Christophe Cassiau-Haurie, spécialiste de la bande dessinée africain et direction de la collection BD des Editions l’Harmattan retrace, par pays, l’histoire de la BD. 

L’Afrique est très présente cette année à Cannes, en sélection officielle et à la Quinzaine des réalisateurs. Le point sur les films mais aussi les tables-rondes professionnelles sur la diffusion…

Portraits de producteur-e-s. Ils sont d’âges et d’horizons différents, certains sont réputés, d’autres encore dans l’ombre, avec une forte expérience ou encore novices. L’enjeu est de leur donner la parole afin de mieux connaitre les conditions d’exercice, aujourd’hui, en Afrique subsaharienne francophone, de ces amoureux de l’image animée en charge de réunir les moyens humaines, financiers et matériels pour qu’advienne une œuvre cinématographique ou audiovisuelle.

Pendant trois semaines, Africultures vous emmène à Marseille, à la découverte du quartier de Noailles. Au cœur de la cité phocéenne, le quartier de Noailles est historiquement désigné comme le « ventre » de Marseille. S’y rencontre une population à l’image du creuset marseillais : cafetiers algériens, commerçants comoriens, vendeurs guinéens, tailleurs et coiffeurs sénégalais, vendeurs de textiles asiatiques, jeunes « bobos » du cours Julien…

Foyer, tu deviendras résidence sociale. La « RS » est le titre ainsi d’usage depuis 20 ans pour requalifier les « foyers de travailleurs migrants » (FTM). Ce jeu de termes n’est pas anodin, il illustre plus largement l’évolution des politiques françaises en matière de logement et de gestion des flux migratoires de travailleurs. Une page de l’Histoire qu’Africultures décline en portraits : des portraits d’habitats et de tous ces hommes qui les façonnent.

Pendant un mois, Africultures vous emmène à la découverte du village saamaka, un quartier de Kourou en Guyane française. En quelques décennies, le petit bourg créole de Kourou, où vivaient quelques centaines de descendants d’esclaves affranchis en 1848, est devenu une ville multiethnique de 26 000 habitants, vitrine de la technologie de pointe. Et pour cause, c’est de là que la France, et désormais l’Europe, lance ses satellites. L’histoire du spatial est aussi une histoire ouvrière, faite d’immigrations multiples…

Africultures plonge en musique dans la littérature. Quatre fragments de musique écrits par Camara Laye, Ngugi Wa Thiong’o, Jean Bofane et Ayi Kwei Armah. Quatre moments de vie qui relatent un plaisir mélomane vécu à l’oblique. Au cours d’un mariage, dans une atmosphère de bar ou encore au cœur d’une révolte. Ces extraits d’œuvres d’auteurs africains nous transportent à la fois dans un espace culturellement ancré et universel.

Les critiques, les tendances et les rencontres de cette 69ème édition du Festival de Cannes.

Un regard de Valérie John, plasticienne, sur la Martinique, son espace de vie et de création. Elle nous propose de tirer le fil de ce qu’elle nomme les « hors lieux », qui seraient définies par trois parties : La mémoire, l’échouage, l’histoire de l’art du lieu, L’Atelier-mémoire-plastique et L’Atelier de l’artiste le lieu de la matière transformée. Ci-joint le deuxième opus : L’Atelier-mémoire-plastique.

Cette rubrique voudrait interroger les textes de rap français (écrit en français, depuis la France) d’un point de vue littéraire en ce qu’ils questionnent les rapports entre la France et l’Afrique aujourd’hui et/ou mettent à jour le vécu d’identités plurielles en France issu d’histoires migratoires plus ou moins récentes. Elle prendra le parti d’analyser l’écriture de ces textes elle-même, entendus comme discours en mouvement et adressés.

En partenariat avec le Festival Avignon Off, La Chapelle du Verbe Incarné et la Compagnie Rualité, le Laboratoire SefeA sous la responsabilité scientifique de Sylvie Chalaye a fait son Université d’été, les 14 et 15 juillet 2015, autour d’une question qui agite les scènes contemporaines et qui a été au rendez-vous de plusieurs débats au cours de ce festival d’Avignon. La saison théâtrale a été marquée par de vives polémiques autour de la « diversité » sur les scènes françaises. Depuis les manifestations liées à l’installation de Brett Bailey le débat s’est poursuivi avec la table ronde organisée au Théâtre de la Colline pour promouvoir le programme 1er Acte. Notre laboratoire s’interroge depuis longtemps sur la place accordée aux créativités afrocontemporaines dans la culture française.

Transmettre la résonance du roman Chaîne de Saïdou Bokoum paru en 1974 tout en en décryptant son écriture contextualisée, tel est l’objet de cette série d’articles qui lui est consacrée. Epuisé, l’ouvrage n’est pour le moment plus disponible. A partir d’extraits du livre, de la voix de l’auteur et de l’écriture documentée du chercheur en littératures francophones, Nicolas Treiber, Africultures explore la place de Chaine dans l’histoire de la littérature africaine contemporaine. Avec en introduction, les mots de l’écrivain Sami Tchak.

Sony Labou Tansi et l’écriture du corps : la subversion par le bas L'éloge carnavalesque du corps que fait le grand écrivain congolais n'est en rien futile mais profondément subversive, et ramène finalement chacun à so … FIA 2001 : Kinshasa, sur les traces de Sony A Kin aussi, on se bouscule pour voir du théâtre.

Sidi : c’est le nom porté par les 70 000 Indiens d’origine africaine, une diaspora peu connue et très diverse. Une diversité ancrée dans le nom même de Sidi, dont l’origine étymologique est incertaine. Il pourrait venir de l’arabe sayyidi signifiant seigneur, ou de saydi prisonniers de guerre. Deux sens aux antipodes, à l’image des Sidis indiens dont les communautés actuelles sont le fruit de différents processus historiques, avec pour seul lien cette origine africaine commune. Dans cette série Africultures choisit de faire un focus sur quatre d’entre elles, les plus significatives en termes de nombre de personnes qui s’en réclament.

1994, l’Itsembabwoko. Le mot itsembabwoko n’existait pas en kinyarwanda avant le génocide. Il a été forgé par le gouvernement rwandais et les associations de rescapés pour le désigner, et adopté par le Parlement rwandais. Itsemba veut dire décimer, et bwoko désigne l’identité sociale des Rwandais avant qu’on les divise en ethnies, et décrit tout autant l’appartenance régionale, la profession que l’appartenance clanique. Le génocide rwandais ne mériterait-il pas d’être appelé par le nom que se sont choisi les Rwandais ? La rédaction d’Africultures vous propose ici un dossier complet autour de l’Itsembabwoko.