip-hop et traditions orales africaines. De retour des 4èmes Sanga (Madagascar) (2), Maurine Knighton, Directrice d’Africa Exchange, évoque un projet de festival de danse, probablement conçu en collaboration avec l’AFAA (Afrique en Créations).
1. qui doit son nom au numéro de la rue où il se situe.
2. Rencontres de la création chorégraphique de l’Afrique et de l’Océan indien.www.651arts.org///Article N° : 107