Fiche Personne
Cinéma/TV
Madeleine Beauséjour
Réalisateur/trice, Monteur/se
Réunion (La)

Français
Madeleine Beauséjour disparue trop tôt, après dit-on, un énième refus d’ aide à un de ses projets majeurs: un long métrage en créole.
Par sa passion, sa générosité Madeleine reste un modèle pour nous dans ses luttes, sa cinéphilie ouverte sur toutes les cultures du monde, son exigence mêlée d’un grand coeur, et son amour du peuple « au fond de lui-même »: tiers-mondiste, féministe, artiste, militante créole bien qu’ayant vécu ailleurs… Madeleine Beauséjour était une monteuse, et elle devint une cinéaste, par choix et volonté.
On voit son nom dans le très ancien « Tiyabu biru », film sénégalais, dans des films du Burkina Faso où elle travailla à l’époque de Sankara, dans des montages de projets d’algériens. Compagne, un bon temps, d’un réalisateur africain, à Paris, elle désira de façon très résolue au début des années 90 de réveiller La Réunion de sa non créativité audio-visuelle, où à part Le moutardier, les films sur le volcan d’Alain Gérente, et les surprises fortes des grands documentaires de Sangro et Monique Agénor, il n’ y avait rien, ou presque.
Festival FIFAI 2008 (Le Port, île de la Réunion)
Par sa passion, sa générosité Madeleine reste un modèle pour nous dans ses luttes, sa cinéphilie ouverte sur toutes les cultures du monde, son exigence mêlée d’un grand coeur, et son amour du peuple « au fond de lui-même »: tiers-mondiste, féministe, artiste, militante créole bien qu’ayant vécu ailleurs… Madeleine Beauséjour était une monteuse, et elle devint une cinéaste, par choix et volonté.
On voit son nom dans le très ancien « Tiyabu biru », film sénégalais, dans des films du Burkina Faso où elle travailla à l’époque de Sankara, dans des montages de projets d’algériens. Compagne, un bon temps, d’un réalisateur africain, à Paris, elle désira de façon très résolue au début des années 90 de réveiller La Réunion de sa non créativité audio-visuelle, où à part Le moutardier, les films sur le volcan d’Alain Gérente, et les surprises fortes des grands documentaires de Sangro et Monique Agénor, il n’ y avait rien, ou presque.
Festival FIFAI 2008 (Le Port, île de la Réunion)
Films(s)
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