La vaste mobilisation de protestation contre l’assassinat, en décembre 1998, du directeur de journal Norbert Zongo, avait marqué le « printemps de la presse » du Burkina Faso. Une décennie plus tard les médias burkinabé, formellement « libres », offrent un spectacle de division et surtout de découragement. Marie-Soleil Frère décrypte ici minutieusement cette évolution, dans un contexte social et politique peu stimulant.
Très vite, l’affaire Norbert Zongo avait aussi dépassé les frontières de ce petit pays sahélien enclavé. L’association internationale de défense de la liberté de la presse, Reporters sans Frontières (RSF), avait réagi très vite à l’assassinat du journaliste et avait pu être intégrée à la Commission d’enquête indépendante (CEI) instituée par décret le 18 décembre 1998 et installée dès le 7 janvier 1999 sous la pression de la rue. Rendu public le 7 mai 1999, le rapport de la CEI, signé par l’ensemble des membres de la Commission, à l’exclusion de deux représentants du gouvernement, concluait que Norbert Zongo avait effectivement été assassiné pour avoir exercé son métier de journaliste et épinglait six « suspects sérieux », tous membres de la garde présidentielle, exécutants probables de l’assassinat.
À l’étranger, Reporters sans Frontières s’activait, lançant des campagnes d’information, affichant le Président Blaise Compaoré sur la liste des « prédateurs de la liberté de la presse », soutenant la composition par le musicien ivoirien Alpha Blondy, très populaire dans toute l’Afrique de l’Ouest, d’un morceau dédié à Zongo : « Au clair de la lune, mon ami Zongo refusa de bâillonner sa plume au Burkina Faso. Et Zongo est mort, brûlé par le feu, que justice soit faite pour l’amour de dieu
»
Le refrain était bientôt sur toutes les lèvres. En quelques mois, le cas de Norbert Zongo était devenu le symbole des victimes de l’arbitraire des régimes africains, pour lesquels la démocratie n’était qu’une façade.
Alors que la renommée de Norbert Zongo était croissante sur le continent, la presse burkinabé s’entre-déchirait, divisée entre journaux proches du pouvoir et journaux d’opposition. D’autres titres choisissaient d’éviter le débat en se réfugiant derrière les communiqués, les comptes-rendus et les articles institutionnels. (1) Le pouvoir burkinabé se lançait, pour sa part, dans une stratégie de longue haleine, alternant les concessions et les reprises en main, donnant des gages de suivi judiciaire à l’affaire avant de faire marche arrière, jouant sur le temps
En août 2000, l’adjudant-chef Marcel Kafando et deux autres membres de la garde présidentielle qui figuraient parmi les six « suspects sérieux » étaient reconnus coupables de l’assassinat de David Ouédraogo, sur lequel Norbert Zongo enquêtait au moment de sa mort, et condamnés à de lourdes peines de prison. Lorsque, le 2 février 2001, le même Marcel Kafando a été à nouveau inculpé, cette fois dans le cadre de l’assassinat du journaliste, les militants qui, au Burkina Faso et à l’étranger, manifestaient contre l’impunité, ont repris confiance dans l’issue possible de l’affaire sur le plan judiciaire. Mais l’instruction est entrée ensuite dans une période de stagnation et le seul inculpé a été bientôt libéré de prison pour raison de santé.
Enfin, le 19 juillet 2006, près de huit années après les faits, la justice burkinabè prononçait, le 22 juillet 2006, un non lieu envers Marcel Kafando, estimant les charges retenues contre lui insuffisantes pour maintenir l’inculpation. (2) Le dossier était déposé au greffe dans l’attente d’éventuels éléments nouveaux qui seraient « de nature à renforcer les charges soit contre Marcel Kafando soit contre tout autre personne » avant le délai de prescription fixé à 10 ans. (3) Au plan juridique, l’ « affaire Norbert Zongo » est donc close.
Cet épilogue est révélateur des évolutions récentes des relations entre pouvoir politique et presse écrite dans de nombreux pays d’Afrique francophone. (4) Après quelques années d’euphorie, au début des années 1990, où les journalistes se sont sentis contribuer pleinement au processus de démocratisation et de libéralisation de la parole et des esprits, les entreprises de presse se sont trouvées confrontées à d’importants problèmes de survie, prenant conscience de la difficulté d’assurer leur viabilité avec de bonnes idées, beaucoup d’audace, mais sans fonds de roulement et face à un public intéressé mais désargenté. L’apparition progressive du pluralisme radiophonique puis télévisuel a déstabilisé plus encore la presse écrite, vu l’attrait du secteur audiovisuel autant pour les annonceurs que les partenaires au développement dans des pays faiblement alphabétisés.
Avec l’assassinat de Norbert Zongo en 1998, la presse a redécouvert, presque avec surprise, son double pouvoir : pouvoir critique de la plume qui a pu déranger les puissants au point que l’on en vienne au meurtre ; pouvoir mobilisateur des écrits sur le public, qui a manifesté en masse au lendemain de l’assassinat de l’éditeur de cet hebdomadaire de 12 pages, tirant à 15.000 exemplaires, dans un pays pauvre au lectorat potentiel restreint. Sans doute la renommée de Zongo au-delà des frontières a-t-elle tenu non seulement à la reconnaissance du courage particulier de ce journaliste, mais aussi au fait que cette disparition tragique rendait des lettres de noblesse à une presse écrite que la montée en puissance de l’audiovisuel privé avait un peu vite reléguée au rang d’acteur secondaire du paysage médiatique.
Pourtant, huit années plus tard, en dépit des appels scandalisés d’une partie de la presse et de la société civile suite à l’annonce du non lieu, aucune manifestation de grande ampleur ne s’est déroulée ; aucun sursaut populaire comparable à celui de 1998 n’a eu lieu. Au Burkina Faso comme dans bien d’autres pays d’Afrique francophone, les temps ont changé
Les processus de libéralisation politique ont accouché bien souvent de régimes qui présentent tous les attributs institutionnels de la démocratie, mais dont l’essentiel du fonctionnement sous-jacent s’ancre dans des pratiques clientélistes, népotistes, voire autoritaires ou mafieuses dont le but est non pas de servir le citoyen mais de se maintenir au pouvoir. Pour les populations, qui ont nourri l’espoir de voir l’alternance au pouvoir et le pluralisme politique améliorer leur sort quotidien, l’heure est souvent à la désillusion, voire la résignation.
Quant à la communauté internationale qui, par le biais des « conditionnalités démocratiques » a, au début des années 1990, pesé de tout son poids pour obtenir des réformes politiques, elle s’est repliée sur des stratégies a minima visant à contenir les grands maux du continent : lutte contre la corruption et le Sida, intégration de principes minimaux de bonne gouvernance et, plus récemment, contrôle des flux migratoires qui amènent des masses de jeunes en quête de réussite aux portes de l’Europe. Dans un tel contexte, la presse s’interroge à nouveau sur le sens de son travail et la force de proposition qu’elle peut représenter dans un contexte où la liberté d’expression, si elle a produit des « Norbert Zongo », a aussi accouché de nombreuses dérives.
Au Burkina Faso, le temps écoulé depuis l’assassinat de Norbert Zongo a été effectivement favorable au régime en place. Comme le constate le bimensuel d’investigation L’Événement, «
le pouvoir est tout puissant. En face, la société civile est moribonde et l’opposition politique morte. » (5) Divisé, décrédibilisé par de brusques revirements de certains de ses membres éminents, le front commun d’opposition constitué par le Collectif contre l’impunité s’est en effet essoufflé.
Les journaux publient encore des communiqués de certaines associations et partis politiques très durs vis-à-vis du régime en place. Ainsi, on citera une déclaration du MBDHP (6) qui dénonce « un régime qui prétend répondre aux normes d’un État de droit alors qu’il ne diffère en rien dans le fond d’un régime d’exception avec ses pratiques mafieuses. » (7) Ou cet appel du Groupe d’initiative de l’opposition qui fustige « la nature violente, antidémocratique et méprisante du pouvoir vis-à-vis des luttes et aspirations du peuple burkinabè. » (8) Ou encore des partis sankaristes qui clament que « Blaise Compaoré et son clan sont la source des malheurs que notre peuple connaît depuis maintenant une vingtaine d’années », dénonçant « l’impunité, la terreur et la pourriture érigées en système de gouvernement. » (9)
Mais ces propos tranchent avec les résultats électoraux du Président de la République et de son parti. Le 13 décembre 2005, quelques mois avant l’annonce du non lieu, le Président Blaise Compaoré a été réélu au premier tour des élections présidentielles avec plus de 80% des voix. Comme le constate L’Événement, « la présidentielle a vu la victoire d’un Blaise trop fort pour une opposition émiettée et discréditée par des querelles intestines et de leadership. » (10) Si ces résultats doivent être nuancés vu le faible taux de participation (à peine un dixième des Burkinabé se sont rendus aux urnes) et les pratiques récurrentes d’achat de conscience, dans un pays « où un petit billet de banque peut faire basculer des intentions de vote » (11), le regain de popularité du Président de la République est toutefois indéniable. La crise ivoirienne a permis au Président Blaise Compaoré de se positionner comme seul capable de protéger les quelque trois millions de Burkinabè vivant dans le grand pays voisin, ce qui a sans doute servi à sa réélection. (12)
Pourtant, un sondage réalisé par le Centre pour la Gouvernance démocratique (CGD), montrait, en 2006, que 70,79 % des Burkinabé se plaignaient de la croissance du fossé entre riches et pauvres. (13) Situation paradoxale donc : insatisfaits, les Burkinabé plébiscitent pourtant les mêmes dirigeants. « Qu’est-ce qui fait que les gens qui croulent sous les problèmes ne veulent rien entreprendre pour se sortir d’affaire ? » (14) s’interroge L’Événement. Et le bimensuel lie la panne sociale au fait que la plupart des travailleurs n’ont pas « un revenu mensuel suffisant permettant de couvrir les dépenses courantes. Pour nombre de travailleurs, il n’y a pas d’autre choix que l’affairisme, avec tous les aléas que cela suppose. » (15)
Est-ce ce sentiment d’incompréhension et cette nécessité de se lancer dans « les affaires » (avec ce que ce terme sous-entend d’informel et d’illicite) qui confine aujourd’hui les populations au silence ? « Les hommes et les femmes de ce pays appelé Pays des hommes intègres sont incapables de dire NON même à la cherté de la vie qui les broie. Aujourd’hui, ils sont aphones » constate L’Indépendant dans un éditorial. (16)6 « Le pays plonge dans le spleen et le silence devient la règle », remarque un intellectuel burkinabé s’exprimant dans le quotidien Le Pays. (17) Ou, comme ironise le satirique Journal du Jeudi : « les gens sont pratiquement obligés de se réfugier dans la prière, d’invoquer les esprits pour que justice leur soit rendue ici-bas ». (18) D’où le succès croissant, dans de nombreux pays africains francophones, Burkina Faso inclus, d’Églises d’obédience évangélique qui promettent aux fidèles que la foi va leur apporter la réponse aux difficultés du présent et aux interrogations sur l’avenir.
L’annonce du non lieu a constitué également une occasion de mesurer l’affaiblissement de la capacité de pression des « partenaires au développement ». Deux représentations diplomatiques ont exprimé officiellement leur désapprobation : l’Union Européenne a rappelé, dans un communiqué publié par la presse, que « l’élucidation de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo reste d’une importance fondamentale pour le respect des droits de l’homme et de l’État de droit au Burkina Faso » et a encouragé « les autorités judiciaires à poursuivre vigoureusement l’instruction du dossier. » (19) Comme le constate L’Événement, « l’Union Européenne a accepté d’injecter beaucoup d’argent dans la réforme et l’équipement de notre système judiciaire. Avec ce non-lieu, elle a la nette impression d’avoir été flouée. » (20)
Ensuite, c’est l’Ambassade des États-Unis qui s’est dit « troublée et choquée par l’échec du système judiciaire burkinabè à faire aboutir les investigations sur l’assassinat de Norbert Zongo. » Tout en reconnaissant que « le Burkina Faso a connu une amélioration importante de son record en terme de droits humains », l’Ambassade a estimé que « ce seul cas pourrait avoir un impact considérable sur le statut du Burkina en matière de justice équitable et de libertés civiles. » (21) Ces interventions publiques ont été sévèrement critiquées par la presse proche du pouvoir. Le quotidien d’État Sidwaya a publié un éditorial offusqué : « Comment de vieilles démocraties où la primauté du droit est fondamentale osent-elles, à travers leurs représentations diplomatiques, porter des jugements sur une décision de justice d’un État souverain ? » (22)
Même les organisations internationales de défense de la liberté de la presse sont tournées en dérision. Le 20 octobre 2006, lors d’une conférence à Ouagadougou, Robert Ménard, Secrétaire général de Reporters sans Frontières, ancien membre de la CEI, a tenté de relancer l’affaire Norbert Zongo au plan juridique en rendant publics des éléments obtenus par la CEI mais n’ayant pas été publiés dans le rapport final. La justice burkinabé s’est alors empressée de déclarer ces éléments insuffisants pour constituer des « charges nouvelles » et relancer l’instruction, alors que les journaux proches du pouvoir dénonçaient systématiquement les interventions de RSF comme « le retour du colon » (23), nostalgique du « temps où nos grands parents exécutaient les travaux forcés sous les coups de fouet. »
Les extraits qui précèdent le montrent : la presse burkinabé est aujourd’hui profondément divisée. Et la chute des tirages trahit le désintérêt du public pour des journaux qui oscillent souvent entre comptes-rendus institutionnels et tribunes libres ouvertes aux règlements de compte personnels (24).
Huit ans après la mort de son fondateur, L’Indépendant ne croit plus en ce pouvoir de la parole : « Les condamnations d’une certaine presse n’auront aucun effet sur le pouvoir déjà vacciné contre les critiques. » (25) Les organisations professionnelles nationales ont pourtant lancé des appels pressants suite à l’annonce du non lieu. « Nous appelons à toutes les femmes et aux hommes de médias, aux partenaires des médias, aux défenseurs de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, à se mobiliser et à persévérer avec obstination et audace pour que justice soit rendue à notre confrère Norbert Zongo. » (26) Car « Norbert Zongo était un journaliste, un des nôtres, et c’est pour cette seule raison qu’il a été tué. Si son assassinat reste impuni, alors tous les journalistes du Burkina Faso sont des cadavres en sursis ». (27)
Pourtant, dans les faits, ces cadavres en sursis sont restés dans leur grande majorité assez peu mobilisables. D’une part, parce que la presse d’opinion, essentiellement périodique, est profondément fracturée. « Norbert Zongo était un journaliste, mais notre corps s’est divisé avec sa mort », reconnaît L’Indépendant. (28) Entre défenseurs du pouvoir en place (le quotidien d’État Sidwaya, les hebdomadaires privés L’Opinion et L’Hebdo du Burkina) et titres d’opposition (L’Indépendant, Bendré, San Finna, L’Événement), une véritable « guerre médiatique » se joue depuis des années. Comme le reconnaît L’Opinion, en ce qui concerne Norbert Zongo, « le combat dans cette affaire est aussi bien dans les médias qu’au Palais de Justice. » (29) Il est impossible dans un tel contexte d’imaginer que les journalistes puissent se retrouver sur des bases professionnelles communes, construire une solidarité au-delà des affiliations politico-sociales.
D’autre part, dans les grands médias généralistes (presse quotidienne, radios et télévisions privées), les journalistes font l’expérience quotidienne d’une liberté d’expression limitée, non pas par le fait des pouvoirs publics ou d’autorités arbitraires, mais, au sein même de leur propre rédaction, par la précarité des conditions de travail et le contrôle de leur hiérarchie. Si les jeunes journalistes, très nombreux dans les postes subalternes des équipes rédactionnelles, se sentent concernés par l’affaire Norbert Zongo, ils sont souvent peu prêts à risquer leur emploi, leur salaire et leurs perspectives professionnelles embryonnaires en contrevenant à l’approche prudente et consensuelle dictée par les directeurs de médias dont certains sont aussi des hommes d’affaires soucieux de ne pas fragiliser leurs intérêts économiques.
L’analyse de la situation de la presse burkinabé aujourd’hui peut être extrapolée à celle qui prévaut dans bien d’autres pays d’Afrique francophone. Quatre interrogations fondamentales émergent. Face à des pouvoirs qui ne prennent même plus la peine de dissimuler leurs pratiques non démocratiques et qui souvent, dans des contextes politiques troublés, se prévalent avant tout de garantir un minimum de stabilité et de sécurité, le débat que la presse instaure a-t-il encore un sens ? Face à des partenaires étrangers dont les leçons de démocratie ne sont plus guère prises au sérieux par les régimes africains et qui optent pour des stratégies « réalistes » d’intérêts mutuels bien compris, la presse peut-elle s’engager dans une lutte solitaire, en espérant peser pour que la démocratie ne se limite pas à une panoplie d’outils institutionnels mais s’intègre dans les pratiques ? Face à une population résignée, qui ne considère plus la politique comme le lieu où est géré le bien commun et où se construit le mieux-être collectif, mais comme un milieu à pénétrer pour protéger ses petites affaires personnelles, comment la presse peut-elle encore encourager la participation citoyenne ? Enfin, quand la presse est profondément divisée, soucieuse de défendre des intérêts de clan avant la qualité de l’information ou quand elle offre juste une opportunité de survie à des journalistes qui ont rangé leur conscience professionnelle au placard, peut-elle effectivement constituer une voix crédible et constructive ?
C’est parce que la réponse à cette quadruple interrogation est « oui » que, dans de nombreux pays d’Afrique francophone, des journalistes courageux et attachés à la déontologie de leur profession persévèrent dans leur difficile tâche. Et c’est parce que ces journalistes-là, déterminés et intègres, existent encore, en dépit d’un contexte plus que morose, que l’on peut conclure que s’il est un acquis des processus de démocratisation qui ne se limite pas à un artifice de façade, c’est effectivement la liberté d’expression. La presse écrite, et plus largement les médias, demeurent le lieu où cette liberté peut se manifester, se perpétuer et se consolider, à condition que le journalisme ne soit pas rongé de l’intérieur par la peur, l’autocensure ou le mercantilisme et l’appât du gain.
1. Pour un regard sur le positionnement des journaux burkinabè, voir Frère, M.S., « Burkina Faso : La déontologie otage du débat politique », Recherches en Communication, n°14, 2000, p.157-183.
2. Quelques mois auparavant, un témoin clé de l’affaire, Jean-Racine Yaméogo, dont les dépositions étaient accablantes pour Marcel Kafando, s’était rétracté. C’est l’argument qui fut utilisé pour justifier l’insuffisance des charges et mettre fin à l’ensemble de la procédure.
3. Propos du Procureur général Abdoulaye Barry, cité dans « Les différentes parties s’expriment », Sidwaya, n°5678, 18 août 2006, p.2.
4. Cet article propose une version synthétique d’un article intitulé « Enterrement de seconde classe ou leçon de droit : La presse burkinabè face au non lieu dans l’affaire Norbert Zongo » (à paraître). Il se fonde sur une analyse de contenu des principaux titres de la presse burkinabè durant les mois de juillet et août 2006.
5. « La comédie est finie ! Dossier classé ! », L’Événement n°96, 25 juillet 2006, p.7.
6. Mouvement burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples, un des piliers du Collectif.
7. Déclaration du Comité exécutif national du MBDHP publié dans L’Observateur Paalga n°6692, 31 juillet 2006, p.6.
8. Déclaration du Groupe d’Initiative de l’Opposition, San Finna n°373, 24-30 juillet 2006.
9. Déclaration de la Convention panafricaine sankariste, du Front démocratique sankariste et de l’Union pour la renaissance / Mouvement sankariste., publiée dans Le Pays n°3674, 28 juillet 2006, p.31.
10. « Affaire Norbert : le dernier acte ? », L’Événement n°98, 25 août 2006, p.11.
11. « Pourquoi Marcel ne peut bénéficier d’un non lieu », L’Indépendant n°668, 27 juin 2006, p.4.
12. Voir à ce sujet, l’article de Augustin Loada, « L’élection présidentielle du 13 novembre 2005 : un plébiscite par défaut », Politique africaine n°101, 2006, p.24-25.
13. « Une bien mauvaise querelle », L’Événement n°95, 10 juillet 2006, p.3.
14. « La panne de la mobilisation sociale au Burkina ! », L’Événement n°95, 10 juillet 2006, p.8.
15. « La vie est dure mais les Burkinabè restent timorés », L’Événement n°95, 10 juillet 2006, p.7.
16. « Je pleure », L’Indépendant n°672, 25 juillet 2006, p.3..
17. « Faut-il tuer la liberté d’expression ? », Le Pays, 8 août 2006, p.4.
18. « Le vrai lieu, c’est Sapouy », Journal du Jeudi n°776, 3-9 août 2006, p.7.
19. Déclaration de la présidence au nom de l’Union européenne sur le cas du journaliste Norbert Zongo au Burkina Faso (publiée par plusieurs journaux dont L’Indépendant n°674, 8 août 2006).
20. « Affaire Norbert : le dernier acte ? », L’Événement n°98, 25 août 2006.
21. Communiqué de l’Ambassade des États Unis d’Amérique à Ouagadougou, le 10 août 2006.
22. « Affaire Norbert Zongo : Attention aux ingérences fâcheuses ! », Sidwaya n°5680, 21 août 2006.
23. « Le retour du colon », L’Opinion n°459, 26 juillet-1er août 2006, p.10
24. La chute des tirages est impressionnante : parmi les périodiques, seul L’Événement tire à 7.500 exemplaires, la plupart des hebdomadaires, y compris L’Indépendant, oscillent entre 2.000 et 5.000 exemplaires. Quant aux quotidiens, leurs tirages vont de 3.500 exemplaires (Sidwaya), à 5.000 (Le Pays) et 6.500 (L’Observateur Paalga).
25. « Blaise Compaoré prépare sa succession », L’Indépendant n°672, 25 juillet 2006, p.5.
26. Déclaration commune AEPJLN, ARTPB, SEP, UNALFA, publiée par L’Observateur Paalga n° 6688, 25 juillet 2006, p.6.
27. Déclaration de la SODEMA-BF et de reporters du Faso, publiée dans L’Observateur Paalga n°6692, 31 juillet 2006, p.6.
28. « Si nous nous disons la vérité sur nos responsabilités », L’Indépendant n°674, 8 août 2006, p.6.
29. « Un silence incongru », L’Opinion n°460, 2-8 août 2006, p.9.///Article N° : 7092