Littérature / édition
ROMAN | Septembre 2012
Aimé Césaire : « Non à l’humiliation »
Nimrod
Edition : Actes Sud
Pays d’édition : France
ISBN : 978-2-330-00913-7
Pages: 96
Prix : 8.00
Parution : Septembre 2012
Français
L’engagement littéraire et politique du poète martiniquais Aimé Césaire. Père de la négritude, combattant de l’anticolonialisme et de l’acculturation, il reste une des figures marquantes dans les combats pour la dignité et l’égalité entre les hommes.
Dans la bouche d’Aimé Césaire, les souffrances et les humiliations endurées par les peuples des anciennes colonies françaises s’animent. Nous sommes dans les années 1930, à Paris. Le jeune poète martiniquais Aimé Césaire et ses amis Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon Gontran Damas lancent le mouvement de la négritude. Ensemble, ils rejettent le regard infantilisant que la métropole porte sur ses anciennes colonies. Ils invitent tous ces peuples, des Antilles au Sénégal, à rejeter ce complexe étouffant et à se sentir fiers de leur accent, de leur culture plurielle et de leur histoire. Les mots d’Aimé résonnent, ses discours animent les foules. Alors, un peu malgré lui, l’homme de lettres s’engage dans un combat politique intense qu’il mènera avec force jusqu’à sa mort en 2008. Maire de Fort-de-France, député, membre du Parti communiste jusqu’en 1956, Aimé Césaire n’aura de cesse, dans son oeuvre littéraire, mais surtout dans ses décisions d’élu, de lutter contre les réflexes coloniaux et pour la dignité des peuples noirs.
Dans la bouche d’Aimé Césaire, les souffrances et les humiliations endurées par les peuples des anciennes colonies françaises s’animent. Nous sommes dans les années 1930, à Paris. Le jeune poète martiniquais Aimé Césaire et ses amis Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon Gontran Damas lancent le mouvement de la négritude. Ensemble, ils rejettent le regard infantilisant que la métropole porte sur ses anciennes colonies. Ils invitent tous ces peuples, des Antilles au Sénégal, à rejeter ce complexe étouffant et à se sentir fiers de leur accent, de leur culture plurielle et de leur histoire. Les mots d’Aimé résonnent, ses discours animent les foules. Alors, un peu malgré lui, l’homme de lettres s’engage dans un combat politique intense qu’il mènera avec force jusqu’à sa mort en 2008. Maire de Fort-de-France, député, membre du Parti communiste jusqu’en 1956, Aimé Césaire n’aura de cesse, dans son oeuvre littéraire, mais surtout dans ses décisions d’élu, de lutter contre les réflexes coloniaux et pour la dignité des peuples noirs.
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