« La Route de l’Esclave », un projet mémoriel transatlantique de l’Unesco (de 1994 à aujourd’hui)

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En 1994, l’Unesco, organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, lance le projet transatlantique « La route de l’esclave » pour étudier l’histoire de l’esclavage, identifier des lieux de mémoire et promouvoir la connaissance, la compréhension et la réappropriation de ce phénomène par les populations de part et d’autre de l’Atlantique. Comment ce projet a-t-il fait coopérer Européens, Africains et Américains, et resserré les liens transatlantiques ?

Un projet stimulant les circulations transatlantiques

Les fondements du projet

Comme le rappelle le juriste sénégalais Doudou Diène, l’un des maîtres d’œuvre du dispositif, l’idée initiale est venue du projet « Les Routes de la soie » que l’Unesco avait lancé en 1988, et qui mettait en valeur les liens culturels eurasiatiques. Le succès des « Routes de la soie » a amené à imaginer un projet sur le même modèle, mais concernant les liens entre l’Afrique et l’Amérique : la « Route de l’esclave[1] ».

L’objectif principal du projet a été « un objectif scientifique, il s’agissait de mieux connaître l’esclavage atlantique, avec des historiens, des experts, élaborer un récit mondial unifié, pour les livres d’histoire du monde entier », comme le relate Doudou Diène[2]. « L’histoire de l’esclavage étant une histoire de passions, il fallait la dépassionner, et l’objectiver » : en effet, « elle a longtemps été dénaturée par les pays du Nord qui ont écrit leur propre histoire[3] ».

Pour mener à bien le projet, qui s’inscrivait dans le cadre de l’impératif de décoloniser l’histoire de l’Afrique[4], l’Unesco a demandé à chaque pays participant, de part et d’autre de l’Atlantique, de créer un comité national, et, pour chapeauter le tout, l’Unesco a créé un comité scientifique international, comportant des scientifiques européens, africains, et américains.

Le projet se fonde sur le devoir de mémoire, sur le constat que la mémoire de l’esclavage a été longtemps « occultée[5] », et sur l’idée que « les interactions issues de la traite négrière et de l’esclavage favorisent le rapprochement des cultures, la construction de nouvelles identités, et illustrent le dialogue et le pluralisme culturel[6] ». Il s’agit notamment de « mettre en lumière les effets de la traite négrière et de l’esclavage sur les sociétés contemporaines, et notamment les multiples transformations et les héritages culturels que cette tragédie a générés[7] ».

« La Route de l’esclave » comporte plusieurs dimensions : recherche scientifique interdisciplinaire, élaboration de matériels pédagogiques, inventaire et mise en valeur de lieux de mémoire, afin de développer « un tourisme de mémoire[8] » ; mais aussi effort pour promouvoir les cultures vivantes liées à cette mémoire et aux interactions liées à l’esclavage, et collecter des archives écrites et les traditions orales sur l’esclavage.

Parmi les aspects originaux du projet, on peut citer l’étude des « conséquences psychologiques de l’esclavage », le « transfert de connaissances et de savoir-faire de l’Afrique vers le reste du monde », et « la lutte contre les préjugés raciaux et le racisme hérités de cette histoire[9] », ainsi que la volonté de stimuler la création artistique contemporaine[10].

Ouidah (Bénin) : la Porte du non-retour. Photographie de J.B. Dodane, 2013.

Une volonté de renouvellement historiographique

Le projet a permis un renouvellement historiographique, car certains aspects de l’esclavage étaient mal connus, comme « l’histoire et la mémoire des groupes serviles dans le monde arabo-musulman classique [11] ». Parmi les recherches scientifiques réalisées, certaines ont été menées dans des régions peu étudiées jusqu’alors de ce point de vue, comme l’Amérique andine.

Avec ce projet, l’Unesco a incité les États, à faire ouvrir les archives sur l’esclavage, dans tous les pays. « J’ai organisé une réunion au Danemark, à Copenhague, où il y a beaucoup d’archives sur l’esclavage », confie Doudou Diène. Ce dernier s’est aussi efforcé de rendre accessibles les archives du Vatican sur l’esclavage[12].

Une dimension transatlantique importante

Des colloques, séminaires, et rencontres, sont organisés de part et d’autre de l’Atlantique : à Ouidah, Lisbonne, Palerme, Libreville, Goa, Rabat, Marrakech pour le côté Est, et à Panama, San José, et au Brésil, pour le côté ouest. Des expositions, festivals, concerts, un site internet, et un film documentaire : Routes de l’esclave. Une vision globale, sont réalisés. De plus, à partir de 2004, le programme « Coalition internationale des villes contre le racisme » a établi un réseau de villes partenaires : au moins 500 villes, de part et d’autre de l’Atlantique[13].

Après l’arrivée au pouvoir de Lula en 2003, le Brésil a été très réceptif à ce programme de l’Unesco, il a été l’un des premiers pays à « avoir adopté une loi rendant obligatoire l’enseignement, à tous les niveaux de l’éducation, de l’histoire africaine, sur la base de la collection de l’Histoire générale de l’Afrique publiée par l’Unesco[14] ».

Cependant, la réalisation de ce projet n’est pas allée sans difficultés, le thème de l’esclavage étant un sujet très sensible aujourd’hui encore.

Les difficultés, témoignant de frontières mentales persistantes
Des résistances des anciens pays esclavagistes

Il y a eu des résistances des pays européens, anciens pays esclavagistes, et notamment du gouvernement français. « Il a fallu le succès de l’exposition « Les Anneaux de la mémoire » pour que cela change », comme le relate Doudou Diène. « On a bousculé le récit national traditionnel, il fallait convaincre les historiens. Le projet a finalement réussi à vaincre les réticences des historiens et des politiques européens[15] ».

Une autre résistance des pays européens a concerné les manuels scolaires : « il a fallu vaincre des résistances pour que tous les résultats de la recherche figurent dans les livres d’histoire » ; cela montre bien que « l’écriture de l’histoire et son enseignement sont politiques », comme le rappelle Doudou Diène[16].

Lire aussi : Revue Africultures « Exposer l’esclavage : méthodologies et pratiques« 

L’itinéraire de la route de l’esclave, enjeu de tensions et d’instrumentalisations

L’itinéraire de mémoire mis en place par l’Unesco est matérialisé par la publication du Manuel de promotion et de gestion des sites et itinéraires de mémoire, édité par l’Unesco aussi bien en portugais, en espagnol, en français, qu’en anglais[17].

Le circuit commence au Bénin, dans la ville côtière de Ouidah, qui a été l’un des ports négriers les plus importants d’Afrique, et qui comporte depuis 1967 un Musée d’histoire faisant une large place à l’histoire de l’esclavage. L’Unesco y a mis en place un parcours qui passe par des lieux-clés de la mémoire de l’esclavage, comme l’Arbre de l’Oubli, la place aux enchères, l’Arbre du Retour, la Porte du Non-Retour[18]. Or, selon l’historien Robin Law, en réalité toutes ces étapes et ces lieux distingués par l’Unesco ne correspondent pas à la réalité historique : il n’y aurait jamais eu de « place aux enchères », mais les esclaves étaient vendus à l’entrée des maisons des différents négriers ; la réalité historique d’un Arbre de l’Oubli et d’un Arbre du Retour est aussi remise en cause par Robin Law[19] : « Il est douteux que des esclaves aient vraiment été vendus sur ce marché, ou même sur aucune autre place de marché à Ouidah », estime-t-il. Certains lieux de mémoire créés à Ouidah sont « de la pure invention », selon ce dernier[20].

D’autres aspects de la mémoire peuvent être aussi critiqués : en effet, le musée dédié au plus grand trafiquant d’esclaves de Ouidah, Francisco Félix de Souza, présente ce dernier non seulement comme un grand homme d’affaires mais aussi comme un grand philanthrope, humanitaire, ce qui prête à controverses. Il y a donc une pluralité des mémoires[21].

Selon Mme Richon, ancienne fonctionnaire de l’Unesco, de la même façon que pour Ouidah, l’île de Gorée, au Sénégal, qui a été érigée en lieu de mémoire majeur par le programme la Route de l’esclave, « n’était en fait pas du tout l’endroit majeur d’où sont partis la majorité des esclaves, mais plutôt de forteresses au Ghana. On a fabriqué un lieu de mémoire[22] ». Pourtant, l’île de Gorée est devenue, dans la mémoire collective, un lieu de cristallisation de la mémoire de l’esclavage. Ainsi, Léopold Sédar Senghor a écrit, en son temps : « J’ouvre les fenêtres de ma chambre. Elles donnent sur la mer, et au loin, j’aperçois l’île de Gorée… La pensée des millions de mes frères noirs embarqués, là, pour des destinations de malheur et de mort, me commande de ne pas désespérer. Leur histoire stimule mes journées[23] ».

Par ailleurs, comme l’observe Gaetano Ciarcia en 2013, « la Route de l’Esclave se présente dans un état d’abandon » en raison d’un manque de financements, et « est devenue l’objet d’affrontements plus ou moins larvés entre plusieurs entrepreneurs privés, issus de la ‘société civile’ qui, profitant d’une juridiction défaillante en matière de protection du patrimoine national, ont occupé des terrains se trouvant sur l’itinéraire officiel ou lui étant adjacents[24] ».

La question du versement de « réparations », sujet controversé

Les pays africains ont soulevé la question d’éventuelles réparations, à verser par les anciens pays esclavagistes, de même que la RFA a versé des réparations à Israël pour la Shoah. Mais, comme le relate un document de l’Unesco, « les opinions des membres du Comité ont divergé concernant la forme que devaient prendre ces réparations, leur degré de réalisme politique, et les types d’ajustements et de débats locaux nécessaires pour aborder la question des réparations dans différentes régions du monde, qui ne partagent évidemment pas la même histoire. De manière générale, il a été convenu que des réparations historiques – ne se limitant pas à une simple aide humanitaire – étaient nécessaires, étant donné l’échelle et les séquelles entraînées par de nombreux systèmes esclavagistes. Un grand nombre de modèles de réparations ont été évoqués, parmi lesquels ceux de vérité et de réconciliation, d’héritage et de commémoration, de codification juridique et de législation nationale, et d’excuses et de compensations financières »[25].

En 2015, les États participant au projet ont adopté la « Déclaration de Cabo Verde sur les réparations liées à l’histoire et à l’héritage de l’esclavage », qui distingue plusieurs types de réparations : « Réparations éthiques (…), historiques (…), éducatives (…), socio-économiques ». Ces décisions se fondent sur le précédent de la Déclaration d’Accra sur les réparations et le rapatriement, adoptée dès 1999[26].

Emancipation Memorial, au Lincoln Park, à Washigton DC (Etats-Unis). Photographie de Patricia Barden, 2010.

Les résultats du projet : stimulation des mémoires et recompositions identitaires transatlantiques
Une diffusion des connaissances sur l’esclavage dans le grand public et dans les écoles

Le projet a donné lieu au développement de matériels éducatifs sur la traite négrière et l’esclavage, pour les élèves, enseignants et le grand public. L’Unesco s’est efforcée d’exercer un impact sur les programmes et les manuels scolaires des différents pays de part et d’autre de l’Atlantique. L’institution a publié des livres pour la jeunesse sur l’esclavage, en particulier « une série de quatre ouvrages pédagogiques intitulée De l’oubli à la mémoire destinés aux pays de l’Amérique centrale pour faire mieux connaître la particularité de l’esclavage dans cette sous-région et les contributions des populations afrodescendantes » [27]. De plus, dans le cadre du projet, l’Unesco a développé une coopération avec le National Maritime Museum de Londres, ce qui a donné lieu à l’élaboration de kits d’information sur la traite négrière et l’esclavage pour étudiants et enseignants[28]. Enfin, en 2018, l’Unesco soutient la diffusion de la série documentaire Les routes de l’esclavage, réalisée avec l’aide de l’expertise des membres du comité scientifique international.

Réalisation d’inventaires des sites et lieux de mémoire afin de promouvoir un tourisme culturel

Parallèlement l’Unesco a lancé « quatre importants programmes sur l’identification, la préservation et la promotion des lieux, sites et édifices liés à la traite négrière et à l’esclavage »[29], aussi bien en Afrique qu’en Amérique latine ou dans les Caraïbes latines (Haïti, République dominicaine, Cuba, Aruba).

En 2001, l’Unesco entame un vaste inventaire des lieux de mémoire de l’esclavage en Afrique, notamment au Bénin, Togo et au Ghana, par un réseau de professionnels originaires de ces pays, sous l’égide du directeur de l’École du patrimoine africain[30], puis poursuit en 2006 avec un projet sur l’identification et la préservation des « Lieux de mémoire de la route de l’esclave dans les Caraïbes ».

Par ces actions, l’Unesco vise à mettre en place un « tourisme culturel » autour de l’esclavage : « ce tourisme particulier est un élément indispensable de la sensibilisation à cette dimension tragique de l’histoire des pays, car rien ne remplace la perception concrète, par les visiteurs, des événements historiques sur les lieux mêmes où ils se sont déroulés. Le concept de « chaînon manquant » évoqué par le Togo traduit la volonté du pays de compléter l’itinéraire de mémoire partagé avec les pays voisins notamment le Bénin et le Ghana. », estime l’Unesco[31].

Ainsi, dans ces trois pays, la volonté de « création d’itinéraires touristiques autour de la traite négrière et de l’esclavage »[32] s’est traduite par la mise en place de plusieurs circuits de mémoire[33] que l’Unesco s’est efforcé de faire connaître de part et d’autre de l’Atlantique. Ainsi, en mars 2007, l’exposition « Devoir de mémoire : le triomphe sur l’esclavage » au siège de l’ONU à New York, rencontre beaucoup d’échos, notamment auprès des jeunes[34].

L’esclavage proclamé crime contre l’humanité, au cœur de commémorations importantes

Le projet a permis, et c’est là un de ses acquis principaux, la reconnaissance de la traite négrière et de l’esclavage comme « crime contre l’humanité » par la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, qui s’est tenue à Durban, en Afrique du Sud, en 2001. Le projet a aussi incité l’ONU à proclamer 2004 « Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition », à l’occasion du bicentenaire de la Révolution haïtienne. L’Unesco a également largement contribué à la commémoration du bicentenaire de l’abolition de la traite au Royaume-Uni (2007) et aux États-Unis (2008)[35].

L’institution internationale a ensuite proclamé l’année 2011 « Année internationale des personnes d’ascendance africaine », et, en 2013, l’ONU a proclamé la « Décennie internationale pour les personnes d’ascendance africaine (2015-2024)[36] ».

Des lieux de mémoire de l’esclavage classés au patrimoine mondial de l’Unesco, et des pratiques culturelles mises à l’honneur

Dans le cadre de ce programme, de nombreux sites ont été classés sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, prestigieux label créé par l’institution en 1972. Puis, à la suite de l’adoption en 2003 par l’Unesco de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui entend sauvegarder et promouvoir des pratiques, savoir-faire, traditions et cultures vivantes, l’organisation a labellisé plusieurs pratiques culturelles liées à la mémoire de l’esclavage, comme la langue, la danse et la musique des Garifuna, pour les pays Belize, Guatemala, Honduras, Nicaragua (classées en 2008) ; le Frevo, art du spectacle du carnaval de Recife, au Brésil (classé en 2012) ; le carnaval de Barranquilla, en Colombie (classé en 2008) ; le Candombe et son espace socio-culturel, une pratique communautaire, en Uruguay (classé en 2009)[37]. On constate cependant un déséquilibre : la majeure partie des pratiques classées sur cette liste est située dans des pays d’Amérique, beaucoup moins d’Afrique.

En tout cas, il est intéressant d’observer que l’Unesco a choisi de valoriser les aspects positifs, les échanges, syncrétismes et fusions culturelles, nés du phénomène de l’esclavage ; ainsi, on a pu mettre en valeur les échanges à double sens ; par exemple, comme le relève Doudou Diène, « le Bénin est aussi un des rares pays où des esclaves sont revenus après avoir été affranchis. Aujourd’hui beaucoup de familles béninoises portent des noms d’origine brésilienne » [38] . Doudou Diène souligne « un phénomène paradoxal : l’acte initial, barbare s’il en est, du commerce négrier s’est transformé en un acte fondateur de civilisation. Plus que tout autre événement dans l’histoire, le parcours de la traite a provoqué une interpénétration profonde des continents africain, européen et américain. Par la brutalité et la force. Le déplacement massif d’esclaves a entraîné un déplacement des valeurs culturelles, des sensibilités, des traditions. (…) Que ce soit sur le plan musical, poétique ou autre, ces rencontres ont donné un mélange extraordinaire que personne n’avait prévu[39] » .

Au total, ce projet de l’Unesco, qui a donné lieu à la publication de plus de vingt ouvrages[40],  a incontestablement réussi à mieux faire reconnaître la mémoire de l’esclavage des deux côtés de l’Atlantique. Il a abouti à des échanges culturels transatlantiques, à des circulations de connaissances et de mémoires, et à des syncrétismes culturels. Il a touché aussi bien les historiens, les experts, les artistes, les jeunes, le grand public, et il se poursuit aujourd’hui.

Bibliographie :

Ana Lucia Araujo, Public Memory of Slavery: Victims and Perpetrators in the South Atlantic, Amherst, NY: Cambria Press, 2010.

Dany Bébel-Gisler, Grand’mère, ça commence où la Route de l’esclave ? / Dany Bebel-Gisler ; ill. de Michèle Chomereau-Lamotte, Éd. Jasor, 1998.

Susan Benson, « They came from the North : historical truth and the duties of memoryaling Gahan’s slave route », The Cambridge Journal of Anthropology, Vol. 27, No. 2, Boundary Crossings: aFestschrift in memory of Sue Benson (2007/2008), p. 90-101.

  1. Bruner, « Tourism in Ghana: the representation of slavery and the return of the black diaspora », American Anthropologist, 98 (1996), 290.

Doudou Diène (dir.), La chaîne et le lien : une vision de la traite négrière, Paris, Unesco, 1998.

Matthieu Dussauge (dir.), La route de l’esclave : des itinéraires pour réconcilier histoire et mémoire, Conseil départemental de la Guadeloupe, Paris, L’Harmattan, 2016.

Rossila Goussanou, « La « Route de l’esclave » de Ouidah : espace de négociation des mémoires collectives des traites négrières et de l’esclavage », Cahiers mémoire et politique, Liège. N° 5. p. 111-129.

Ella Keren, « The Transatlantic Slave Trade in Ghanaian Academic Historiography: History, Memory, and Power », The William and Mary Quarterly, Third Series, Vol. 66, No. 4, Abolishing the SlaveTrades: Ironies and Reverberations (Oct., 2009), pp. 975-1000.

 

  1. M. Magubane The Ties that Bind: African-American Consciousness of Africa. Trenton, N.J.: Africa World Press, 1987.

Chloé Maurel, « L’Histoire générale de l’Afrique de l’Unesco : un projet de coopération intellectuelle transnationale d’esprit afro-centré (1964-1999) », Cahiers d’études africaines, n°215, septembre 2014, p. 715-738.

Elikia M’Bokolo (dir.), L’Afrique entre l’Europe et l’Amérique : le rôle de l’Afrique dans la rencontre de deux mondes (1492-1992), Paris, Unesco, 1995.

Joël Noret, « Mémoire de l’esclavage et capital religieux », Gradhiva [En ligne], 8 | 2008, mis en ligne le 15 novembre 2011.

Gert Oostindie, « The Slippery Paths of Commemoration and Heritage Tourism : The Netherlands, Ghana, and the Rediscovery of Atlantic Slavery », NWIG: New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids, Vol. 79, No. 1/2(2005), pp. 55-77.

Katharine Schramm, « The Transatlantic Slave Trade », Transactions of the Historical Society of Ghana, New Series, No. 9 (2005), p. 125-140.

  1. Trabelsi, Mémoire et esclavage : les enjeux de l’historiographie, Revue internationale des sciences sociales 2006/2, N° 188, p. 251-257.

Nigel Worden, « The Changing Politics of Slave Heritage in the Western Cape, South Africa »,  The Journal of African History, Vol. 50, No. 1 (2009), pp. 23-40.

« Le projet La route de l’esclave de l’UNESCO », Revue internationale des sciences sociales 2006/2, N° 188, p. 205-209.

Route de l’esclave et tourisme culturel en Afrique, Ecole du patrimoine africain (Benin), 2008.

La Route de l’Esclave. 1994-2014. Le chemin parcouru, plaquette de l’Unesco, 2014.

Unesco, plaquette La route de l’esclave. Réconcilier devoir de mémoire et vérité historique, Paris, 2009.

Films de l’Unesco :

Film documentaire de l’Unesco : La route de l’esclave, une histoire à ne pas oublier. (dir. Tabué Nguma, Nil Viasnoff), 2012, 34 mn. (Nouveau titre : Route de l’esclave : l’instinct de la résistance).

Série documentaire, Les routes de l’esclavage, dir. Daniel Cattier, Juan Gelas, Fanny Glissant, Olivier Patte, Unesco/Arte, 2018.

Liens sur le site de l’Unesco :

www.unesco.org/culture/slaveroute
http://www.unesco.org/new/fr/social-and-human-sciences/themes/slave-route/
[1]            Interview Doudou Diène par Chloé Maurel, 31 janvier 2020.
[2]            Interview D. Diène.
[3]            Interview D. Diène.
[4]            Sur ce sujet, cf. Ella Keren, 2009.
[5]            Courrier de l’Unesco, octobre 1994, entretien avec Doudou Diène, p. 29.
[6]            Unesco, plaquette La route de l’esclave. Réconcilier devoir de mémoire et vérité historique, Paris, 2009.
[7]            Ibid.
[8]            Ibid.
[9]            Ibid.
[10]          Ibid.
[11]         Trabelsi S., Mémoire et esclavage : les enjeux de l’historiographie, Revue internationale des sciences sociales 2006/2, N° 188, p. 251-257.
[12]          Interview D. Diène.
[13]          Ibid.
[14]          Ibid.
[15]              Ibid.
[16]          Interview D. Diène.
[17]         Rapport de réunion du comité scientifique international, Cabo Verde, 26-29 octobre 2015, SHS/TCD/HMD/2015/SLR/ISC/RP.
[18]         Gaetano Ciarcia, « L’oubli et le retour. Figures d’une épopée mémorielle sur la Route de l’Esclave au Bénin », L’Homme, 2013/2, n°206, p. 89-119.
[19]           Robin Law, « Commémoration de la Traite Atlantique à Ouidah », Gradhiva, n° 8 | 2008 ; Robin Law, Ouidah. The Social History of a West African Slaving « Port », Athens, Ohio University, 2004.
[20]         Ibid.
[21]         Ana Lucia Araujo, Public Memory of Slavery: Victims and Perpetrators in the South Atlantic . Amherst, NY: Cambria Press, 2010.
[22]          Interview de Mme Richon par Chloé Maurel.
[23]          Cité dans : Courrier de l’Unesco, octobre 1994, p. 12.
[24]         Gaetano Ciarcia, « L’oubli et le retour. Figures d’une épopée mémorielle sur la Route de l’Esclave au Bénin », L’Homme, 2013/2, n°206, p. 89-119.
[25]         Rapport de réunion du comité scientifique international, Cabo Verde, 26-29 octobre 2015, SHS/TCD/HMD/2015/SLR/ISC/RP.
[26]         Doc de l’Unesco de 2015 : SHS/TCD/HMD/2015/SLR/ISC/RP. Annexe, p. 3.
[27]         Unesco, 180 EX/ INF.23, Paris, 30 sept 2008.
[28]         Unesco, 180 EX/ INF.23, Paris, 30 sept 2008.
[29]         Ibid.
[30]         Ibid.
[31]         Unesco, 181 EX/INF.5 : PARIS, le 17 avril 2009 : rapport du DG.
[32]         Unesco, 180 EX/ INF.23,  Paris, 30 sept 2008.
[33]         Unesco, 181 EX/INF.5 : PARIS, le 17 avril 2009 : rapport du DG
[34]         Unesco, 180 EX/ INF.23,   Paris, 30 sept 2008.
[35]         Ibid.
[36]         La Route de l’Esclave. 1994-2014. Le chemin parcouru, plaquette de l’Unesco, 2014.
[37] La Route de l’Esclave. 1994-2014. Le chemin parcouru, plaquette de l’Unesco, 2014.
[38] Courrier de l’Unesco, octobre 1994, entretien avec Doudou Diène, p. 29.
[39] Courrier de l’Unesco, octobre 1994, entretien avec Doudou Diène, p. 29.
[40]         Unesco, 180 EX/ INF.23, Paris, 30 sept 2008.

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