Des Artistes venaient de partout pour le week-end de la Pentecôte (21-24 mai) dans la capitale gabonaise. L’événement ? Quatre jours de musiques, de danses, d’exposés-débats et d’expositions d’art plastique, sous les auspices du Père Paul Mba-Abessole, maire de Libreville et initiateur de cette fête.
Malgré l’optimisme affiché à un jour de l’ouverture par Marguerite Makaga, coordinatrice générale des activités, rien ne présageait les grandes foules. Pourtant, dès la première activité, la conférence-débat organisée à la Chambre de commerce sur les 150 ans d’Histoire de Libreville, le public était là. Les deux orateurs, l’historien gabonais Anges Atoz Ratanga et Joseph N’Diaye, conservateur du musée de Gorée au Sénégal, allaient dans le même sens : l’esclavage restera le plus grand crime contre l’humanité noire.
De nombreux pays étaient représentés, principalement africains. Mais la participation la plus remarquable a été celle de la chorale de l’université d’Oward aux Etats-Unis, ce qui a valu au groupe le diplôme d’honneur de la manifestation. Le Gabon, pays hôte, était très représenté mais les groupes ne couvraient pas toutes les sensibilités culturelles du pays. On a également déploré l’absence au plan musical de Pierre Akendengue, d’Olivier N’Goma, de Patience Dabany (représentante du Gabon aux Kora d’Afrique du Sud)…
L’implication du gouvernement gabonais dans cette événement a fait dire que la Fête des cultures était en passe de devenir pour le Gabon ce qu’est le Masa pour la Côte d’Ivoire ou le Fespaco pour le Burkina-Faso. A suivre !
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