A la fenêtre
Sur le Rova
Dénudé
Je verse l’eau
Et te soigne
Comme on accomplit
un rite
Je te lave
Et te remodèle
Puis t’essuie
Dans mon lamba
De Zanzibar
La lumière blanche
De la fenêtre
Eclaire ton corps
Et le mien
D’ombre divine
Te bénit
L’eau de lumière
Ruisselle de mes mains
Sur ton dos
Phare blanc
Du palais bleuté de pierre
Et le temps
Et la lune et le soleil
Ce chemin de crête
Lové dans mon âme
Déjà familier
Chemin de guet
Mien de l’antique désir
D’y être enterré
Décéder là en durée
Là est la mélodie
Des infinies variations
Chemins de scie
Des marches de vie
Ce chemin de fête
Toujours me ramène
Des routes de quête
De pas non tracés
D’actes manqués
De portées réglées
Me voilà, me voici
Chantante et encore
Me voilà, me voici
Mandala encore
///Article N° : 2948