Encore trop souvent considérée comme un genre mineur, la bande dessinée a pourtant un potentiel pédagogique certain vis-à-vis des générations futures. À ce titre, les auteurs africains de bande dessinée revisitent, depuis près de 50 ans, l’histoire de leur continent, privilégiant certaines périodes et en » occultant » d’autres.
En Afrique de l’Ouest, La fin héroïque de Babemba, roi du Sikasso (1), publiée en 1980, retrace une histoire célèbre de l’époque coloniale : le 1er mai 1898, le roi du Kénédougou (aujourd’hui au Mali), Babemba Traoré, assiégé depuis 15 jours dans sa capitale entourée du Tata cette fantastique muraille longue de 9 km et haute de 6 mètres, par l’armée coloniale française préféra se suicider avec son épouse plutôt que de se rendre.
Ce jour là, nous racontent les historiens » le tabalé retentit plus fort que d’habitude et Sikasso résista au son et rythme du tam-tam et du balafon, des chants et des danses (2) « . Cet album fait suite à un légendaire récital » Babemba roi de Sikasso » joué par le Kéné-star en 1970 à la 1re biennale artistique et culturelle du Mali. Le scénario alterne reconstitution historique et geste légendaire (Noble et vaillant, Babemba, à la tête de son peuple, donna le plus bel exemple de sacrifice et de courage. Plutôt la mort que la honte. « ). L’ouvrage se terminant par un hommage appuyé au roi Babemba : » Il avait su vivre et mourir dans l’honneur et la dignité « .
À la même époque, sortit L’homme du refus (3) de Amadou Guèye Ngom et Seyni Diagne Diop, sur un épisode célèbre de la colonisation opposant à Thiès Diéry Dior Ndella à un officier français, le Capitaine Séta. Cet incident est resté sous le nom de La geste de Jeeri Joor Ndeela. Toujours au Sénégal, en 1975, Thierno Bâ adapte son ouvrage Lat Dior, Le Chemin de l’honneur (4) dans sa bande dessinée, Lat-Dior, biographie du roi du Cayor, l’un des plus grands résistants à l’avancée française au début de la colonisation, défait par le général Faidherbe en 1 865 (5).
Ces trois bandes dessinées manifestent une volonté très claire de faire uvre d’éducation vis-à-vis des générations futures, de mettre en valeur les actes de bravoure de leurs ancêtres, de donner une connotation positive à la résistance des guerriers et responsables politiques locaux de l’époque. L’origine des auteurs n’y est pas pour rien, Cheikhou Oumar Diong (disparu en 1982) était enseignant, Thierno Bâ, également enseignant a surtout écrit pour les enfants (6) et Amadou Guèye Ngom est un homme de lettre reconnu dans son pays depuis plus de trente ans. Leur choix de raconter une page d’histoire de leur pays en bande dessinée n’est donc pas neutre et relève d’une démarche pédagogique.
La grande épopée du Tchad est un album collectif tchadien édité en 2005. Financé par Les Brasseries du Tchad, cet album regroupe le travail de trois dessinateurs locaux : Adji Moussa, le caricaturiste Samuel Daïna et Abou Abakar Issaka Sou qui assurent, chacun, une partie du déroulement de l’histoire. Le récit démarre avec la montée en puissance du négrier soudanais Rabah qui, à la fin du XIXe siècle, ravage le royaume du Kanem-Bornou s’imposant comme le dernier sultan de ce royaume. Ses exactions furent le prétexte pour le gouvernement français d’intervenir militairement en Afrique Centrale en lançant trois expéditions depuis les côtes : la colonne Gentil depuis Brazzaville, la colonne Voulet – Chanoine, de sinistre mémoire, depuis le Sénégal (7) et enfin celle de Foureau – Lamy depuis Biskra en algérien. L’album narre les faits historiques avec une certaine bienveillance pour l’action de la France, sans doute en raison du soutien accordé par l’Ambassade à cette uvre. Cependant, le travail des dessinateurs se base sur une documentation historique solide et un sens des détails assez poussé. Adji Moussa, dont l’ambition déclarée est de faire des BD historiques (8), s’était déjà penché sur le personnage de Rabah dans une histoire courte de 6 pages incluse dans l’album collectif, Palabres au Tchad (où apparaissait également Abou Abakar Issaka Sou) : Rabah à la conquête de Kouka.
En se penchant sur la vie de l’un des premiers catéchistes congolais, Disasi (9), de Cyprien Sambu Kondi, relate la rencontre entre les premiers explorateurs belges (dont Stanley) et le sultan esclavagiste Tipo Tip à la fin du XIXe siècle dans l’actuelle province orientale de RDC (10).
La colonisation attend encore l’album qui ferait le bilan de cette époque sombre dans l’histoire des relations entre l’Occident et l’Afrique. Cependant, certains auteurs, en se focalisant sur certains points particuliers et en faisant revivre des événements oubliés ont entrepris une réécriture de cette période.
Fayez Samb, a publié 3 albums aux éditions L’Harmattan entre 2003 et 2007 : Tirailleurs sénégalais à Lyon (2 003) et Le tirailleur des Vosges (2 007), deux titres de la série La patrouille du caporal samba, qui se déroule durant la débâcle de 1940. Le premier volume traite du comportement exemplaire des unités coloniales en juin 1940, plus particulièrement de leur sacrifice pour défendre Lyon, mais aussi des horreurs qu’eurent à subir certains soldats (en particulier le 25e RTS rebaptisé 24e RTS par l’auteur) de la part de certaines unités SS de la Wehrmacht : » Les rares survivants, y compris les blessés, furent regroupés en un lieu appelé » vide sac » à Chasselay pour y être froidement exécutés à la mitrailleuse lourde ; les survivants écrasés à la chenille par les automitrailleuses allemandes. (11) « . Sam rappelle au passage le sacrifice du capitaine N’Tchoréré abattu froidement après avoir été fait prisonnier.
Le second volume est un hommage à une figure historique de la résistance française, tombée dans l’oubli, le soldat guinéen Addiba, fondateur et responsable de l’un des premiers maquis des Vosges, fusillé par les Allemands en 1943 que Samb, de façon anachronique, fait apparaître dans son récit au mois de mai 1940 (12).
En 2004, il publie Le naufrage de l’Africa retraçant le naufrage du paquebot Afrique de la compagnie des Chargeurs réunis, appareillé de Bordeaux qui a sombré le 12 janvier 1920 après avoir affronté presque deux jours durant une violente tempête dans le Golfe de Gascogne.
Sur les 602 passagers et équipage il n’y eut que 35 rescapés dont 23 sauvés par le Ceylan, paquebot des Chargeurs lui aussi et 12 autres dans une embarcation de fortune. Les passagers étaient des fonctionnaires prenant leur poste, des commerçants, de nombreux missionnaires et des Tirailleurs Sénégalais qui, ayant échappé aux massacres de la grande guerre, ont péri ici dans des conditions tout aussi atroces. Ce drame de la mer sera occulté par la conjoncture, le sinistre étant survenu pendant une époque électorale et la Grande Guerre avec ses millions de morts étant encore toute proche
Le Congolais Serge Diantantu s’est également intéressé à l’époque coloniale en publiant les deux premiers tomes de Simon Kimbangu : La voix du peuple opprimé et Le triomphe de la non violence en 2004 et 2005, albums légèrement hagiographiques de Simon Kimbangu, fondateur de l’église kimbanguiste (13). En relatant la vie de Kimbangu, sa conversion au baptisme en 1915, ses prophéties (en particulier la dipanda dianzole : deuxième indépendance en kikongo), son arrestation, sa condamnation à mort par les autorités coloniales puis ses 30 années d’emprisonnement à Elisabethville (ce qui en fera le plus ancien prisonnier d’opinion d’Afrique). Diantantu décrit toute une page de l’histoire politique et sociale de son pays avec un talent graphique indéniable et une grande profusion de détails, malgré une certaine partialité dans le traitement du héros (l’auteur étant lui-même adepte de l’église kimbanguiste).
Enfin, bien qu’à vocation confessionnelle, la maison d’édition Saint Paul de Kinshasa a édité au milieu des années quatre-vingt un album qui évoquait les injustices de l’époque coloniale belge au début du XXe siècle : Bakanja de Lepa Mabila Saye (14), adaptation en BD d’une biographie d’un des premiers béatifiés du Congo. Mais ce constat pourrait être tiré de l’ensemble de la collection Biographies en bande dessinée dont est tiré cet album et qui, à travers l’étude d’un seul personnage, dépeint fidèlement la société congolaise de cette époque.
La bande dessinée a été régulièrement sollicitée pour valoriser le parcours ou la carrière de dirigeants africains. Ce fut le cas, dans les années soixante-dix, de certains dictateurs dans la série Il était une fois des éditions ABC et Fayolle, Eyadema, Ahidjo, Mobutu, Kadhafi, Omar Bongo, François Duvalier, Hassan II, Houphouet-Boigny eurent droit à leur album panégyrique retraçant leur extraordinaire destin. Plus récemment, et de façon plus heureuse, en 2005, Nelson Mandela est devenu le héros d’une série de neuf bandes dessinées, Madiba legacy series. Le premier tome, A son of eastern cape, retrace son enfance et son adolescence dans son village d’origine, Qunu (15).
Mais des artistes africains ont entrepris de mettre en image d’autres personnages légendaires du continent. Le premier à le faire fut le Guinéen Ibrahima Baba Kaké, sur des dessins de Alpha Waly Diallo, qui, en 1983, adapta en bande dessinée un monument de la littérature africaine : Chaka, le fils du ciel (16) de Thomas Mofolo., roman écrit en 1911 en langue Sotho, il est l’un des premiers romans écrit dans une langue africaine (17). L’ouvrage raconte la vie de ce chef charismatique, conquérant, despote, stratège et organisateur de génie, fondateur d’une nation, souvent comparé à Napoléon (Chaka commença à gouverner un an après la bataille de Waterloo) et dont l’action influença la vie et le destin de régions entières de l’Afrique australe. Ce personnage a également inspiré le bédéiste camerounais Biyong Djehouty qui a publié en 2006 chez Bes création L’épopée de Chaka, T.1 : L’enfant interdit, publié tout d’abord en feuilleton dans le journal L’Autre Afrique, et qui traite de la jeunesse de Chaka (18).
Biyong Djehouty a également consacré deux superbes volumes au sultan du Mali Soudjata Keïta, premier empereur du Mandé, » empire qui s’étendait de l’ouest du Sénégal au centre du Burkina Faso, du nord de la Mauritanie au nord de la Côte d’Ivoire, du Liberia et de la Sierra Léone (19) » : Soundjata, le conquérant T.1 : l’ultime bataille (2 005) et Soundjata, la bataille de Kirina (2 004) aux éditions Menaibuc. Sa manière de travailler révèle un grand souci de vérité et beaucoup de travail en amont (Je travaille à partir de documents aussi bien au niveau des textes que sur le plan iconographique. Je me suis basé sur l’ouvrage de Youssouf Tata Cissé et Wa Kamissoko » Soundjata, la gloire du Mali « . Je découvrais à la fois les techniques et tactiques guerrières de l’époque, les costumes et l’esprit chevaleresque. Je me suis dit qu’il fallait faire connaître cette histoire. (20) « ). Elle marque aussi le désir de l’auteur de faire uvre de référence et de vulgariser l’histoire délaissée du continent en se situant complètement dans le combat pour la renaissance africaine et dans l’édification de la conscience historique de sa jeunesse (21).
Un autre personnage emblématique souvent traité par la bande dessinée du Sud est Andrianampoinimerina, unificateur du royaume malgache au début du XIXe siècle, à la même époque que Chaka. La première bande dessinée malgache, Ombalahibemaso en 1961, était déjà sur ce personnage. En 2002, Didier Randriamanantena, plus connu sous le nom de Didier Mada BD, relate la première moitié de l’existence de ce grand roi dans Nampoina, publié par le Centre germano malagasy. Dans son second album, Imboa, publié par les éditions italiennes Lai momo en 2003, l’auteur fait revivre, avec une toile de fond historique fictive, l’époque des royautés côtières du XVIIIe siècle à travers des figures connues des contes malgaches comme Razafimbolamena, l’enfant prodige.
Didier Mada BD n’est d’ailleurs pas un cas unique à Madagascar puisque plusieurs albums édités depuis cinq ans retracent l’histoire du pays : Sary Gasy (22) et Ny lasa no miantoka ny ho avy (23), se situent à l’époque des grands royaumes, Rakoto (24) traite du roi Radama II (1 861 – 1 863), Fahazavana vaovao : La nouvelle lumière (25) retrace le parcours des premiers missionnaires en 1 648 et Vato ambony riana (26) concerne l’histoire malgache depuis ses origines.
Enfin, le premier album cartonné, Aventures dans l’océan indien, qui date de 1984, avait déjà une base historique certaine.
Personnage relevant à la fois de l’histoire et de la mythologie, la princesse Yennenga, a également été mis en image par le Congolais Cyprien Sambu Kondi dans un album paru au Burkina Faso en 2000 : Yennenga, la princesse amazone. Fille du roi Nédéga, vivant dans les années 1 100 au royaume Dagomba des Mossi, au nord de l’actuel Ghana, excellente guerrière et meilleure cavalière du royaume, Yennenga était gardée prisonnière par son père. Elle réussit à s’enfuir et fut recueillie par le chasseur d’éléphant Rialé, Tous deux tombèrent éperdument amoureux. De leur idylle naîtra leur premier fils Ouédraogo, l’étalon, fondateur du royaume Mossi.
Autre figure légendaire mise en image, la princesse yoruba Adéfèmi. Capturée par des négriers, elle s’évade et erre à travers la sous-région ouest – africaine à la recherche de ses parents. Cette saga historique, dessinée par Hector Sonon et scénarisée par l’écrivain Florent Couao-Zotti est l’occasion pour le lecteur de découvrir le Bénin du XVIIIe siècle (27).
Au carrefour de la légende et de l’histoire, Les Sao, de Adji Moussa, publié à la fin des années quatre-vingt-dix (28), raconte l’histoire de trois géants venus du Proche-Orient dans des temps mythiques pour s’installer au Tchad et qui y rencontrent des peuples déjà établis. Cet album fait référence aux traditions orales du lac Tchad, pleines de réminiscences bibliques, qui font remonter les origines du peuplement local à des géants dotés d’une force prodigieuse, venus de l’Est.
Un autre » personnage » emblématique source d’inspiration, est le dodo, héros de la BD mauricienne, Heureux dodo qui a pour thème un fait divers historiquement démontré : l’arrivée du premier dodo en Europe au XVIIe siècle.
L’esclavage est peu présent dans la bande dessinée africaine hormis dans Les couleurs de la mémoire où l’héroïne échappe à des marchands d’êtres humains et erre dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest. Le seul autre exemple est celui de Serge Diantantu qui a illustré en 2005 le livre de Joseph N’Diaye, Il fut un jour à Gorée. L’ensemble de ces illustrations, tournent, depuis, sous forme d’exposition en Europe.
C’est essentiellement dans la bande dessinée de l’Océan Indien que le thème de l’esclavage est abordé. À Maurice où l’album Zistoir ze ek melia : lepok esklavaz. Moris, 1 834 raconte en créole la vie de deux jeunes noirs au moment de la fin de la traite mais surtout à La Réunion où elle est le sujet principal de Toussaint Louverture et la révolution de Saint-Domingue (2 003), Ile Bourbon, 1 730 (2 007) et Ella Ti Cafrine (2 005). La traite apparaît aussi en toile de fond dans le cycle de La buse, qui est une incursion dans la piraterie du XVIIe siècle, Fantômes blancs (2 006) qui se déroule dans une grande plantation au début du XXe siècle et La grippe coloniale, situé juste après la 1re guerre mondiale.
Quant à l’histoire récente contemporaine, elle est quasi absente. Si les bédéistes africains ne rechignent pas à aborder le difficile quotidien de leurs compatriotes, ils sont beaucoup plus timorés pour raconter les événements historiques récents de leur pays ou de leur continent. Tout juste peut-on signaler les uvres produites sur le génocide rwandais : au Rwanda, particulièrement dans le journal catholique Hobe, l’une des plus vieilles revues pour jeunes du continent. Outre Rwanda 94 paru en 2005, qui bénéficie du réalisme exacerbé et à la maîtrise du trait (29) du dessinateur congolais Pat Masioni, on peut citer Couple modèle, couple maudit de Inongo et Senga (RDC) ou Sourire malgré tout. Histoire du génocide au Rwanda du Rwandais Rupert Bazambanza (édité en 2004 au Canada). Retenons également Les refoulés du Katanga (1 997) de Tshibanda Wamuela Bujitu et Nsenga Kibwonga qui traite de la « chasse aux Kasaïens » dans la province du Katanga en 1992, » épuration ethnique » qui a provoqué la mort de dizaines de personnes, entraîné l’exode de milliers d’autres vers leur région d’origine dans des conditions humanitaires et sanitaires effroyables.
Toutes ces BD historiques participent d’une volonté des Africains de raconter leur histoire aux jeunes générations africaines mais aussi non-africaines. Cette envie, ce désir vont crescendo, poussés également par leur aspiration tout à fait légitime de ne pas laisser cette histoire entre les mains des Européens. Ils sont également le signe indéniable de la montée en puissance des scénaristes du continent africain et du souhait des dessinateurs de travailler sur des histoires et des textes bien écrits et porteurs d’un message.
Sur un continent qui regorge de talents graphiques, c’est le signe d’une certaine maturité et le dernier verrou à faire sauter afin de donner au 9e art ses lettres de noblesse
1. Publié aux NEA du Sénégal, scénario de Diong Cheikhou Oumar, illustrations de Alpha Diallo
2. Daba Balla Keita in http://w3.culture.gov.ml/article.php3?id_article=1889
3. L’homme du refus la résistance héroïque de Diéry Dior Ndella: Sénégal, 1978. de Amadou Guèye Ngom et Seyni Diagne Diop (ill.) NEA Dakar
4. Lat Dior, le chemin de l’honneur, drame historique en huit tableaux, Dakar, Imp. Diop, 1970, 100p.
5. Bâ, Thierno, Lat-Dior en couleurs : d’après la biographie établie par Thierno Bâ dans Le Chemin de l’honneur (Dakar : Nouvelles Editions Africaines), 1975, 32p., ISBN 2-7236-0090-4
6. La chanson de Kobis, Syros, Coll. Les uns et les autres, 2004. Réédition d’un premier ouvrage paru aux NEAS en 1994.
7. Un album canadien raconte superbement cette sanglante expédition : Le roi noir n’est pas noir de Pierre Alban Delannoy et Frédéric Logez, Brûle maison, 2001.
8. Présentation des auteurs, Palabres au Tchad, 1996.
9. Sambu Kondi, Disasi. -Kinshasa : Saint Paul Afrique, 1985. -31p. : ill., couv. il. en coul. ; 25cm.
10. BD tirée de : Makulo Akambu, La Vie de Disasi Makulo, ancien esclave de Tippo Tip et catéchiste de Grandfel. -Kinshasa : Saint Paul Afrique, 1983. – 95p. : ill. ; 18cm. -(Coll. L’Afrique raconte ; 1)
Introd. de Benoît Verhaegen.
11. Fayez Samb, Tirailleurs sénégalais à Lyon, L’harmattan, p.46.
12. Ce qui est impossible, du fait de l’incarcération de Addiba à Neufchâteau dès le 19 juin, avant de s’en évader quelques jours plus tard.
13. Le troisième tome sortira à la fin d’année 2007.
14. Lepa Mabila Saye, Bakanja. -Kinshasa : Saint Paul Afrique, 1980. -48p. : ill., couv. ill. en coul. ; 21cm.
15. La vie de Nelson Mandela avait déjà fait l’objet d’une adaptation BD, en 1997 : Mandela, une vie, un combat de Nicolas Viot, Alain Blondel et Patricia Chaubet.
16. Kaké, Ibrahima Baba, Chaka : le fils du ciel (Dakar : Nouvelles Éditions Africaines du Sénégal), 1983, 72 p., ISBN 2-7236-1031-4
17. Mofolo Thomas Mopoku, Chaka : une épopée bantoue, [Chaka, 1925], traduit du sesotho au français par Victor Ellenberger, Paris : Gallimard, 1940 et 1981, Coll « L’Imaginaire », 269 p.
18. Chaka est une source d’inspiration importante puisque le français Georges Ramaïoli lui a consacré trois volumes de sa saga Zoulouland : Shakazulu (T.7), La revanche du prince (T.8) et Le grand éléphant (T.9).
19. Extrait de la préface à La bataille de Kirina, Doumbi Fakoly.
20. Extraits du magazine Cité Black Paris N°31, 03 mai 2004, p.13.
21. Doumby Fakoly, Op. Cit.
22. Sary Gasy, album collectif, 1999. recueil de 13 dessinateurs de l’Association Mada BD dont Raharolahy mamy , Roddy, alain bruno Ranaivonjato, didier Randriamanantena, Ndrematoa, jean de dieu Rakotosolofo, etc.
23. Mada BD, ny lasa no miantoka ny ho avy, album collectif, 1999. Avec Rakotondrazafy, didier Randriamanantena, Rakotosolofo et Raharolahy mamy, Association MADA BD.
24. Rakoto de Mamy Raharolahy. – Antananarivo : Rotary, 2002.
25. Fahazavana vaovao : La nouvelle lumière, sous titre : Ny fahatongavan’ ireo misionera voalohany tany atsimo : L’arrivée des premiers missionnaires dans le sud de Madagascar, Soimanga studio, 2005.
26. Album collectif, sous la direction de Ramiandrisoa-Ratsivalaka, Alban : Vato ambony riana : Fondation de la nation malgache, Soimanga Studio, 2005
27. Les couleurs de la mémoire in Interfaces, Cotonou, quatre tomes, novembre 1996, juillet 1997, août 1998, janvier 2000.
28. Moussa, Adji, Les Sao. Tome 1 (N’Djamena : Réseau de lecture publique du Tchad), [s.d.], 49 p., ISBN sans
29. Alain Brezault, fiche de présentation de Pat Masioni, exposition Na poto
Là-bas, dans le cadre du festival Yambi, septembre 2007.///Article N° : 6929