Fiche Personne
Théâtre
Cinéma/TV
René Vautier
Réalisateur/trice, Producteur/trice, Scénariste
(Homme)
France
© Radio-univers.com
Français
René Vautier, né le 15 janvier 1928 à Camaret-sur-Mer (Finistère) et mort le 4 janvier 20151,2,3 à Cancale (Ille-et-Vilaine), est un réalisateur et scénariste français, communiste et anticolonialiste, particulièrement connu par son film Avoir vingt ans dans les Aurès.
Biographie
Jeunesse et formation
Né d’un père ouvrier d’usine et d’une mère institutrice, René Vautier mène sa première activité militante au sein de la Résistance en Bretagne en 1943, alors qu’il est âgé de quinze ans, ce qui lui vaut plusieurs décorations. Il est décoré de la Croix de guerre à seize ans, responsable du groupe « jeunes » du clan René Madec, cité à l’ordre de la Nation par le général Charles de Gaulle pour faits de Résistance (1944).
Après des études secondaires au lycée de Quimper, il est diplômé de l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) en 1948, premier de sa promotion en section réalisation-production.
Il adhère ensuite au Parti communiste français.
"Afrique 50"
En 1949, il part pour l'Afrique, la Ligue française de l'enseignement lui ayant commandé un reportage sur les conditions de vie dans les villages de Côte d'Ivoire, de Haute Volta, du Sénégal et du Soudan français, destiné à mettre en valeur la mission éducative de la France dans ses colonies pour montrer aux élèves des lycées et des collèges « comment vivent les villageois d'Afrique occidentale française ». Indigné par ce qu'il voit sur place, Vautier décide de filmer la réalité de l'Afrique colonisée. Mais la police saisit les négatifs du film et lui-même est cité à comparaître pour « avoir […] procédé à des prises de vues cinématographiques sans l'autorisation du gouverneur ».
Il réussit cependant à sauver quelques bobines et, en 1950, réalise un film de quinze minutes, "Afrique 50", qui va être diffusé clandestinement. Interdit pendant plus de quarante ans, c'est le premier film anticolonialiste français, chef-d’œuvre du cinéma engagé[réf. nécessaire], qui lui vaudra treize inculpations et une condamnation à un an de prison. Lui et Félix Houphouët-Boigny sont jugés pour avoir violé un décret de 1934 de Pierre Laval, alors ministre des Colonies. Vautier est incarcéré à la prison militaire de Saint-Maixent-l’École, puis à Niederlahnstein en zone française d’occupation en Allemagne. Il en sort en juin 1952. "Afrique 50" reçoit la médaille d’or au festival de Varsovie.
L'Algérie (1956-1965)
Engagé en Afrique sur divers tournages, il rejoint clandestinement l'Algérie par les maquis dès 1956 et participe à la lutte révolutionnaire pour l'indépendance de l'Algérie du FLN. Il tourne dans les Aurès, les Némentchas, ainsi qu'à la frontière tunisienne, filmant les maquisards de l'ALN.
Au printemps 1958, il se rend au Caire où se trouve la direction du FLN pour y montrer "Algérie en flammes", son film sur la lutte de l'ALN. Sur place, il doit rencontrer Abane Ramdane, l'un des cinq membres du comité exécutif du FLN. Il ignore cependant que ce dernier a été assassiné au Maroc en 1957 sur ordre de Krim Belkacem. Il essaie alors de vendre le film aux Égyptiens qui le donnent au FLN.
Vautier est alors accusé d'avoir détourné des sommes qui auraient servi à payer les travaux de laboratoire en Allemagne de l'Est et de tentative de « commercialisation de la Révolution ». Il est convoyé vers la Tunisie via la Libye et emprisonné pendant vingt-cinq mois (1958-1960) dans une prison du FLN. D'abord détenu à Mornag dans les environs de Tunis, il parvient à s'échapper en retirant un barreau d'une fenêtre. Il ne souhaite pas s'évader, mais plutôt s'expliquer avec les dirigeants du FLN dont il pense qu'ils ignorent son incarcération. Mais au lieu de l'aider, ses contacts lui envoient les gardiens de Mornag qui le ramènent en prison. Il subit alors la torture pendant quatre jours, « littéralement épluché avec une garcette ». Transféré à Den Den, il est au bout du compte relâché, sans explication.
Ne gardant pas rancune de cet épisode aux indépendantistes algériens, il s'installe dès l'indépendance à Alger. Il est nommé directeur du Centre audiovisuel d’Alger (1962-1965). Il y est aussi secrétaire général des Cinémas populaires. Il filme les premiers jours de l'Indépendance algérienne et tente de créer un dialogue, grâce à la vidéo, entre les peuples français et algérien.
La France
De retour en France, il participe à l'aventure du groupe Medvedkine en Mai 1968 (collectifs cinéastes-ouvriers).
En 1970, il fonde l'Unité de production cinématographique Bretagne (UPCB), avec Nicole et Félix Le Garrec, dans la perspective de « filmer au pays ».
En 1972, il sollicite en tant que distributeur du film un visa d'exploitation pour le documentaire de Jacques Panijel, Octobre à Paris, consacré au massacre des Algériens à Paris le 17 octobre 1961 par les forces de police sous les ordres de Maurice Papon. Le visa est refusé. Aussi, le 1er janvier 1973, il commence une grève de la faim, exigeant « la suppression de la possibilité, pour la commission de censure cinématographique, de censurer des films sans fournir de raisons ; et l’interdiction, pour cette commission, de demander coupes ou refus de visa pour des critères politiques ». Soutenu par Jacques Rivette, Agnès Varda, Jean-Luc Godard, Claude Sautet, Alain Resnais, Robert Enrico, il obtient une décision favorable du ministre de la culture Jacques Duhamel et met fin à sa grève de la faim au bout de trente-et-un jours.
En 1974, René Vautier joue son propre rôle de résistant dans Quatre journées d'un partisan d'Alain Aubert.
En 1984, il fonde une société de production indépendante : Images sans chaînes.
Vautier déclare s'être toujours efforcé de mettre « l'image et le son à disposition de ceux à qui les pouvoirs établis les refusent », pour montrer « ce que sont les gens et ce qu'ils souhaitent. » Comme Jean-Luc Godard, qu'il rencontre en 2002, René Vautier cherche à développer une théorie en acte de l’image.
Cité comme témoin au procès de Roger Garaudy — auquel il a consacré un court métrage en 1991, À contre nuit—, le cinéaste a néanmoins assuré qu'il ne partageait pas ses thèses négationnistes et antisémites.
Il a témoigné en faveur des membres de l'Armée révolutionnaire bretonne en 2004 lors du procès faisant suite à l'attentat de Quévert.
Distinctions et hommages
1974 : hommage spécial du jury du Film antiraciste pour l’ensemble de son œuvre
1998 : grand prix de la Société civile des auteurs multimédia (SCAM) pour l’ensemble de son œuvre
2000 : décoré de l'ordre de l'Hermine à Pontivy
2002 : président d'honneur des Écrans citoyens à l'Institut d'art et d'archéologie
www.imdb.com/name/nm0891320
Biographie
Jeunesse et formation
Né d’un père ouvrier d’usine et d’une mère institutrice, René Vautier mène sa première activité militante au sein de la Résistance en Bretagne en 1943, alors qu’il est âgé de quinze ans, ce qui lui vaut plusieurs décorations. Il est décoré de la Croix de guerre à seize ans, responsable du groupe « jeunes » du clan René Madec, cité à l’ordre de la Nation par le général Charles de Gaulle pour faits de Résistance (1944).
Après des études secondaires au lycée de Quimper, il est diplômé de l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) en 1948, premier de sa promotion en section réalisation-production.
Il adhère ensuite au Parti communiste français.
"Afrique 50"
En 1949, il part pour l'Afrique, la Ligue française de l'enseignement lui ayant commandé un reportage sur les conditions de vie dans les villages de Côte d'Ivoire, de Haute Volta, du Sénégal et du Soudan français, destiné à mettre en valeur la mission éducative de la France dans ses colonies pour montrer aux élèves des lycées et des collèges « comment vivent les villageois d'Afrique occidentale française ». Indigné par ce qu'il voit sur place, Vautier décide de filmer la réalité de l'Afrique colonisée. Mais la police saisit les négatifs du film et lui-même est cité à comparaître pour « avoir […] procédé à des prises de vues cinématographiques sans l'autorisation du gouverneur ».
Il réussit cependant à sauver quelques bobines et, en 1950, réalise un film de quinze minutes, "Afrique 50", qui va être diffusé clandestinement. Interdit pendant plus de quarante ans, c'est le premier film anticolonialiste français, chef-d’œuvre du cinéma engagé[réf. nécessaire], qui lui vaudra treize inculpations et une condamnation à un an de prison. Lui et Félix Houphouët-Boigny sont jugés pour avoir violé un décret de 1934 de Pierre Laval, alors ministre des Colonies. Vautier est incarcéré à la prison militaire de Saint-Maixent-l’École, puis à Niederlahnstein en zone française d’occupation en Allemagne. Il en sort en juin 1952. "Afrique 50" reçoit la médaille d’or au festival de Varsovie.
L'Algérie (1956-1965)
Engagé en Afrique sur divers tournages, il rejoint clandestinement l'Algérie par les maquis dès 1956 et participe à la lutte révolutionnaire pour l'indépendance de l'Algérie du FLN. Il tourne dans les Aurès, les Némentchas, ainsi qu'à la frontière tunisienne, filmant les maquisards de l'ALN.
Au printemps 1958, il se rend au Caire où se trouve la direction du FLN pour y montrer "Algérie en flammes", son film sur la lutte de l'ALN. Sur place, il doit rencontrer Abane Ramdane, l'un des cinq membres du comité exécutif du FLN. Il ignore cependant que ce dernier a été assassiné au Maroc en 1957 sur ordre de Krim Belkacem. Il essaie alors de vendre le film aux Égyptiens qui le donnent au FLN.
Vautier est alors accusé d'avoir détourné des sommes qui auraient servi à payer les travaux de laboratoire en Allemagne de l'Est et de tentative de « commercialisation de la Révolution ». Il est convoyé vers la Tunisie via la Libye et emprisonné pendant vingt-cinq mois (1958-1960) dans une prison du FLN. D'abord détenu à Mornag dans les environs de Tunis, il parvient à s'échapper en retirant un barreau d'une fenêtre. Il ne souhaite pas s'évader, mais plutôt s'expliquer avec les dirigeants du FLN dont il pense qu'ils ignorent son incarcération. Mais au lieu de l'aider, ses contacts lui envoient les gardiens de Mornag qui le ramènent en prison. Il subit alors la torture pendant quatre jours, « littéralement épluché avec une garcette ». Transféré à Den Den, il est au bout du compte relâché, sans explication.
Ne gardant pas rancune de cet épisode aux indépendantistes algériens, il s'installe dès l'indépendance à Alger. Il est nommé directeur du Centre audiovisuel d’Alger (1962-1965). Il y est aussi secrétaire général des Cinémas populaires. Il filme les premiers jours de l'Indépendance algérienne et tente de créer un dialogue, grâce à la vidéo, entre les peuples français et algérien.
La France
De retour en France, il participe à l'aventure du groupe Medvedkine en Mai 1968 (collectifs cinéastes-ouvriers).
En 1970, il fonde l'Unité de production cinématographique Bretagne (UPCB), avec Nicole et Félix Le Garrec, dans la perspective de « filmer au pays ».
En 1972, il sollicite en tant que distributeur du film un visa d'exploitation pour le documentaire de Jacques Panijel, Octobre à Paris, consacré au massacre des Algériens à Paris le 17 octobre 1961 par les forces de police sous les ordres de Maurice Papon. Le visa est refusé. Aussi, le 1er janvier 1973, il commence une grève de la faim, exigeant « la suppression de la possibilité, pour la commission de censure cinématographique, de censurer des films sans fournir de raisons ; et l’interdiction, pour cette commission, de demander coupes ou refus de visa pour des critères politiques ». Soutenu par Jacques Rivette, Agnès Varda, Jean-Luc Godard, Claude Sautet, Alain Resnais, Robert Enrico, il obtient une décision favorable du ministre de la culture Jacques Duhamel et met fin à sa grève de la faim au bout de trente-et-un jours.
En 1974, René Vautier joue son propre rôle de résistant dans Quatre journées d'un partisan d'Alain Aubert.
En 1984, il fonde une société de production indépendante : Images sans chaînes.
Vautier déclare s'être toujours efforcé de mettre « l'image et le son à disposition de ceux à qui les pouvoirs établis les refusent », pour montrer « ce que sont les gens et ce qu'ils souhaitent. » Comme Jean-Luc Godard, qu'il rencontre en 2002, René Vautier cherche à développer une théorie en acte de l’image.
Cité comme témoin au procès de Roger Garaudy — auquel il a consacré un court métrage en 1991, À contre nuit—, le cinéaste a néanmoins assuré qu'il ne partageait pas ses thèses négationnistes et antisémites.
Il a témoigné en faveur des membres de l'Armée révolutionnaire bretonne en 2004 lors du procès faisant suite à l'attentat de Quévert.
Distinctions et hommages
1974 : hommage spécial du jury du Film antiraciste pour l’ensemble de son œuvre
1998 : grand prix de la Société civile des auteurs multimédia (SCAM) pour l’ensemble de son œuvre
2000 : décoré de l'ordre de l'Hermine à Pontivy
2002 : président d'honneur des Écrans citoyens à l'Institut d'art et d'archéologie
www.imdb.com/name/nm0891320
English
DE René Vautier, geboren 1928, lebt in Cancale in der Bretagne. Der Bretone war während des Zweiten Weltkriegs aktiv am Widerstand gegen die deutsche Besetzung beteiligt und bedient sich seit dieser Zeit ausschließlich gewaltloser Kampfmittel: Als Student am Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) in Paris arbeitete er 1947 mit an einem Dokumentarfilm über einen Streik von Minenarbeitern:"Dieser Film lehrte mich auf praktische Weise, was Filmemachen bedeuten kann: Es ist ein Mittel, den Menschen eine Stimme zu geben, die gegen eine unhaltbare Situation ankämpfen; ein Mittel, zu zeigen, warum sie kämpfen und was sie verändern wollen." Vautiers Einsatz für totgeschwiegene soziale Themen zog wiederholt rechtliche Verfolgung und Verbote durch die staatliche französische Zensurbehörde mit sich. Der Film Afrique 50 brachte Vautier ein Jahr Gefängnis ein, die öffentliche Vorführung wurde verboten. Zugleich war dieser Film, im Auftrag der Ligue de l'Enseignement begonnen, der Initialmoment für Vautiers Solidarisierung mit der von Frankreich unterdrückten Bevölkerung in den Kolonien. Er kehrte nach seiner Haftstrafe nach Nordafrika zurück, und drehte auf der Seite der algerischen Unabhängigkeitsbewegung. Dabei waren ihm Abbane Ramdane und Frantz Fanon Partner in Diskussionen über Film als Mittel im Kampf, Ahmed Rachedi Weggefährte bei seinen Dreharbeiten, und Yann Le Masson und Pierre Clement französische Gesinnungsgenossen. René Vautier wollte als Franzose gegen die französische Politik kämpfen, und nicht etwa an Stelle der Algerier_innen für deren Sache sprechen. Unter diesem Vorzeichen stand auch seine Ausbildertätigkeit am Centre Audiovisuel Ben Aknoun, das er nach der Unabhängigkeit Algeriens gründete. Er bildete dort unter dem Motto „Vers le socialisme par le cinéma, en dehors de toute censure"(Mit dem Kino zum Sozialismus, jenseits jeder Zensur) über 60 Filmemacher und -techniker aus. Mit der mehrfachen internationalen Auszeichnung des Films L‘Aube des damnés, der vollständig vom algerischen Team des Centre produziert wurde, sah er seine Aufgabe in Algerien getan und kehrte Mitte der 60er Jahre in die Bretagne zurück. Mit der Unité production cinéma Bretagne (UPCB, gegründet mit Nicole und Félix Le Garrec) verfolgte Vautier dort ein ähnliches Projekt – den Aufbau einer lokalen Filmwirtschaft jenseits von Paris. Anfang 1973 begab er sich in den Hungerstreik gegen die politische Filmzensur in Frankreich, nachdem Jacques Panijels Film Octobre à Paris (über die Demonstration von Algerier_innen in Paris 1961 bei der hunderte von Menschen durch die Polzeirepression ums Leben gebracht wurden) das Visum verweigert worden war. Infolge dieser Proteste wurden schließlich die Befugnisse der Zensurkommission auf Pornographie und Gewaltdarstellung begrenzt. Die UPCB stellte 10 Langfilme und zahlreiche Kurzfilme her, die alle auf Festivals liefen, von denen 7 mit Preisen gekrönt wurden – und von denen kein einziger je im Fernsehen zu sehen war. Die Filmarbeit Vautiers blieb finanziell prekär und war nur möglich durch die bewundernswerte Verbindung mit Gewerkschaften, sozialen und Kulturzentren und mit lokalen Kämpfen. Links Webseite zur restaurierten Fassung von Avoir 20 ans dans les Aurès http://www.avoir20ansdanslesaures.net/ Dossier der Online-Zeitschrift La furia Umana (in französischer Sprache) http://www.lafuriaumana.it/index.php?option=com_content&view=article&id=682&Itemid=60 Filmografie 1998 Et le mot frère et le mot camarade (Dokumentarfilm) 1995 L'Huma la lutte, l'huma la fête 1995 Hirochirac (Dokumentarfilm) 1992 Culture investie (Reportage) 1992 Tes yeux au Blanc Mesnil (Kinderfilm) 1991 Allons enfants du bicentenaire (Dokumentarfilm) 1990 Mys et Thienot (Reportage) 1988 Mission pacifique (Dokumentarfilm) 1987 Vous avez dit: français? 1986 Paris pour la paix 1986 Ensemble, vivre et travailler (Reportage) 1985 Destruction des Archives (kurzer Dokumentarfilm, Kamera: Yann Le Masson) 1985 Tournevache 1985 Chateaubriand, mémoire vivante 1985 À propos de… l'autre détail (Dokumentarfilm) 1984 A contre-nuit (kurzer Dokumentarfilm) 1984 Briser le bâillon (kurzer Dokumentarfilm) 1984 Immigration : Amiens (3 kurze Dokumentarfilme) 1984 Cinéma d'exil et de luttes 1984 La nuit du dernier recours (Dokumentation) 1983 Le Conquet sous la neige 1982 Dèjà le sang de mai ensemençait novembre 1980 Le Scorpion de Saint-Nazaire (kurzer Dokumentarfilm) 1980 Vacances en Giscardie (2 kurze Dokumentarfilme: Simplement vivre, Une place au soleil) 1978 Marée noire, colère rouge (Dokumentarfilm) 1978 Le poisson commande (Kurzfilm) 1977 Quand les femmes ont pris la colère (Dokumentarfilm) 1977 Carte blanche à Glenmor (Reportage) 1977 Carte blanche à Gilles Servat (Reportage) 1976 Alan Stivell (kurzer Dokumentarfilm) 1976 Frontline (Dokumentarfilm) 1975 Quand tu disais, Valéry (Dokumentarfilm) 1974 La folle de Toujane (Spielfilm, mit Nicole Le Garrec) 1974 Le remords (Kurzfilm) 1974 Humain, trop humain (Regie: Louis Malle, Episode von René Vautier) 1973 Transmission d'expérience ouvrière (Kurzfilm) 1972 Terrains pour l'aventure (Dokumentarfilm) 1972 Avoir 20 ans dans les Aurès (dokumentarischer Spielfilm) 1972 Fêtes de Cornouaille 1971 Mourir pour des images (kurzer Dokumentarfilm) 1971 La caravelle (Kurzfilm) 1971 Techniquement si simple (Kurzfilm) 1970 8 ans après où La caravelle (Kurzfilm) 1970 Les ajoncs (Kurzfilm) 1970 Les trois cousins (Kurzfilm) 1969 Classe de lutte (ein Film der Groupe Medvedkine de Besançon unter Mitwirkung von René Vautier) 1969 Des goûts et des couleurs (Spielfilm von Juan Battle Planas nach einem Drehbuch von René Vautier) 1969 Le Glas (Kurzfilm, unter Vautiers Pseudonym Ferid Dendeni) 1965 L'aube des damnés (Dokumentarfilm von Ahmed Rachedi und einem Team des Centre Audiovisuel Ben Aknoun, in Zusammenarbeit mit René Vautier) 1963 Peuple en marche (kurzer Dokumentarfilm) 1962 Un seul acteur, le peuple (Dokumentarfilm) 1962 Cinq hommes et un peuple 1961 J'ai huit ans von Yann Le Masson und Olga Baïda-Poliakoff (nach einer Idee von René Vautier und Frantz Fanon) 1960 Karim et Leïla (Kurzfilm, unter Vautiers Pseudonym Ferid Dendeni) 1958 Algérie en flammes (kurzer Dokumentarfilm) 1957 Un général revient (Reportage) 1956 Les anneaux d'or (Kurzfilm) 1956 Plages tunisiennes (Kurzfilm) 1955 Pavillon chinois (Dokumentarfilm) 1955 Aux yeux de tourterelle (Dokumentarfilm) 1954 Une nation l'Algérie (Dokumentarfilm, mit Jean Lodz) 1953 D'autres sont seuls au monde! (kurzer Dokumentarfilm) 195x Vivent les Dockers (mit Robert Mennegoz) 1951 Un homme est mort (kurzer Dokumentarfilm, zerstört) 1951 L'Odet (Schulfilm) 1950 Afrique 50 (kurzer Dokumentarfilm) 1948 wirkte René Vautier als Assistent an dem Film Journées de printemps von Jean Venard mit und war Kameramann bei La grande lutte des mineurs, realisiert von einem Filmkollektiv des CGT Filme über und mit René Vautier 2012 De sable et de sang von Michel Le Thomas 2007 Algérie Tours/Détours von Oriane Brun-Moschetti und Leïla Morouche 2007 Avril 50 von Bénédicte Pagnot 2007 Le petit blanc à la caméra rouge von Richard Hamon 2004 René Vautier. Ce que je crois, ce que je sais, ce qui est vrai von Marie-Pierre Valli 2002 René Vautier, cinéaste franc tireur von Sabrina Malek et Arnaud Soulier 1999 L'homme de la paix von Ahcène Osmani 1996 René Vautier l'indomptable von Jacques Royer 1992 Cinématon N°1559 René Vautier von Gérard Courant 1981 Le dur désir de dire von Alain d'Aix (Gérard Le Chêne) 1974 Ohne Genehmigung. Selbstportrait eines engagierten Regisseurs, Redaktion Hans Brecht (NDR) in Zusammenarbeit mit René Vautier 1969 René Vautier spielt einen französischen Soldaten im Film Z von Constantin Costa-Gavras. Source: www.ohnegenehmigung.com/?page_id=136
DVD(s)
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René Vautier en AlgérieDVD – 201415 films de René Vautier – 1954/1988 » Des maquis des indépendantistes algériens jusqu’à la création du Centre Audiovisuel d’Alger et des ciné-pops, l’Algérie a marqué à jamais la vie d’homme et de cinéaste …René Vautier est lié(e) à ce DVD en tant que réalisateur/trice
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Afrique 50 + De sable et de sang (LIVRE-DVD)DVD – 2013René Vautier est lié(e) à ce DVD en tant que réalisateur/trice
Films(s)
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De sable et de sangCourt-métrage – 2012Il y a vingt ans, René Vautier s’est rendu à Akjoujt, ancienne ville minière de Mauritanie. Des liens se sont tissés avec les habitants. Un jeune homme a continué à lui envoyer des images de son pays, de sa vie envahie p…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Algérie Tours DétoursLong-métrage – 2007"Algérie Tours Détours" est un film documentaire de Oriane Brun-Moschetti et Leila Morouche, sorti en 2006. Nous partons en Algérie en compagnie de René Vautier, cinéaste m…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Petit Blanc à la caméra rouge (Le)Moyen-métrage – 2007Tourné en Afrique de l’Ouest en 1949 par un très jeune homme à peine sorti d’une école de cinéma, censuré en France de 1950 à 1990, Afrique 50 est, dans l’histoire du cinéma français, le premier film ouvertement anticolo…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Algérie, d’autres regardsMoyen-métrage – 2007Durant la guerre d’Algérie, de jeunes cinéastes français ont réalisé des documentaires qui dénonçaient la nature du conflit mené par leur pays. René Vautier, Pierre Clément, Olga Poliakoff et Yann Le Masson reviennent…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Et le mot frère et le mot camaradeMoyen-métrage – 1998Peut-on écrire l’histoire en poèmes ? C’est ce qu’a tenté René Vautier, à la demande du Musée de la Résistance Nationale, avec l’aide de grands poètes (Aragon, Eluard, Desnos). Et aussi en s’appuyant sur des poèmes écrit…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Déjà le sang de Mai ensemençait NovembreLong-métrage – 1987Ce film documentaire a voulu rétablir la vérité sur un certains nombre d’évènements historiques, qui sont, soit escamotés du récit que la France a fait de la colonisation de l’Algérie, soit relatés mais à travers encore …René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Vous avez dit : Français ?Long-métrage – 1986Le film trace une autre histoire de France, celle des vagues d’immigration successives et la façon dont elles se sont plus ou moins intégrées dans le supposé creuset national, ce qui permet une réflexion informée sur la …René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Techniquement si simpleCourt-métrage – 1982Un technicien coopérant se remémore son « travail technique » lorsque, durant le conflit algérien, il installait des mines qui tuent encore de nombreux civils. Réalisateur : René Vautier 1982 – 18′René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Guerre aux Images en AlgérieLong-métrage – 1982Vautier retourne en Algérie 20 ans après l’indépendance…Ce film contient en grande partie le film disparu « l’Algérie en Flammes » (1957). Un film de René VAUTIER France, 1982 | Documentaire, 1h12 mins NB et Couleu…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Dur désir de dire (Le)Moyen-métrage – 1981Portrait du cinéaste militant Vautier évoquant ses tournages les plus importants au travers d’extraits d' »Afrique 50″, « J’ai huit ans », « Avoir vingt ans dans les Aurès », « Mourir pour des images », « La Folle de Touja…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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GlenmorCourt-métrage – 1979« Un moi sans racine ça n’existe pas. C’est pour cela que le lieu de notre enfance est bien le lieu où tout se construit d’abord. Une vie d’homme n’est jamais qu’un rêve d’enfant réalisé. » Le poète engagé Glenmor, dont l…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Gilles ServatCourt-métrage – 1977« Les choses ont changé pour moi à partir de la grève du Joint français où je crois que le mouvement politique et le mouvement culturel se sont rejoints. » Gilles Servat, auteur de La Blanche Hermine, hymne officieux de l…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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FrontlineLong-métrage – 1976Les problèmes de l’apartheid en Afrique du Sud. Film inconnu du grand cinéaste breton, Frontline n’a jamais obtenu de visa d’exploitation en France. Il y dénonce le système de l’apartheid. D’Afrique 50, brûlot anticolon…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Folle de Toujane (La)Long-métrage – 1974Les itinéraires de deux amis d’enfance, Roger, instituteur, et Gwen, animatrice de radio. Le premier est en Tunisie pour « propager » la culture française. Il assiste aux indépendances tunisienne et algérienne tandis que s…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Remords (Le)Court-métrage – 1973Film dialogue où René Vautier s’interroge sur son incapacité à dénoncer un fait divers raciste dont il est témoin entre un Algérien et un policier parisien. En 2002, il complète ce court-métrage d’un monologue sur le si…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Avoir vingt ans dans les AurèsLong-métrage – 1971En avril 1961 dans le Sud algérien, pendant l’engagement militaire que la France appelait son « opération de maintien de l’ordre » plutôt que « guerre », un groupe de soldats bretons réfractaires et pacifistes est pris en ch…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Les AjoncsCourt-métrage – 1970Un travailleur algérien au chômage (interprété par Mohamed Zinet) quitte Paris en auto-stop. Il se retrouve bientôt en Bretagne et, séduit par la beauté des ajoncs sauvages,…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Les Trois CousinsCourt-métrage – 1970Les Trois Cousins est une comédie-dramatique de René Vautier sortie en 1970 sur les conditions de vie de trois cousins immigrés algériens à la recherche d'un travail à Paris….René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Aube des damnés (L’) | Fajr al-mu’adhhabinLong-métrage – 1965L'une des premières grandes réalisations algériennes. Ce film est un montage d'images d'archives sur l'histoire de la colonisation en Afrique et sur les luttes de Libération. S…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que scénariste
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Un Peuple En MarcheMoyen-métrage – 1963Un Peuple En Marche fait un bilan de la guerre d'Algérie en retraçant l'histoire de l'ALN et montre l'effort populaire de reconstruction du pays, après l'indépendance. Sous…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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J’ai huit ansCourt-métrage – 1961Ce court-métrage, tourné clandestinement pendant la guerre d’Algérie, est réalisé à partir de dessins d’enfants algériens, recueillis en 1961 dans un camp de réfugiés en Tunisie. Des dessins où ils expriment toute l’horr…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que scénariste
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Et Karim aima Leila– 1960Young girls weaving carpets weave a single hair in memory of the love of a sheik’s son and his love. Réalisateur : Ferid Dendeni (pseudonyme de René Vautier),René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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DjazaïrounaCourt-métrage – 1959"Djazaïrouna"(Notre Algérie), produit par le service cinéma du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), est un film de montage destiné à informe…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que cadreur/se (caméraman)
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Algérie en flammesCourt-métrage – 1958"Algérie en flammes" est un film du réalisateur René Vautier sorti en 1958. Synopsis Ce sont les premières images tournées dans les maquis de l'ALN, caméra au…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Les Anneaux d’OrCourt-métrage – 1956"Les Anneaux d'Or" est un film tunisien de René Vautier avec Claudia Cardinale, sorti en 1956. Le film est tourné dans la foulée de "Plages Tunisiennes", toujours avec le chef…René Vautier est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
Livres(s)
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Afrique 50 + De sable et de sang (LIVRE-DVD)HistoireDans ce livre, René Vautier, qui réalisera plus tard Avoir 20 ans dans les Aurès, raconte l’aventure extraordinaire du tournage d’Afrique 50 (que vous pouvez voir dans le DVD). Le pamphlet époustouflant d’un je…René Vautier est lié(e) à ce livre en tant que réalisateur/trice
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Hors serie L’Humanité : Afrique, le temps des indépendances 1960-2010Actualité, politiqueÁ l’occasion du cinquantenaire des indépendances des pays d’Afrique colonisés par la France, l’Humanité publie un hors-série exceptionnel. Enquêtes, reportages, témoignages, la Françafrique aujourd’hui…. Ce…René Vautier est lié(e) à ce livre en tant que réalisateur/trice
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Caméra citoyenneAutobiographie« Si l’on veut parler d’honneur, René Vautier, ce Breton têtu est l’honneur du cinéma français » Yvan Audouard, Le Canard Enchaïné Lire les articles liésRené Vautier est lié(e) à ce livre en tant que ecrivain/ne
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